mardi 23 janvier 2024

Si j'étais Taylor Swift

Il était trop tard pour regarder un film et trop tôt pour dormir, 
on était dans le couloir, elle a demandé, qu'est-ce qu'on fait ?
et comme il existait cette communion entre nous - celle qui rend un amour unique -
nos regards se sont allumés ensemble

Pendant plusieurs heures, on a baisé comme des chiens
peaux collées, sa chatte rivé à ma bouche, son corps implorant ma queue tout au fond,
caresses qui claquent et font rougir l'épiderme, mots qui asservissent où qui disent l'amour
cris qui chantent le désir qui se satisfait

Mouille, foutre et âmes se mélangeant, voila la perfection du divin plan
bordel !!! quoi de mieux pour tuer le temps qui passe et se prétendre immortel que de faire jouir
et jouir ?

Le lendemain,
Elle dormait encore quand je pars au boulot et du temps de midi, 
je l'appelle et elle dit :

- c'était trop bien hier soir, on recommence ce soir !
ce n'était pas une question et il m'arrive de me montrer docile, surtout quand il s'agit 
de reprendre le sauvage rodéo

- tu sais comment m'attendre ?
- Oui, à poil sur le canapé avec une plume dans le cul !

dans l'après midi, tandis que je chargeais  nombre de colis sur des palettes de bois,  arpentant
un entrepôt de béton et prostituant mon âme
dans la nécessité de gagner de l'argent pour se nourrir, surgit le souvenir que je possédais chez moi
une grande plume d'indien d'Amérique.

En conséquence, ton serviteur n'étant pas 
le dernier pour la connerie,
il 
attendit patiemment sa bien-aimée le soir venu, 
comme promis,
lumière éteinte,
à poil sur le canapé 
avec une plume coincée entre ses cuisses
c'est dingue ce qu'on peut faire par amour, 

Lorsque sa belle eut appuyé sur l'interrupteur du salon de sa main aux ongles parfaitement peints 
elle ne put s'empêcher d'éclater de rire
avant de faire une photo pour immortaliser l'instant.  
(Puis on a mangé, et ensuite, on a baisé à nouveau)

Certaines choses devraient à jamais rester dans la sphère privée mais faisant fi de tout principes
ma déesse envoya la photo à une amie proche, un jour que celle-ci n'était pas bien
et sans que je ne le sache, l'amie proche mais néanmoins un tantinet traitresse l'envoya
à un autre ami tout aussi proche, qui lui, magie d'internet, la transféra à tous nos potes
proches ou moins proches
et c'est ainsi que quelques temps plus tard, 
nous débarquâmes ma douce et moi à un anniversaire où je ne connaissais
que la moitié des personnes présentes et où ... je me trouvais en fond d'écran sur la télévision
le cul à l'air et emplumé


C'était l'anniversaire d'un ami, mais ce fut aussi ma fête

Je n'ai pas trop mal vécu la soirée car au vu de certaines déclarations et regards féminins
il apparaissait que j'étais doté d'un postérieur somme toute, assez attrayant
mais je n'ai jamais oublié le prix qu'il faut parfois payer quand on lutte âprement contre le quotidien qui
use le couple

L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais
on a les amis qu'on mérite 
une fois redevenu célibataire,  l'un d'entre eux se délectait de
de demander son email à chaque fille
que je tentai de draguer en boite de nuit ou au comptoir d'un bar en lui promettant de lui envoyer
cette photo si elle le lui donnait. 
Bien sur, les demoiselles en question, dont certaines n'ont pas parlé plus de cinq minutes avec moi, ont accepté à chaque fois
(sinon ce ne serait pas drôle hein...)

qu'on fasse de la phrase qui suit mon épitaphe :
Au jour d'aujourd'hui, il existe à Clermont-Ferrand, un nombre indéterminé 
de femmes 
qui ont accepté de recevoir une photo de moi le cul à l'air et emplumé !

(Faut pas que je me la pète non plus,
si j'étais Taylor Swift, nul doute que la presse people consentirait à payer ce cliché
au moins 100 000 dollars...)















lundi 15 janvier 2024

Poème de mauvaise foi

Je sors accueillir le livreur qui m'apporte la bouffe pour le chien

en tong et sans chaussettes, avec les reste de neige dans l'allée
je me prouve sans effort que l'humanité occidentale n'est vraiment plus adaptée à
la vie sauvage

La mort finit par venir et tout ça ne rime à rien, souvent je songe que
je préférerais avoir encore des poils sur le tout le corps et manger des bananes dans des arbres
qui pousseraient sur une terre qui n'aurait connu ni le diesel
ni Adolph Hitler

nous avons tendance à nous croire supérieur aux animaux
mais pas plus la mouche qui se nourrit d'excréments que l'orang-outang
dont le mode de vie nuit à vos exploitations d'huile de palme
ne tuent la planète, contrairement à cet être que nous nous obstinons à appeler humain
sans aucune raison valable

pense aux femmes et oublie qu'ils vont tout détruire me dis-je il est trop tôt pour broyer du noir
nous ne sommes que lundi
et tu n'as toujours pas pris ta douche à 13h36
(le télétravail combiné au célibat autorisent ce genre de facétie)

En ce qui concerne les femmes, elles
ont régulièrement du sang entre leur cuisse, les hommes, eux, en ont sur leurs mains

bien sur, j'extrapole, quand elles prennent le pouvoir, les femmes ne sont pas plus douces
que les hommes. 
c'est l'âme humaine qui est corrompue et moi qui ait une certaine faiblesse
envers les femmes, ce qui me rend partial

Les femmes sont étranges, elles ont des principes qu'elles n'appliquent jamais dans leur vraie vie
par exemple, elles peuvent se montrer d'une fidélité absolue envers un homme qui les prend en cachette et ne quittera jamais son épouse pour les marier
ou
quitter un hommes qu'elles considèrent trop gentil afin d'être libre de trouver celui qui saura les briser en un million
de petits morceaux gris

Les hommes, eux, savent ce qu'ils veulent, et c'est rarement une épouse.

c'est plutôt...
... plus de grosses voitures, plus de femmes, plus d'alcool, plus de drogues et surtout plus d'argent
pour s'offrir tout ça

heureusement, si les hommes savent ce qu'ils veulent, les femmes les plus douées savent les
en dissuader
c'est étrange comme un homme qui se voulait libre se retrouve vite enchainé par une bague

étrange mais tellement commun

je suis toujours resté hors de ce système là, mais ce n'est pas ma faute, mon visage et ma folie
personnelle ainsi qu'une certaine lâcheté en sont la raison principale me semble-t-il

malgré tout, il est arrivé qu'une fois une femme me dissuade de trouver ce que je cherchais
Elle était magnifique, remplie de douceur et quand elle laissait son désir s'exprimer, c'était 
une baiseuse hors pair mais
une fois qu'elle m'a eu à sa botte, elle est partie se faire détruire par d'autres types bien moins honnêtes que moi,
étrange comme quelqu'un qui vous a vanté les mérites d'une petite vie à deux au salaire minimum
peut finir par changer d'avis quand elle en découvre les inconvénients

Ceci dit, peut-être qu'elle a eu ce qu'elle méritait, à moins que ce ne soit que ce qu'elle désirait,
mais moi je suis toujours dans l'attente
qu'une autre me dissuade de trouver ce que je n'ai toujours pas eu.

La vie est injuste et moi, de mauvaise foi, mais il suffirait qu'une petite chienne se mette à genoux
devant moi et qu'en faisant glisser ma braguette vers le bas, elle déclare en riant,
- ne t'inquiètes pas, moi je sais faire battre le coeur des mâles- 
Je suis un homme aussi facile que les autres, il suffit donc d'un rien pour que je devienne trop gentil
et qu'aussitôt je cesse de faire un drapeau de mon âme en lambeaux

Dieu est mort sur sa croix en nous laissant l'illusion de l'amour infini
un putain de cadeau empoisonné !









jeudi 4 janvier 2024

ma tête entre ses cuisses

immobile, ça ne me va pas, quand j'ouvre les yeux, j'veux tracer la route
trop de déserts dans des yeux pas verts
faut que j'ouvre l'esprit de mon destin, besoin de cash et de fuir la fin du monde
sous ton sein j'me cache, je pourrais aller la voir la fille qui dit qu'elle a la plus belle vulve
qui soit
sans jamais me la montrer, je fouetterai son cul de salope et je suis sur qu'elle
sourirait d'aise et déciderait de me briser une autre fois

tu sais c'est jamais facile quand on t'a marqué l'âme au fer rouge
je suis né ici, c'est une bonne raison pour mourir ailleurs
sur ton sein ma morsure en dédicace, mes doigts sont des serres de rapaces, 
mes canines de vampire inspectent ta carotide lasse
ta peau se fait rivage où s'échouent mes vagues angoisses
nous sommes devenus étrangers à l'amour, c'est la moiteur qui nous lie

c'est là juste là disait la brune, quand tu lèches ce point sur le coté de mon clitoris
et quand ça vient, faut que je  pose la main sur ta tête et que je la serre entre mes jambes, à chaque fois !
c'est comme ça que je pars

ma tête entre ses cuisses,
des éruptions de lave dans ma bouche
et pour d'autres, de la bave au coin des lèvres
chaque victoire excuse les mois de solitude qui l'ont précédée
chaque femme dans mes bras est un rêve de gloire qui prend vie

le meilleur moyen d'embellir vos jours :
ne laissez jamais vos nuits mourir d'ennui














lundi 1 janvier 2024

Les clowns (poème pour tout ce qui hurle sous ta peau)

dans son regard rempli de flammes vit tout ce qui hurle sous sa peau
toujours en train de rire, Elle affirme que les clowns sont souvent tristes en réalité
mais je ne la crois pas vraiment
je suis persuadé que les clowns se nourrissent du bonheur qu'ils font naitre dans les yeux des autres
et que la plupart du temps, cela leur suffit

le reste, sous le maquillage, n'est que le résultat de l'existence
les larmes ne nous définissent pas, seuls les rires comptent
(puisque le temps se charge de sécher les larmes)

j'étais clown moi aussi et
pendant un moment, j'étais avec une
femme qui voulait toujours être triste parce-qu'elle croyait qu'on l'aimerait si elle souffrait
je couvrais de rires quelqu'un qui s'abreuvait de douleur 
on donne parfois son amour à des gens qui veulent pas être sauvé

Celle-là est différente
elle croit que rire la protège, mais rire c'est ce qui libère
c'est pour ca que ceux qui veulent nous contrôler commencent par tuer nos rires en premier
seulement la liberté à un prix et c'est souvent la solitude

on peut être seul(e) dans les bras d'une autre personne
on peut être seule quand ton homme n'est pas là pour te lécher la chatte contre un mur le premier
Janvier
mais on peut être seul(e) et décider de vivre
décider d'enflammer le monde à chacun de ses pas
laisser l'électricité courir le long de son épiderme et devenir l'électrochoc dans chaque
regard que l'on croise
tu peux être ce que tu désires, beauté parmi les beautés, ivre d'amour dans un monde de désolation

tellement plus belle que ceux a qui tu t'abandonnes
ne marche jamais les yeux baissés et laisse-les mourir pour toi
ils te voudraient esclave, sois leur reine !
nourris-toi de leur substance et abandonne-les exsangues sur le goudron
tu es ce qui brille, souviens-toi que tu es aussi ce qui brûle

dit-celui qui tant de nuits brûlait d'écrire son prénom avec ses ongles sur la blancheur de ta peau

ceci est un baiser que je pose sur tes lèvres rouges sang