mercredi 29 juin 2011

Hors de l’eau

Elle pense que c’est
bien pour moi
d'avoir
Publié quelques
Poèmes

je lui réponds
Que j’ai accepté
L’idée de laisser
gagner ce qui me
brûle

que sans doute
Finirai-je très
solitaire

que ce sera
douloureux,

Un peu comme
Crève un poisson hors
De l’eau,

La gueule grande
Ouverte pour
trouver
De quoi
Respirer

mardi 28 juin 2011

Les mensonges glissaient sur le rouge de tes lèvres

Je me suis assis
et je t'ai regardé

J'étais déjà mort
mais tu ne le savais
pas

j'étais déjà fou
mais tu t'en
doutais

Les mensonges
glissaient sur
le rouge de
tes lèvres
mais tes yeux
te trahissaient

stupide
je n'ai pas
voulu les
croire

c'est ainsi
que les égarés
disparaissent

Brisés par
le vent
emportés
par la tempête



nul
ne pleure
leurs cœurs
déchirés

samedi 25 juin 2011

A la lecture de textes

Quatre filles
en rouge
laissent ses mots
courir sur leurs
lèvres peintes,

       Une histoire
       d'Amour qui
       finit mal
       car toutes
       les histoires
       finissent

assise
au fond
de la salle
engoncée dans
une blonde
chevelure
elle écoute
quatre filles
en rouge
offrir
son âme
au monde

Des murs de
tissus blancs
protègent
son coeur

mais quand elle
croit
que personne
ne regarde

la tritesse
s'évade de son
regard
bleu

Certaines font
de
leur douleur
un bijou
porté
à fleur de peau

Quand l'heure viendra

Je m'en irai mourir
sur un trottoirs gris
et les passants pressés
enjamberont mon
cadavre

Je m'en irai mourir
sous des fenêtres
closes et
peut-être
que
quelques poivrots
    ivres
pisseront sur
ce corps mort
abandonné
sur le
goudron

Les
éclairs
danseront
et le ciel
sera noir,

je m'en irai
mourir sur
des trottoirs
gris
rendre mon dernier
souffle
sous
des fenêtres
closes

La peur me
quittera
et je pourrai
enfin

        respirer

vendredi 24 juin 2011

Comment empêcher le poète de ruiner sa santé aux comptoirs des bars

Le corps serti dans
de la lingerie
        rouge,
Elle pose du champagne sur
la table du
       salon

           on mange, on boit et on fait
             l'amour toute la nuit sur
              ce canapé jaune
               annonce-t-elle

              Laisse son feu te dévorer
           
me dis-je
          en ouvrant la
         bouteille,
       Jésus a
      payé le prix fort

     pour nos péchés
   autant lui en donner
 pour son
argent

En phase de sevrage

Je me réveille ce matin
j'ai mal
dormi
mal au crâne
de la douleur
et de la rage
dans les veines

j'aimerais arracher
un coeur
baiser une pute
pisser dans le képi
d'un
flic

Il y a du sang
dans mes visions
et je voudrais
prendre une bouteille
de vodka et me
souler mais cela
ne servirai à rien
de perdre pied,

je ne tomberai
pas dans tes bras

mardi 21 juin 2011

L’attente finit par tuer l’envie de crier

Que ce soit dans la
Vie ou
au supermarché
On attend
        Tous
Quelque
Chose,
quelqu’un
Un truc qui sorte
        de l’ordinaire,
de quoi tenir
jusqu’à l’instant
        final
Mais le plus souvent

        Il n’y a rien

Devant moi
Un homme aux cheveux
grisonnants et
une femme aux
cheveux
        blonds
parlent de leurs chats
dans la file d’attente

Ils comparent les mérites
respectifs
de tel ou tel type
de nourriture,
le comportement de leurs
petits compagnons
la joie qu’ils apportent
Dans leur existence
tandis que la caissière
        s ’affaire
dans son coin

La blonde doit
avoir la cinquantaine
ou pas loin,
et je lui trouve un
charme certain
dans sa manière
de parler, de
        sourire

Quelques années plus
tôt, son visage,
Ses seins et son
        cul
devaient pousser
les mâles à
s’immoler pour
        sa beauté
à chaque fois
qu’elle posait
        un pied
dans la rue

       «Cinq putains
         de chats
         enfermés
         dans son
         appartement »

Cinq signes
du manque
        d’Amour

Je me demande ce qui
a pu se passer,
où et quand
elle a perdu
Comment elle a fait
Pour terminer
Enfermée chez
elle avec des bestioles
qui passent leur
Temps à miauler
Pour réclamer
de la pâtée
gélatineuse

Comme pour contredire
mon hâtif jugement
Elle paye sans cesser
De
Sourire

Ensuite
le type fait de même,
mais sur lui, je n’ai
rien à dire, pas la
moindre
trace d’une
fêlure
intérieure, si on excepte
le fait qu’il ait mentionné
être marié
(Dans la réalité, le
mariage et l’Amour
sont deux choses bien
différentes)

Mon tour arrive et
Je réalise alors
que
les strictes lunettes de la
Caissière
La font ressembler à
Une secrétaire perverse
de films
pornos

J’oublie alors
La blonde,
ses chats,
Le mauvais temps,
Le manque d’avenir
et
je me dis
que je serais prêt
à donner
tout ce que
je possède
        aux vautours
        aux fous
        au premier venu
pour pouvoir
la mater
assise sur mon lit
en sous vêtements
roses
et l’entendre me
dire

        « come on baby, let’s play together »

d’une voix rauque,
les yeux remplis
de défi et
de désir brut
le corps plus
brûlant que l’explosion
d’un missile au
napalm

        144 euros 95 annonce-t-elle.

J’introduis ma carte
De credit dans la
fente
du
Lecteur,
Récupère mon
ticket
Puis je pousse
Mon chariot jusqu’au
Parking où ma
grise voiture
attend sagement
mon
retour

   Le plus souvent
    Il n’y a rien

      Sinon un prix
       à
        payer

samedi 18 juin 2011

Je voudrais voir tes yeux bleus remplis d’un brulant désir

La petite blonde
a mis
sa langue
dans ma bouche
et repris mon
numéro
je la connais
elle viendra
dans la semaine
et sucera
ma queue
en me suppliant
de la lui enfoncer
avant de
boire un café noir
avec un seul sucre
en me disant
« l’amour n’existe pas »

mais la rousse
ne viendra
pas

La jolie brune
Essaiera
De m’avoir
Ce soir
Avec ses
Lèvres douces
Et ses
Seins
Enormes
Elle dansera
Sur la piste
en se collant à
moi
Comme un morceau
De lumière
Bleue
Et je la laisserai
m’enlever

mais la rousse
ne viendra
pas

l’autre brune
Me détestera
Encore
Ce soir
Parce que je
Suis
Incapable
De lui apporter
Ce qu’elle désire
Et que parfois,
- pas tout le temps -
J’embrasse
Bien

Mais la rousse
Ne viendra
Pas

la rousse
N’est même
Pas rousse
et elle
pourrait
Me sauver
Mais elle préfère
Distribuer
Des étincelles
en
Riant sur
La
Piste de danse
Et je suis comme
Un puzzle jeté
Aux quatre vents

La rousse
N’est même pas
Rousse et
Je vais encore
Dormir seul
Sous la
glace

Tu es jeune et je suis fou

Tu débarques
Dans ce
Bar
Avec
Ton sourire
Et tes cheveux
Longs

Tu lèves
Ta jupe devant
La
Glace des toilettes
Et un homme
Qui rentre
Voit tes
Sous
Vêtements

Plus tard
Un autre te
Parle et
Tu m’interpelles

        Vince,
        Si on allait boire
        Une « teq’paf » ?

Quand tu pars
Ton sourire
Est triste
Tes yeux
m’appellent
Tu poses
Tes lèvres
Sur les miennes

Des cendres grises dans l'immensité de la banquise

Mon âme
Et mon
Cœur
Brûlent
Dans
Les
Flammes
De
Mon
propre
enfer

Le feu
Me dévore
De l’intérieur

Et pourtant

Mes mains
Tremblent

Tu ne sais

Combien
J’ai
         froid

jeudi 16 juin 2011

L’incertitude

L’incertitude
Que la fin
Apporte
Paix et
Réconfort
Retient-elle
le
Doigt sur
La
Gachette ?

La vie

ce n’est pas tant
De naitre
Et de mourir

C’est toute la
souffrance
Qu’il y a entre
Les deux

personne
ne t’entend
crier

Gris sont les murs et les trottoirs

J’ai marché
dans
des rues

les âmes,
les cœurs et
les corps
s’échangent pour
quelques
billets

des rues où
d’ordinaires
bourreaux
négocient
le prix
de quelques
minutes
d’oubli

Dieu a
abandonné
Les putains
Sur le trottoir
Gris
De
l’existence

Le sombre visage de la défaite dans le reflet du miroir

Les guerriers sont tombés
Depuis longtemps
Les héros meurent
En premier

Les arbres sont en flammes
Le vent crie sa douleur
Seuls les fous entendent

La mort ce soir paraît si
Attrayante,

On a tous quelque
chose
De nos vies
Qu’on espère
Oublier
Dans ses bras

La souffrance et la
Folie

        dansent une
        Sarabande

        se repaissent
        De notre
        Sang

Tant de cœur
Se déclarent
Vaincus

Eux qui, jadis,
Se croyaient
libres

lundi 13 juin 2011

Tant de nuits j’ai dévoré ton coeur

Il y a du sang au bout de nos lèvres et nos baisers
        ont le gout de la mort

je t’abandonne avec tes larmes pour
        souvenirs

Mes ailes ne sont pas dorées et les ombres me
        reprennent

Le jour et la Lumière ont tué nos
        nuits

Question de timing

A l’origine, la brune
Avait invité la blonde
Et
Moi
A dormir sur
Son
canapé
Pour que je puisse conclure
Avec la première
Car je n’étais pas insensible
Aux charmes de son petit
Cul
Rond,
De ses yeux verts,

Seulement,
La blonde avait d’autres
Projets
et là je suis seul sur
ce putain de
canapé avec pour
seul compagnie
quelques grammes d’alcool
dans le sang et une certaine
dose de frustration tandis
que montent les cris de
plaisirs
de la chambre de la maitresse
de maison.

- Vous faites chier, j’arrive
- NOOOOON TU NE VIENS PAS
- Si

je suis venu.

Un joli 69 avec
la brune en dessous qui
tient
un sextoy dans la main
droite.

- Putain Vince, tu as tout cassé
- Mais tu croyais quoi ? je suis Vince, bien sur que j’allais tenter ma chance.

La blonde m’a regardé l’air écœuré

- Si tu avais attendu, cinq minutes de plus qu’on finisse, tu aurais pu nous rejoindre, mais là, c’est mort.

Cinq minutes de plus ?

Le sexe souvent,
se résume à
Un mauvais
timing

dimanche 12 juin 2011

Les éventuels bienfaits d’une éjaculation sur la douce peau de ta pommette gauche

Allongé sur le lit
je t’entends
Dans la salle de
bains

Ce rouge bouton sur ton
Visage parfait se
révèle
un insurmontable
obstacle
dans ta vie de jolie
fille
Toujours
si bien apprêtée,
maquillée

Certains des problèmes
fondamentaux
de ce
Monde Fou
comme

        - la faim
        - les meurtres
        - les guerres
        - les viols
        - les maladies incurables
        - le manque d’Amour

semblent
lointains et
futiles
tandis que je ne peux
m’empêcher
de réfléchir aux éventuels
bienfaits d’une
éjaculation
sur la douce peau
de ta pommette
gauche

je voudrais que tu
cesses
de tripoter ton éruption
cutanée et que tu viennes
t’allonger sous les
draps
où tu m’as
abandonné
avec ma souffrance
intérieure
mon mal de vivre
ma folie,

Si je manque d’Amour
Ce n’est pas de n’importe
Quel Amour non plus
Dans ton cœur seul,
Je veux me noyer

Et à cet instant,
J’éprouve un viscéral
Besoin
De lécher tes seins,
M’enfoncer en toi
en de violents va-et-vient
jusqu’à ce que tu hurles
et me supplie de ne jamais
arrêter, que tu enfonces
tes ongles dans ma peau
et que coule
mon sang

Sais-tu que si tu daignais
Te décider à regagner ce
lit
je pourrais te faire l’amour
jusqu’à ce que mort
s’ensuive ?

vendredi 10 juin 2011

La vie étouffe les flammes et le feu meurt

Il fait encore
froid ce soir
mes os sont
Transis

Je peux rester
Assis contre ce mur

Attendre que vienne le
Jour
Mais le Jour ne vient
Jamais seul

L’Amour c’est fini
La Vie s’enfuit
Je ne pense pas
Que tu puisses me
Sauver de
moi-même

Je veux rester assis
Contre ce mur
Et regarder
saigner mon
âme

Le feu s’est éteint
Seul reste le
goût des cendres

Pourrais-tu
juste une fois
Laisser un Ange
murmurer à mon
Oreille ?

mercredi 8 juin 2011

Le sang répandu ne crie pas victoire

Comme une flaque au pied
Du lit
Quelque chose
De noirâtre

Un peu de mon âme

Quelque chose qui
S’enfuit

J’étais encore
A boire ce soir

Combien de temps
Encore
Avant que cela ne
devienne un
besoin ?

Je pourrai embrasser
Tes seins
Ai-je déclaré
à l’image de la blonde
Dans ma tête
ou te lire un poème
Qui m’offrirait ton
cœur

Mais seule la
chaleur
De l’alcool
m’a répondu

Je vais finir
Brulé
Rongé
Usé
Et mes larmes
Seront
Pour toutes
Les fois
Où la vie
m’aura
Consumé

Quelque chose
De noirâtre
Au pied
Du lit,

Quelque chose qui
S’enfuit

Le sang répandu
ne crie pas
victoire

mardi 7 juin 2011

Ne jette pas l’éponge

Elle sort de l’hôpital

Elle a déjà failli
Crever deux fois
Seule sur un lit
Blanc et craint
Le retour
De la maladie

Elle dit que s’il faut
Encore se battre
Elle n’en a plus envie

Elle dit qu’elle
ne veut plus
Perdre ses cils
Avoir le teint
Cireux
Manger des boites
De substitution

Tout est censé
Etre fini depuis
Six mois,
Elle est fatiguée
Et les mots
sonnent creux

La Vie est injuste
La Mort est injuste
La maladie est injuste

Il faudrait aller voir
Dieu
Lui demander un
Peu de répit
Lui dire
                         Hé, tu vois bien qu’elle
                       veut Vivre
                      Laisse là respirer
                    s’il te plait
                  Tu es un Dieu de compassion
                Tu es un Dieu d’Amour
               Elle a si souvent
              serré les poings,
             monté sa garde
            Les boxeurs parfois
           Doivent rester
          Loin du ring
         Pour garder le gout
        Du combat

Elle est seule
Chez elle,
Elle n’a pas
Trente ans
Elle attend
Les résultats

Il faudrait lui
offrir plus de soleil
pour que se réchauffe
Son Coeur

dimanche 5 juin 2011

Je me demande où est passée ma colère

Il y a des jolies filles
Mais vois-tu, la nuit dernière
J’ai dit à cette brune aux yeux
Verts que j’écrivais des poèmes
Elle a éclaté de rire
Comme si ma folie
M’empêchait
D’aimer les mots
Et comme les autres
Elle semble tellement
Me connaître
Sans jamais avoir osé
Un regard différent

Aussi, quand plus
Tard, elle est sortie des
Toilettes de la discothèque
L’air un peu honteux
derrière
Un autre que moi
Ca ne m’a pas plus
ému que
Ça,

tout ce monde
Semble pareil

Les éjaculations sont
Des balles perdues
Dans des bouches
Résignées

Je ne sais qui
Vole ma part d’Amour
Mais peut-être
Que je la lui laisse
Avec plaisir

J’ai trop d’ami(e)s avec
Le cœur déguisé en
Puzzle de verre
Et cela m’a pris
Trop de temps
Pour recoller le
Mien

Je dois m’immuniser contre
Les sentiments
Dire que je n’avais
Jamais aimé personne
A part moi sans doute
Avant que cette brune
Ne me jette au sol
Pour me laisser
Crever la gueule ouverte
Comme un poisson sur
Un rocher cherche
De quoi respirer

Moi aussi j’avais fini
Par cesser de me
débattre

Je ne saurai jamais
pourquoi ma tueuse
n’a pas fini le boulot
j’ai encore le gout
des cachets
sur le bout de
la langue
et je sais ô combien
je peux être
dangereux pour
moi-même

ca ne me rend pas
meilleur
ca ne me rend pas
plus fort

je connais juste le prix
à payer
les manteaux de larmes
conduisent à la folie

Le vent finira par
caresser mon cadavre

Laisse le jouer
avec

Sœurs siamoises

Vie et Mort marchent main dans la main
Quand l'une t’embrasse
L’autre détourne
son regard

Mon Âme- Soeur se nomme Solitude

C’est fini, me dis-je
Il n’y aura plus jamais
D’Amour

Mes nuits ne seront
Plus jamais bleues
Et mes rires
Sonneront toujours
Faux

Je n’embrasserai
Plus que la Vie
Jusqu’à la fin

et quand les lèvres
de Dame Mort prendront
La place,
Cela sonnera comme une
Délivrance et la
Solitude qui m’attend
Cesse de m’effrayer
nous nous fréquentons
Depuis si longtemps

Le vent souffle,
je traverse le désert
Sans emporter
D’eau

samedi 4 juin 2011

Ses immenses yeux verts se vident de toutes les larmes de son Cœur

Elle a foutu sa vie en l’air
Pour un amour
Qui semblait plus
Dingue que les autres
Mais
Deux mois après
L’amour s’est enfuit

elle reste seul
Avec
Son gamin,
Son ex qui est détruit
Son cœur en morceaux

Elle a tellement cru
à l’histoire

elle
Se tape la tête
Contre les murs

elle voudrait
Griffer le visage du
Salaud
Lui faire saigner
Sa peau
Et son cœur
aussi fort qu’ELLE
         saigne

Elle n’en dort
Plus
Elle a la rage
Au corps
Elle pleure

L’Amour encore
Une fois
se frotte les mains
Une victime
De plus
Brulée par ses
Sentiments

Moi je ne peux
Rien faire,
Juste décrocher
Mon téléphone quand
Elle appelle, l’écouter
quand
Sa souffrance se répand
Comme de l’acide
Dans ses veines

Ses immenses yeux
Verts
Se vident
De toutes les
Larmes de son
Cœur

Elle est en train
De brûler dans
Son propre
enfer

Ce chouette samedi dernier

Vers midi, j’ouvre un œil

Il y a un mail dans ma boite

Une directrice éditoriale
d’une maison d’éditions aux
gouts surs
m’a écrit. Elle me dit
Que mon blog est sympa
Et qu’elle essaie de me
Joindre depuis la veille

je trouve ça super
Sauf qu’elle se trompe
De
Vince
Ce qui a le mérite
de
me faire sourire
car c’est un peu
l’histoire de ma
vie, toutes
ces femmes qui me
prennent pour un
type
que je ne suis pas

Vu
que ça semble
assez urgent
de contacter l’autre
Vince,
je lui réponds
pour l’informer de la
méprise,
mais comme
je suis encore à moitié
soul de la veille, j’ai
gardé mon humour
de comptoir et
je lui parle comme à
une copine en soirée,
(tout juste si je ne la tutoie
pas), et je ne le réalise
que plus tard

encore une fois
je n’ai surement pas
su
comment parler
à une femme,

        Moi
        je commence
        à m’y habituer
        mais
        les femmes ont plus
        de mal me dis-je
en souriant
(Il faut rire de ses erreurs)

Je me mets une
claque
Pour me punir
Avant de partir
A l’anniversaire
D’une amie
D’enfance

Là je retrouve
des gens que je
considère comme
des frères et sœurs,
et je continue de
sourire tout en buvant
du vin rosé
du vin rouge
du champagne
sous le soleil
de l’après midi

puis le soir
je me fond
dans la nuit
et je vois
cette blonde
aux immenses
yeux noirs
qui me regarde
pendant que
cette brune
m’embrasse
sur la bouche pour
me dire bonjour
et je me souviens
que je lui ai déjà
parlé alors je l’invite
à boire un verre
mais ses amis partent
et du coup elle
remet à la prochaine
fois.

C’est une
femme
(jolie)
je ne la crois donc pas
et je laisse ses cheveux
blonds
couvrir la fuite
de ses immenses yeux
noirs

Au petit jour,
je rentre avec
deux copines, nous
sommes tellement ivres
que nous rions en titubant
dans la rue tandis que la
police tourne
autour de nous
dans une voiture blanche
toute giro-fardée
en priant pour que l’un
de nous prenne le volant
mais nous sommes
rusés et
nous appelons un taxi
qui dépose les filles en
premier.

une fois devant chez moi
je m’aperçois que j’ai
laissé mes clefs
dans ma voiture, alors
je retourne chez les filles
qui n’habitent pas trop
loin
heureusement pour moi

En guise de petit
Déjeuner,
nous mangeons des
spaghetti à la carbonara
puis je m’endors sur
le canapé tandis que le
soleil
me chante une douce
berceuse

Depuis, j’ai rouvert
Les yeux, retrouvé
Les clefs de chez moi,
dessoulé et
n’ai eu aucune
nouvelle de la directrice
éditoriale

Du coup je ne sais pas si
elle a retrouvé son Vince
ni si elle aime
pour de vrai
mon blog ou si elle
était juste polie car les directrices
littéraires sont bien éduquées
en règle générale

En tout cas,
c’était
un chouette samedi

Un de ceux qui vous colle un
grand Sourire
tout le dimanche

vendredi 3 juin 2011

Comme un chien qui pisserait sur tes fleurs

Je suis comme un chien
Qui pisserait sur tes fleurs,

Tu hésites entre
M’appeler, me caresser
Ou
Crier, me jeter des pierres

Je suis là, avec ma folie
Et mes yeux
Qui percent l’armure
Autour de ton cœur,
Je sais déjà qui
Tu es,

Il y a ma laideur
Tous mes moyens de
Me faire mal
Ma manière d’aboyer
Pour que personne
N’approche

Je pourrais incruster
Des diamants
Dans ton regard,
Rendre ton corps
Implorant
Pour mes caresses,

Je pourrais voler
Tout ce que tu as
Protégé des
Autres

Et toi tu hésites
encore

jeudi 2 juin 2011

Soif de vivre

Ne reviens pas
        Mon Amour,

Si je joue ma vie
à pile ou
        face
je ne parie plus sur
        toi

Je brulerai ton cœur
Si tu m’approches

Je déroberai
Ton âme pour la
Vendre au plus
        offrant

crois moi sur parole,
Cette fois ce sera
        facile

Je boirai tes larmes
Pour étancher ma
soif
         de Vivre

Apprendre la guitare et jouer la mélodie de sa vie

Dans la rue ce soir
Les veines
remplies d’alcool
Il y a les rires de
la
Jolie brune
Il y a ma folie,
la
blonde magnifique
Et ses yeux
Remplis
D’étincelles,

Monte dans la voiture
Mon ami(e)
partons au bout
De la route,
quelque part
où les plus belles
sourient

La rage de vivre
Chevillée au
        coeur
je veux courir
Plus vite que le
        vent

Je veux grandir
Je veux aimer
à en vivre

La magie au bout
Des doigts
L'ivresse de l'amour
dans le
Regard,
Que jaillisse le feu
de la
         Vie

Je ne peux arrêter
De chanter
Je ne peux arrêter
De crier
Je ne peux
m’arrêter

Regarde moi
Danser sur le fil
les flammes
Applaudissent
Je tente le saut
périlleux

les jolies
Acrobates
Me sourient
Je dormirai bien
A la belle étoile
Blotti dans leur bras

Le monde ne sera jamais
Assez pour
moi

Que la Chance
m’enlace, aussitôt
Je l’embrasse

Je suis de ceux qui
Veulent mourir
D’avoir trop
vécu