dimanche 30 octobre 2022

L'art de se rendre beau

par la fenêtre, je l'ai regardée partir au travail un matin
elle avait les deux mains sur le volant, une clope allumée entre les lèvres
je lui ai trouvé un air vulgaire, et ça aussi, ça m'a donné envie d'elle
mais le plus étrange pour moi,
c'était que je voulais qu'elle revienne le soir
je veux dire que je le désirais vraiment, elle me manquait déjà
elle était vitale et je n'étais pas habitué à ça, qu'en moi, quelqu'un compte plus que moi 

tout ça est si loin,
en vérité, quoi qu'elle puisse raconter pour se faire plaindre, elle n'a jamais versé de larmes
par ma faute
j'ai joui dans sa chatte avec le désir partagé de lui faire un enfant
j'ai joui dans sa bouche avec le désir qu'elle soit ma chienne
j'ai prononcé des mots sales et d'autres plus beaux qu'une caresse divine

mais si je devais évoquer l'amour aujourd'hui
je vous parlerais de la fille avec la bouche en forme de cœur qu'il aurait été si stupide pour moi
d'aimer, elle était faite pour un autre
je vous parlerais de la blonde aux yeux bleus de Prague, qui était mon âme soeur, nous avions
tout en commun, mais elle devait en épouser un autre et a tenu sa parole sans jamais fauter

et si je devais vous raconter l'amour, je terminerais en disant qu'il ne reste que la dévastation
quand il meurt

j'ai eu les plus belles,
mais j'ai aussi eu les plus dingues et j'ai survécu
j'en ai connu des capable de tuer pour un minuscule regard jeté à une autre dans la rue

j'ai toujours été un type égoïste
sans doute parce qu'il m'a fallut trop de temps pour qu'on me dise qu'on m'aime
les amis sont venus tard
les femmes sont venues encore plus tard
amis ou amours, ils finissent toujours par partir et le trou dans le coeur s'agrandit jusqu'à
envahir le regard

le plus souvent je suis seul avec un chien et il arrive que je supporte ma compagnie

je n'ai jamais cherché à rendre ce monde meilleur
la mort des inconnus m'indiffère
j'ai toujours considéré la baise comme plus honnête que les sentiments
alors j'entrainais mon corps dans le but d'être un bon baiseur
ça peut paraitre stupide mais ça a donné de bons résultats, avec les femmes
des autres assez souvent

je me sens vide et longtemps j'ai cru que l'alcool remplirait l'espace
a jeun, je suis lâche et timide, 

je vis avec la certitude qu'il n'y a
d'autre sens à la vie que de perpétuer l'espèce
mais j'imagine que la raison de mon incapacité à faire carrière dans quoi que ce soit
se trouve quelque part à l'intérieur de ma tête

Lorsque je me souviens d'une femme, je peux évoquer un parfum
la couleur de ses sous-vêtements un jour donné, le gout de son rouge à lèvres
je revois un sourire, une étincelle dans le regard, sa façon de me lécher les couilles
accroupie devant mon canapé
un milliard d'instants magiques  vivent en moi
et tout cela me rend riche de quelque chose de précieux,
comme si je détenais tous les secrets du monde au fond de ma mémoire

je suis coupable d'un million de péchés et je n'ai été fait à l'image d'aucun dieu
si vous deviez nager dans l'océan obscur que j'appelle mon âme
vous finiriez par croiser le cadavre de chaque espoir que vous auriez placé en moi

gardez toujours à l'esprit que
ceux qui écrivent sont souvent les pires
ils ont l'art de se rendre beaux sur le papier
et vous succombez à ce mensonge, la beauté













jeudi 27 octobre 2022

Que vos femmes mouillent pour moi !

je suis sorti avec quelques putes, mais je n'ai rien d'un maquereau, ça n'a pas marché longtemps
entre elles et moi
j'avais juste en vie de coucher cette phrase sur le papier blanc à défaut d'une femme dans mon lit 
aux draps noirs

là,
je repensais aux nuits dingues
on buvait comme des fous, je pensais plus à me défoncer qu'à baiser,
la vodka, c était un rodéo sauvage, je regardais les filles, et quand elles me plaisaient
                          je parlais de les caresser sous la jupe au comptoir
parfois,
rarement
elles m'ont laissé faire
je déclarais vouloir les baiser en les traitants de chienne ou de pute, en claquant leur cul,
elles disaient qu'elles pourraient aimer ça,
(mais pas avec moi)
                                            bizarrement
celles qui voulaient de ma folie étaient toujours les plus belles
j'étais le pornographe dingue, alcoolique et ça m'allait très bien, personne ne pourrait
aimer un type comme moi et je prétendais ne plus vouloir qu'on m'aime pour masquer ma
vérité lâche, je ne voulais plus aimer
j'avais payé le prix fort et sentimentalement parlant, je vivais à découvert
j'embrassais les serveuses sur la bouche et certaines me refilaient des verres et des verres à l'oeil
ça rendait fou de rage tous les blaireaux désireux d'attirer leur attention sans jamais y parvenir
quand aux femmes que je voulais aimer, elles rêvaient d'un autre mec, qu'elles ont eu, qui les ont brisées
ou juste trompées
ce genre d'histoire à la con
et je les regardais se faire avoir encore et encore, à l'arrivée, je ne voulais plus d'elles, elles
me décevaient, voilà comment je ne suis jamais retombé amoureux
bien sur beaucoup de femmes me détestaient, mais ça ne me dérangeait pas, 
beaucoup d'hommes aussi me détestaient et je voyais là une certaine forme de réussite, tout est
mieux que l'indifférence
je sombrais dans mes dingueries quand il aurait suffit d'une main sur mon cœur
pour me tenir en laisse
mes potes, filles ou mecs étaient aussi barges que moi et dans nos virées folles, on se marrait
tellement. 
on n'avait peu de limites, on cherchait les rires et on les trouvait tellement facilement, beaucoup 
nous jugeaint mais on les emmerdaient, nous étions comme ça, rien ne devait nous empêcher
de voir le soleil
je faisais et disais des choses que d'autres ne peuvent pas faire ou dire, mais ça
passait
on me pardonnait, on en riait, c était étrange mais j'étais libre et ça comptait pour moi, 
je ne trainais qu'avec des jolies filles et peu importait que leurs ailes soient en flammes ou non, toutes
avaient une âme, 
quand on me
demandait mon secret, je répondais - je ne parle pas aux moches -
les gens croyaient que je plaisantais... ah ah ah
putain tout ça, c'était l'errance d'une existence  sans but et vide de sens mais
c'était aussi sauter à pieds joints à travers un cerceau enflammé
je voulais quelque chose qui me brûle, une étreinte à faire mouiller les anges
un amour pour lequel je pourrais mourir mais qui me condamnerait à vivre
ce genre de trucs éphémères qui ne te laisse qu'un gout amer et des cicatrices sur le palpitant
je suis comme ça et c'est une tare
merde, j'avance en me cognant sur les meubles, en me cassant les poings sur les murs
mon destin me chie sur la gueule et ma gloire se résume à boire
mais je m' en fous carrément t
quand je prends le clavier c'est comme si j'étais armé, j'écris pour dessouder les fantômes
qui rodent dans les tréfonds de mon âme
et quand je crèverais, sans doute que tout disparaitra avec moi, je ne suis pas vincent van gogh
je sais qu'une catin ne se paye pas avec une oreille et personne ne va me découvrir un
quelconque talent
c'est bien ainsi
faut savoir regarder les choses en face, je n'ai pas grand chose à dire, sinon que j'aime
bien me faire sucer et branler ton clitoris en meme temps, ce qui n'est pas grand chose à opposer
à tous ces fils de pute d'intellectuels chiants comme la mort qui ont un avis éclairé sur tout 
et n'hésitent pas à le partager 
mais, désolé de briser le mythe les gars, je n'ai jamais
vu une femme jouir parce que tu lui expliques une de ces putains de théories de la vie avec
laquelle ces personnes là se gargarisent un peu partout, dès que possible
alors oui, mes histoires de branlettes et de chattes trempées, ne vont pas changer le monde
mais si on ramène ça au réchauffement climatique et à l'incapacité de nos gouvernants
de l'enrayer, à la menace nucléaire qui plane au dessus de nos crânes d'esclaves du
capitalisme ambiant
je trouve un intérêt certain quoiqu'un tantinet égoïste à recentrer mes activités cognitives sur
le manque flagrant de relations sexuelles
de ma vie actuelle, (merde, ça fait des lustres qu'une groupie ne m'a pas envoyé une photo de ses seins ou
de sa jolie chatte, alors imagine dans ma vraie vie) et je me fous un peu de savoir que machin, écrivain à la mode, invité à la télé
nous explique sa longue réflexion sur le sens de l'existence, carpe diem et cocaïne au kilo, la vie est
tellement dure pour le bobo parisien
je chie sur la gueule de tous ces types, appelons ça de la jalousie professionnelle si vous voulez, mais
n'oubliez pas,
je suis de ceux qui s'ouvrent le ventre et se repaissent de leurs tripes répandues sur le carrelage blanc
de cet asile psychiatrique qu'on appelle le monde
quand j'écris, c'est avec un couteau de boucher entre les dents
et je n'hésite pas à m'en servir
qu'on se le tienne pour dit et que vos femmes mouillent pour moi !






lundi 24 octobre 2022

j'ai toujours des phrase pathétiques qui jaillissent dans mon esprit malade

n étions nous pas fait pour se retrouver dans les bras l'un de l'autre plutôt
que de penser l'un à l'autre quand nous nous endormons dans les bras de quelqu'un d'autre ?

j'ai toujours des phrase pathétiques qui jaillissent dans mon esprit malade

moi je suis le plus seul de tous
mais une amie repeint ma maison, elle ne veut pas d'argent, elle dit qu'elle m'adore, je suis son pote
alors je ne suis pas si seul et
j'ai des amis que je ne mérite pas
et ces amis donnent tort à toutes celles qui détournent les yeux

oh, j'ai envie qu'une femme me fasse du mal, juste pour me souvenir que je suis vivant
de la douleur, comme un manteau pour me tenir chaud l'hiver
tout plutôt que de regarder passer les jours jusqu'à ce que la mort pointe le bout de son nez

je dois nourrir le feu en moi
donc
je dois mourir un peu en toi

tu sais c'est parfois dur de fermer les yeux et de ne plus voir ton visage
et c'est encore pire si je t'avoue que je ne vois plus aucun visage
des fois je fais comme si j'aimais encore juste pour avoir une émotion à l'intérieur
l'infinie tristesse mes désespère moins que le vide qui a pris ta place

j'ai toujours des phrase pathétiques qui jaillissent dans mon esprit malade

et la rage et le désir dur et violent pour tout ce qui brûle
comme lécher sous l'orage la jolie chatte d'une fille qui ne serait surtout pas faite pour moi
prenez moi et oubliez moi dis-je
je suis une défaite et une tempête
le chien enragé au bout de la laisse

quelque part vit une femme qui ne verse pas de larmes pour moi
et je ne pense ni à elle, ni à sa petite culotte trempée d'amertume







lundi 17 octobre 2022

la vie est une laisse

c'est samedi, la nuit, et je suis cuité
en moi, encore le feu
les jeunes filles passent dans la rue, la culotte légère, 
les garçons chassent aussi, la bite en avant
je suis dépassé, d'une autre époque
les regards sont parfois craintifs, gueule cassée et regard fou effraient la jupe courte
le monde aussi brûle
mais j'espère qu'il me survivra
je n'arrive pas à me poser
je vis en déséquilibre et j'adore ça, j'ai la rage du boxeur qui nie le combat de trop
toujours besoin de plus
il ne faudrait pas que je touche encore à l'alcool mais je l'ai fait, alors
j'ai encore soif
ce soir
des rires, 
et aucune mouille à avaler d'une langue avide
en moi coulent des rivières d'amour, des fleuves de désir, tout ça
pour remplir des océans de folie
société étrange où je n'existe pour personne, seul, je vois vos vrais visages sous vos masques
chien fou désespéré
la vie est une laisse, le destin un collier, je suis sur que quelque part, la beauté vit encore
je dois y croire pour faire taire le désir de tuer
la règles du jeu est simple, nous perdons tous la vie
les mots sont la délivrance de l'âme
mais rien ne surpasse ma main entre de jolies cuisses humides
je songe à te supplier de me montrer ta jolie chatte pour oublier que
Dieu a joui dans mon cul, ainsi ai-je appris cette vérité : l'existence est le viol de l'innocence
j'ai fini par me prendre d'affection pour cette obscurité qui me noie,
inutile de regarder en arrière
sur le visage de l'amour, mon foutre a séché depuis longtemps

samedi 15 octobre 2022

Quelque chose de brûlant

tu es entrée dans le bar tabac pas loin de chez moi
et j'étais là, à boire un chocolat chaud, alcoolo dingue en quête de rédemption
et comme il y a 20 ans dans la discothèque sur la petite place,
quand je draguais la fille du vestiaire et que tu l'as effacée pour toujours
en te pointant à côté de moi, juste comme ça, sourires ironique et ton regard...
... ton regard qui dit vit et meurs pour moi, tu auras la chaleur et la souffrance !
là, dans ton manteau noir et blanc, aussi facilement que la première fois,
ta beauté a happé toute mon essence, et je ne sais meme pas
si c'était vraiment toi, mais je sais bien que ça ne pouvait être que toi
et ton pouvoir sur moi
et tous les souvenirs de cette nuit là, tes rires et la folie qui brulait dans tes yeux noirs
tes cheveux coiffés en nattes indiennes
et voix chaude comme le désir 
tout m'est revenu en plein face, comme si Dieu venait de me gifler pour me réveiller
et tout m'est revenu
merde, j'étais à nouveau dans ma voiture pourrie, glissant ma langue d'idiot du village dans ta
bouche de feu
c'est pour des filles belle comme toi que je suis resté barge et seul, pour qu'elles puissent
m'emporter quand elles passent près de mon âme
et j'écris sur ces nuits là et j'ai
cette haine de moi, manquant trop de confiance pour te rappeler une fois le jour levé
merde, tout ce temps à me flinguer dans l'alcool, diverses dépressions et rejet de moi
avec tout ces conneries,  j'ai oublié ton prénom, mais je sais encore comment tu embrasses
le gout de tes baisers... un morceau de paradis sur mes lèvres
et tu parlais, cambriolages de pharmacie et autres moyens de survie, 
et tu parlais de ton enfant que tu protégeais comme une louve
et ta voix disant que tout ça devenait chaud, trop chaud
tu es cette lave qui coule dans mon coeur pour le réchauffer
tu es une justification de ces flammes qui me dévorent
tu es une aventure et un océan furieux
tu m'es précieuse et pour toi je ne suis rien
et tu as dit bonjour et je ne sais mème pas si tu m'as reconnu
et putain
t'es toujours aussi belle, déesse à l'attraction magnétique 
tu le sais si bien, les hommes sont tes jouets et t'appartiennent
et en moi
toujours le mème désir viscéral pour ton joli petit cul
(te lécher de haut en bas dans tous les sens, et tout le reste)
et tu as disparu dans ta voiture noire
et quatre jours après
l'envie de toi refuse de s'éteindre
le prix à payer pour avoir laissé passer la chance incroyable que tu m'avais offerte
en riant
tu m'aurais sans doute brisé, j'aurais du te laisser faire

mardi 11 octobre 2022

Immonde parodie du divin

Il était une fois une meilleure façon de mourir
il était une fois une folie douce lovée dans des bras chauds
il était, une fois, mais depuis il n'est plus rien
et voilà comment je me couche, brisé en deux par ce cerveau qui tourne en boucle
oh, tu voulais crier
oh, tu voulais hurler
et ta main a effleuré les étoiles et tes doigts ont plongé dans des chattes merveilleuses et brûlantes
je me souviens de moi debout dans un couloir en train de dire à la brune à genoux
"lèche mes couilles"
et elle s'exécutait, la bave aux lèvres
oh, tu voulais danser
et les putains n'étaient jamais assez belles
et tu étais une ordure et un lâche
et maintenant les putains dorment près d'autres salauds et tu es seul
mais il existe un soleil qui ne brûle que pour toi
quand bien mème tu t'obstines à t'enrober d'ombres
tout ça c'est de la peur
et un soupçon d'amertume
et tous les mecs autour de moi pourraient se taper n'importe qui quand il s'agit de baiser
mais moi, il me faut toujours un truc en plus, mème s'il devait s'agir de
déflorer un cul 10 minutes contre un mur gris dans une nuit sale
                                                    de la beauté physique et une étincelle dans les yeux et le
sourire
          quelque chose qui m'enflamme
ça ne me rend pas plus classe, ou quoi que ce soit de mieux, juste plus seul
et donc étrangement anormal aux yeux d'une société de mensonges
oh, ma poésie n'est que de la frime, trop timide, je manque tellement de confiance en moi
je n'ai nulle affinité avec la réalité
les relations humaines sont un brin complexes je l'avoue et
c'est con, je ne bande pas si je dois payer pour l'étreinte
mais souvent, j'ai du réglé un prix après l'étreinte, la cicatrice que laisse l'amour n'est jamais gratuite
nous ne sommes jamais que des fous destinés à disparaitre ce qui
explique mon dégout du raisonnable
immonde parodie du divin, mon âme est corrompue et mon coeur est impur,
Nul Dieu ne mérite de mourir pour mes péchés

jeudi 6 octobre 2022

l'esclave se prétend libre car survivre nécessite de croire qu'il existe une issue de secours

bien sur que je suis fou, les gens normaux sont tellement tristes

Je les approche parfois, ils sont tous engoncés dans leur petits soucis du quotidien
la baguette de pain à acheter, les enfants à récupérer à l'école, la collègue de travail tellement
hypocrite...

le monde est violent, terriblement violent, mais on dirait que leur vie se résume
aux trajets maison/travail avec  un crochet par le supermarché, par chez la nounou
et en dessous,
bien sur que les désirs vibrent, chacun rêve d'une autre femme, chacune rêve
d'un autre mari

si on gratte, tout n'est que vernis

je ne suis pas différent d'eux, sauf que dans bien des cas je suis ce qu'ils n'osent pas être
et j'imagine que c'est pour cette raison que la plupart d'entre eux me déteste

en tout cas, c'est pour cette mème raison que je n'ai jamais souhaité leur ressembler

je suis un esclave
-comme eux-
mais dans le miroir, je prétends être libre, 

et parfois, je me crois