lundi 26 mars 2012

Il est quatre heures du matin et j’écoute Shaka Ponk

Il est quatre heures du matin et j’écoute Shaka Ponk
La rue est calme, la semaine reprend ses droits dans
quelques heures,
bien sur je ne dors pas, l’esprit
noyé dans ma folie,
le corps démoli par le weekend

Je ne sais pas pourquoi, mais une histoire
remonte des méandres de ma mémoire
embrumée par l’alcool de trop de nuits

A quelques années d’ici,
dans une soirée avec cinq ou six participants
bien souls pour la plupart
Il y a ce gars, (je le connais on a déjà bu ensemble)
Il me dit :

        Je sais que toi aussi tu as couché avec cette fille,
        elle t’a demandé
        comme à moi de jouir sur son cul et de tout prendre
        dans ta bouche pour lui remettre dans la sienne
        en l’embrassant ?

        Wow je réponds, tu as fait ça ? Non moi je l’ai prise
        par les cheveux et je lui ai dit que j’allais la baiser
        comme une pute et je me suis contenté de le faire.

Quelque mois après la fille m’avait avoué que ma manière
de procéder lui était apparue, je cite, « plutôt intéressante »

Quand à mon copain, il ne m’a plus jamais parlé d’elle, ni de toute
éventuelle conquête que nous aurions pu avoir en commun,
va donc savoir pourquoi !

Il est quatre heures de matin et je ne sais pourquoi
ce souvenir précis s’impose devant ma page blanche
Mais je me dis que c’est bon signe, à cette heure de la nuit,
de ne pas penser à mourir par le suicide
de se rappeler cette fille,
(elle écrivait des poèmes et ses cheveux
se collaient autour de ses yeux verts pendant l’amour)

Ça signifie que j’ai de nouveau besoin
d’adrénaline
et d’amantes folles, de quelque chose de plus
intense,
me mettre en danger devant les flammes

                dévorer chaque seconde et mourir d’avoir trop vécu,
                         c’est ce que font les héros, non ?

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