jeudi 30 décembre 2010

Comme un chien sur une route froide

Tu connais les routes froides
Et les hivers
        interminables

Comme un bloc de pierre
Accroché à tes pieds ta
Solitude t’empêche de nager
Tu voudrais hurler
Mais tes poumons sont
        noyés

Le temps a passé et la mort
Approche à grands
        pas

Tout ce sang versé sur le chemin
Tout ces mots
Tous ces cris
Toutes ces fois où tu as voulu
        mordre

Tu baisses la tête et tu attends
Il faudra bien
Que renaisse en toi cette envie ce
        besoin

griffer jusqu’au sang,
le visage de ton
        existence

La lesbienne et le pornographe

Nous sommes au restaurant,
La lesbienne et le pornographe

La même âme
Le même cœur
La même folie

Nous parlons poésie et du joli cul
Des russes aux yeux verts

« Tu sais dit-elle j’aime aussi les blondes maintenant »

Je n’ai rien contre l’idée.

mardi 28 décembre 2010

Lorsqu’elles partent

Il coule du sang de ton regard
On a violé ton âme
Dévoré ton cœur en riant
tu te demandes
Ce qui te rend fou
Tu connais les réponses
Tu refuses de les entendre
Tu cloues ton bonheur
Sur la porte de ton enfer
Personnel
Le room « sévices » t’apporte
tes souffrances sur un plateau
D’argent
Tu voudrais courir au bout du monde
Mais là bas aussi,
Tes larmes videront tes veines

vendredi 24 décembre 2010

Ne me laisse jamais

Ne me laisse jamais

Trouer ton bonheur
Déchirer ta passion
Pisser dans la bouche
De ton amour

Je suis de ceux qui cassent
Tout
De peur
De tout
Perdre

Ne me laisse jamais

Courir loin de toi
M’évader
M’enfuir
Et si je dois hurler
Alors couvre ma bouche
De tes douces mains

Je suis de ceux qui passent
loin de tout
de peur
de se brûler
s’ils se laissent approcher
de trop
près

jeudi 23 décembre 2010

Souffrance et passion

Tu éclates continuellement ton cœur
Sur le mur de leurs désirs.
Tu choisis avec circonspection
Ceux qui te briseront

Souffrir c’est ta drogue,
Tu suces sur des banquettes en cuir
Ce que tu avales a le gout amer du chagrin

Tu me demandes de t’aider
Mais le problème c’est ta tête
Qui refuse de réfléchir
Et ton cœur
Qui confond souffrance et
passion

Tu suces sur des banquettes en cuir
Ceux que tu avales se nourrissent de toi

Et tu les laisses
faire

Caresser ta bouche

Je pourrais parfois venir
Embrasser ton cou,
Caresser ta bouche
Te dire que je t’aime
Mais tu me connais,
Je déteste mentir

mercredi 22 décembre 2010

Le souffle chaud d’une putain sur le bout de ma queue

Il arrive que la solitude noie mon cœur
Mon âme et mes yeux

Emporté par le besoin d’une autre
Je me demande si je pourrai
Simuler le grand Amour
Comme si de rien n’était
Avec une qui, jour après jour
Resterait une inconnue

Où si parfois, j’aurais besoin
Du souffle chaud d’une putain sur le bout de ma
queue
Pour tenir le
coup

Cher Monsieur Dan Fante

Cher Monsieur Dan Fante,

Je ne prend pas la plume pour vous ennuyer
Avec ce que j’écris où mon évident manque de
        talent,
Mais pour vous remercier
Pour toutes les fois,
Où vous posez sans tricher
Vos tripes sur le
        papier
Avant de vomir votre alcool et vos souffrances dessus
Pour ensuite colorier le tout avec le rouge du sang
        versé
Dans les rues grises de L.A à New York,
Dans des amours
        impossibles
Sous la pluie froide ou le soleil insensible,
Sur des canapés crasseux ou des sièges en cuir
Pour toutes les fois où votre rage et votre obstination vous
        poussent
A graver sur la page blanche chacune des entailles de votre cœur
ces moments où la vie vous a découpé en morceaux saignants
Avec un scalpel rouillé à la lame émoussée sans aucun
        états d’âme

Vous ouvrez la route selon votre désir
parfois à coup de
        machette,
Parfois avec la précision d’un horloger suisse
        sobre,
Nous goutons votre sang et
Vous nous enseignez le
        courage

D’autres viendront grâce à
        Vous

mardi 21 décembre 2010

Laissez les Putains danser sur mon cadavre

Laissez les Putains danser sur mon cadavre
Piétiner mon corps froid de leurs talons noirs
Comme cette obscurité où je me suis abimé
Laissez les chanter la victoire
Tant pis si elles ont dépecé ce qui fut moi
Dévoré mon cœur
Griffé mon âme jusqu’au sang,
Avec leurs ongles rouge comme cet enfer
Où je brule si souvent

Laissez les Putains danser sur mon cadavre
Pisser dans cette bouche morte qui plus jamais
N’embrassera leurs culs parfaits
Ne mordra le creux de leurs épaules
Ne prononcera les secrets mot de passes
De leurs cœurs enfiévrés

Laissez les Putains danser sur mon cadavre
Jusqu’au petit matin
quand leurs yeux brilleront de mille feux
Dans le soleil levant
Comme brille mon âme de putain
Quand elles me parent de leur amour fou
Incendiaire et
destructeur

Ta quète

Ils te veulent tous,
Affamés de ton cul de ton corps
Souple et chaud

Ton regard n’est que flammes
Qui les consument
Toi tu marches
Reine de ton monde

Et parfois tu viens
T’accrocher à mon bras

Tu danses dans la rue
Et tu chantes,
Personne ne chante aussi faux que toi
A part moi peut-être

Tu ris et tu déclares
Que ce que tu fais n’as pas d’importance
Que ce que ce qui compte c’est
Que tu sois avec moi,
Mais tu n’es pas avec moi

Femme de personne
Tu appartiens
A tous ces regards brillants,
Qui enflamment tes reins,

Il est si bon pour toi d’être désirée

Tu sais ce que tu veux
Tu l’auras et moi
je ne suis qu’un minuscule diamant
Posé sur le chemin de ton Graal

Lâcheté

Sur le bord de ma route, j’abandonne
doucement ton cœur blessé
de peur qu’il rende son dernier souffle
au creux de mes mains
d’assassin

Se réveiller

De ce cauchemar qu’est ma vie,
Je ne suis plus effrayé à l’idée
De me réveiller

Viscéral

Chercher le feu

Viscéral besoin de se consumer

Un peu plus d’Amour

Il nous faudrait un peu plus d’amour
Pour clouer au mur les nuits sombres
Le froid
Un peu plus d’amour
Pour apaiser la folie
Recoudre nos veines
Recoller nos cœurs
Un peu plus d’amour
pour colorer le gris de nos amours
un peu plus d’Amour,
pour nous,
si fatigués
d’hésiter

lundi 20 décembre 2010

La Putain Folle

La Putain Folle écrivait de jolis poèmes lorsqu’elle a commencé à vendre son cul
un bon prix un soir elle est venue s’asseoir sur mon lit avec ses yeux verts et ses sourires à la
fraise « je ne t’aime pas » a-t-elle déclaré « je te donne juste ce dont tu as besoin » et
lorsqu’elle a voulu partir je l’ai prise par les cheveux « tu es ma pute et tu vas m’obéir » j’ai
ordonné ses yeux verts se sont allumés et elle s’est agenouillée devant moi plus tard elle a
dit « c’était une façon très intéressante de le faire » puis un autre jour elle a rougi quand
elle a su que je savais depuis le premier soir pour tous ses amants et pour le feu à son
cul de Putain Folle et comme ça ne me touchait pas elle a eu encore envie de moi alors dans
une salle de bains j’ai claqué fort ses petites fesses et ses yeux une fois de plus ont brillé car
elle adore ça et je ne l’ai plus revu pendant deux ou trois ans puis j’ai reçu un courrier où elle
disait qu’elle n’écrivait plus de poèmes mais qu’elle aimait sa vie

Deux jours que je pense à elle bien que je sois persuadé qu’elle est folle

Bien sur que je rêve d’une fille comme toi
Avec ton sourire
Et peut être ton regard,
Tes cheveux longs,
Et ton désir de
Briser les vitres de ma voiture
A coup de talons

Un rire dans le vent d’hiver

Voici venir le temps de la folie,
Se ronger les veines
Pour que jaillisse la vie,
Et que la mort nous emporte

Voici venir le temps des sourires
Des caresses
De la joie
Du vent dans les cheveux,

Toi et moi
Toi et moi
Oui,
Voici venir le temps de toi et moi
Mais qui es tu ?
Un rire dans le vent d’hiver ?

En attendant

Je sais que je suis instable,
Dévoré par la fièvre
Le feu,
Prêt à tout pour un peu
D’aventure,

Evidemment, je ne crois plus
A l’amour,
Même si l’Amour,
C’est de la folie à l’état pur
Et que la folie,
C’est môn sang, mon cœur et mon âme

Surement que tout ça finira
Un jour ou l’autre,
L’âme se libère des chaines
Le cœur cesse de battre et
Tout peut recommencer

En attendant
Aussi tard que je veille
La nuit ne m’apporte pas la paix

Entre nous

Tous ces regards
perdus
Tous ces rires
envolés
Tous ça n’a donc servi à
rien
Tenir nos mains comme on tient à
la vie

Florilège 141

C’est arrivé ce matin dans la boite,
Une revue de poésie
Classe,
Renommée
Un peu de mes mots et ma folie quelque part
A l’intérieur
Wow j’ai dit, c’est donc ça, la première fois

Parfois le vent souffle dans le sens du courant

Au bar

Nous sommes au comptoir
L’alcool et les rires se déchainent
La lumière jaillit
Les dieux nous offrent un peu de gaité
Dans la nuit,
Nous en abusons

dimanche 19 décembre 2010

La blonde au comptoir

Tes cheveux blonds coulent sur ton dos
Soulignant la cambrure parfaite
De tes reins,
Le sol s’embrase lorsque tu marches,
J’aime ton visage, le son de ton rire
La manière dont tu regardes,
Le feu dans tes yeux,
Ta dureté à fleur de peau
Il doit être si bon de t’allonger
Et de tuer tes démons à coups de caresses

samedi 18 décembre 2010

Ces ombres en moi

ces ombres en moi sont comme un vent de folie soufflant
sur le régulier battement de ton cœur je sais que jamais
tu ne pourras imaginer poser tes mains sur mon visage
ma démence t’effraie bien que je puisse sans doute dévoiler
des parties de moi dont tu ne soupçonnes même pas l’existence
mais je ne laisse plus personne approcher chien fou je me
contente de ronger ma laisse et d’aboyer ce qui est mieux pour
ma santé mentale tandis que toi tu cherches un amour au visage parfait
en oubliant toute les fois ou tu t’es consumée pour ceux qui te l’ont
promis toutes ces fois où stupidement tu les as
crus et c’est parfois étrange pour moi de t’entendre parler
de tous ceux qui t’ont brisée jamais de ceux qui t’ont
offert des rires et des cris de plaisirs sous les étoiles,
comme si cela ne t’était jamais arrivé comme si tes
yeux verts n’avaient connus que les larmes

vendredi 17 décembre 2010

Recroquevillé contre un mur

Recroquevillé contre un mur
En tête à tête avec ton ombre
La folie danse au creux des tes mains
Tu voudrais ronger tes veines avec les dents
De tes ongles arracher ton âme de ce corps
brulé par les moyens dont tu uses pour fuir

De ton cœur il ne reste rien sinon
Un trou noir
Là où la balle perdue a traversé
Pas même une cicatrice pour te souvenir
De tes amours

Cela n’a jamais été facile
Toutes les fois où tu es tombé
Les ailes en flammes,
Toutes les fois où tu es reparti à l’assaut
Des murailles
C’était un pari,
Dangereux et fou
Croire que tu pourrais finir autrement

A trop embrasser le feu,
Tu t’es réduit en cendres grises et
maintenant
Recroquevillé contre un mur,
Ton ombre ne te reconnait plus

Jolie fille

Je sais que ça n’a pas été facile pour toi
D’arriver là
Et de tenter de préserver tout ce
Qui était toi,
Toi aussi tu as payé le prix,
Mais tu devrais voir ta manière de marcher
Ils se retournent tous sur ton chemin,
Tu as des étincelles au bout des doigts
Chacune de tes caresses
Provoque un incendie
Ton sourire est assassin
Il les fauche en plein vol,
Ta beauté
C’est ton pouvoir
A toi d’en user selon ton bon vouloir

Avec le temps

Avec le temps tu as fini par comprendre
Que vivre c’est avaler
Un bol d’acide
Le sourire aux lèvres
Tu as couru si vite
Et pourtant,
Tu as fini abattu en plein vol,
L’aile en flammes,
Bien avant la ligne d’arrivée

Tu devrais verser des larmes,
Tu ne rêves que de recommencer

Un mur de briques tout sourire

Tous les matins
Trouver une raison d’ouvrir les yeux,
Rien qui troue la solitude
Ce téléphone qui ne sonne jamais
Pas un amour
Une route droite avec un mur de briques
Rouges
Qui sourit tout
Au bout
Foncer
Foncer
Foncer
La seule chance de passer à travers

La jolie rousse

Trop de drogues dans tes narines ma chérie
Je ne suis pas sur de savoir si ce soir
Tu es envie de moi ou juste de la première queue
Qui passe
mais je veux bien lécher tes seins
et ta chatte
M’enfoncer en toi
Sans même chercher la réponse
A cette question

jeudi 16 décembre 2010

Ta préférence

Tu es là étranglé par ta Vie
Un sourire étrange sur tes lèvres
Tu ne te reconnais pas dans le miroir
La folie coule de ton regard et
Nul ne sait où va ta préférence

avoir un flingue
Appuyé sur ta tempe et
suffisamment de tripes
Pour libérer la balle qui fera gicler
Ta cervelle et toute la fièvre
Qui ronge ton
Âme

Ou

que tes mains et
Ton cœur
Cessent enfin de
trembler

mercredi 15 décembre 2010

La victoire

Une fois encore
Je suis à terre
Bien sur que j’ai fait les mauvais choix
Pris la mauvaise route
Le mur est là
Briques rouges,
Béton,
Je n’ai que mes mains pour taper dessus
L’espoir s’en est allé, en compagnie
De mes catins
De mes amours
Et des autres filles aux regards fiers
Il y a bien eu un moment ou deux
Où j’ai cru tenir la victoire par ses longs cheveux noirs
Mais ce n’était qu’un ou deux coups de poignards de plus
dans mon sourire

Décision

Bon d’accord
Dis-je aux Dieux et aux Déesses,

Je vais arrêter,
D’en chercher une raisonnable
Qui voudrait une vie normale
Et aussi, je cesse d’espérer en trouver une
Qui puisse me sauver, me comprendre, m’apprécier
Pour ma grand sensibilité et ne m’en voudrait pas
De n’avoir aucun talent pour
La cuisine, le ménage, le bricolage, la poésie, le repassage

Et je vais me consacrer
Comme toujours
Aux putes, aux cinglés, aux dépressives, nymphomanes, menteuses
Droguées, chieuses, salopes, exhibitionnistes, et autres
déjantées en tous genres,

C’est toujours plus simple avec celles là

Ton sourire n’existe plus

On était que des enfants,
Dans la cour de récréation
Mais toi
Tu crevais déjà sur place
Rongé par une maladie
Cruelle et impitoyable
Comme le cœur des grands.

On était que des enfants
Et toi
tu disais que j’étais ton ami
Tu m’as offert ton plus beau trésor
Une voiture rouge aussi grande que ton coeur
Et moi je n’ai pas su le protéger
De la convoitise des grand,
Déjà je décevais ceux qui m’aiment

Tu étais mon ami,
Et tu crevais sur place
Le sang brulé par la maladie
Pas un enfant ne devrait
Mourir
Et surtout pas ainsi.

On était que des enfants
Mais moi je n’ai jamais su
Te remercier pour ton amitié
Ni même en être à la hauteur

On était encore que des enfants
Quand la maladie a eu ta peau
Et je n’ai jamais su te remercier
De l’importance que tu m’as donné
Toi mon ami
Qui ne seras jamais grand
Toi dont le sourire
N’existe plus
Que dans le souvenir de ceux qui t’ont
Aimé

Je ferais mieux de me branler

Tu es si belle jolie fille
Tous te veulent
Moi aussi
Mais je sais
Que je ferais mieux de me branler
Plutôt que de t’aimer

Tu as des dents de requins enduites
De venin d’araignée
Tu pourrais me dévorer sans t’en rendre compte,
Par jeu ou par plaisir

C’est sur,
Je ferais mieux de me branler

Les anciennes

Je me demande où sont passées
Les fantômes de toutes ces filles,
Je veux dire celles qui disaient m’aimer
Moi qui ne pouvait les aimer.

Il y avait celle qui aimait le faire la lumière
Allumée, les fenêtres ouvertes
Pour les voisins
Celle qui venait d’emménager avec
Son fiancée et moi qui lui faisait
Traverser l’appartement à quatre pattes
L’amour sur la plan de travail de la cuisine
Celle qui n’avait jamais été attaché
Et les autres…

Elles mouillaient pour moi
Elles disaient m’aimer
Moi
Arrogant et fou
J’agissais comme si cela ne valait rien.
Je leur conseillais d’en aimer un autre
Elles disaient qu’un jour
Je pleurerais pour elles

Elles avaient raison,
Ce jour est arrivé.
Toutes ont un amoureux
Et moi je m’endors dans les bras
De la solitude
En pensant à personne

Le perdant

Les putains ont fini par avoir ma peau
Et mon cœur
Et mon âme

Elles ont paradé un instant
Puis m’ont oublié

C’est toujours ainsi
Le perdant quitte le jeu
La queue entre les jambes,
La tête basse

Et merde

Et merde dis-je en me réveillant,
Les murs de ma chambre ne sont toujours pas
bleus

mardi 14 décembre 2010

La Chance veille aussi sur les mouches

Il y a des nuits d’été où mon côté
Bouddhiste
Me retient de tuer la mouche sur le carreau
De la fenêtre
et ce soir c’est l’hiver,
je suis seul,
personne ne me tient chaud et je
suis
persuadé que les tueurs d’insectes
ont des femmes dans leur lits

Samedi soir

Ton sourire
douceur et tendresse

Une délicate caresse sur mon épaule
Un éclat de magie dans tes yeux verts

ton corps…

… de la lave en fusion



lécher
Ce volcan
Avaler ton cœur
Mordre ton
Âme jusqu’au
Sang

Pas de costume sur les épaules du fou

Je devrais peut-être me lever
Le matin
Enfiler en souriant une chemise blanche
Un costume noir
Prendre un attaché case
Disparaître au volant d’une voiture
Propre
Neuve
Brillante

Etre tout ce qu’on attendait de moi

Seulement je sais
Que la folie viendrait frapper à la porte
De mon cerveau
Dés le troisième jour avec
Mes démons en file indienne
Juste derrière son sourire

C’est toujours ainsi que ca se passe
Quand j’essaye,
Je finis toujours par crier

J’aurais peut-être du proposer un truc à trois

La fille aux cheveux noirs ne croit pas
Que j’écris des poèmes
Et celle aux cheveux blonds non plus
Je suis soul j’ai proposé à l’une et l’autre
De coucher avec moi
Ce qu’elles ont refusé
Alors je bois une gorgée de vodka
Car après tout ce n’est pas si grave…
Je ne suis pas un si bon poète que ça

Morts

Les héros sont morts
La poésie est morte
Et Dieu n’en finit pas de se souler la gueule

Sans le moindre effort

La folie dans mes bras, a dansé si souvent
La rage dans mes tripes, a grondé si souvent
La colère dans cœur, a rugit si souvent
Et sans le moindre effort
le vent a emporté tout ça

Quand je cherchais une raison de tenir

Je me souviens de cette fille qui passait
Juste à côté de la plage
A la Rochelle.

J’étais venu là pour me tuer
Et le sourire de cette passante
Aux yeux bleus comme l’espoir
fut une caresse sur
ma poitrine brisée

J’ai souhaité si fort qu’elle dérobe
Mon Cœur assassiné
L’emporte chez elle
Et l’enferme dans un coffre
Dont elle seule aurait la clef

Le temps d’un sourire
J’ai failli être sauver et elle
N’en a jamais rien su

Si belles

Elles dévorent mon cœur
Sous les lumières oranges des rues,
Amoureuses aux regards multicolores
Caresses éphémères
Désir turgescent
S’Allonger contre un mur
Les laisser m’avaler
Puis
les posséder
Comme on vole le feu

Oui

Je peux foncer la tête la première dans le mur affronter
mon reflet dans le vide du miroir aimer m’enfoncer une stalactite
de glace dans le cœur pour le faire taire et que mon âme cesse
de battre le rappel des troupes ou bien lécher l’entrejambe
de ma vie jusqu’à la faire jouir de tout son cœur copuler avec
ma folie juste pour le risque de se laisser emporter

Ce soir encore

Ma tueuse un jour
Ecrivit que j’étais
Un garçon avec quelque chose
De plus que les autre, quelque chose
Qui la prenait au ventre et la serrait si fort
Que cela l’empêchait de respirer

Dans le miroir,
Mes traits fatigués
Mon regard fou

Suis-je encore celui là ?
Capable de peindre de la lumière dans leurs nuits ?

Est-ce que le feu brûle toujours en moi ?

Bien sur que oui

Ce soir encore il me dévore
les tripes

Dieu reconnaitra les chiens

Mon âme est si facile qu’elle se vend à la première diablesse venue

lundi 13 décembre 2010

La ligne

Tu heurtes les murs de la pièce la
Tête entre les mains
Toutes ces manières que tu as de
Te faire mal de
Te ronger de
Te détruire
Tu es plus efficace que l’acide et la dynamite
Tu ne devrais pas
Torturer ton âme folle ni hacher
Tes tripes en fins morceaux sur la
Table en bois du salon car
Tu sais qu’il te faut connaître la ligne
Ténue qui sépare le bien du mal pour choisir
Ton camp

dimanche 12 décembre 2010

La fille en blanc avec un vrai regard

La première fois que je l’ai vu
J’ai su qu’elle commencerait par
me détester
Même si la lueur dans ses yeux
Laisse une chance

Lorsqu’ELLE
danse
Elle jette des étincelles
Dans le regard des hommes

MOI
J’ai
une Âme de putain
un cœur de pierre précieuse
la folie coule de mes yeux

C’est toujours drôle lorsqu’on se parle

samedi 11 décembre 2010

Un regard effrayé

Ses yeux sont verts
Elle a peur d’aimer
Elle a trop souffert
Elle préfère vivre à genoux


Je suis le plus fou de tous
mais elle ne sait pas regarder

Dans le froid elle enroule son écharpe
Autour de mon cou offert
Mais elle ne m’embrasse pas
Et voilà l’instant où
elle me perd car…

C’est un morceau de métal chauffé à blanc
que je dois poser sur mes plaies

jeudi 9 décembre 2010

Tandis qu'elle dort

Allongé sur le sol
les yeux ouverts
j'écoute la calme respiration
de ma sœur

Au cœur de ses rêves,
j'en suis sur,
un monde de jolies filles
russes
aux yeux verts


tout autour,
un million de poèmes
naissent et meurent dans
la magie de cette nuit
d'hiver

J'en cueille quelques-uns au vol

Cela n'était pas arrivé depuis bien longtemps

Dans un bar de Paris
je prend ma sœur de sang
dans mes bras.

Tu me manques petite pute je dis

Elle embrasse ma joue
me serre fort

L'inexistence du vieux rêve

L'Amour n'existe pas

Voilà ce que m'ont appris
les nuits grises et les trottoirs
tachés de sang,

mon regard fou délicatement
posé
sur tant de cœurs
désemparés

mardi 7 décembre 2010

Plus brillantes que jamais

J'écoute tous ces gens rendus fous par les trahisons et les mensonges de leurs amants ou amantes
je vois le manque d'Amour qui en résulte, le trou dans leur regard qui rappelle
la solitude
qui règne sur leur cœur et je me dis que l'Amour c'est un peu
comme
s'arracher les ongles avec les dents avant de plonger ses mains dans un bol
d'acide
tout en espérant qu'elles ressortiront intactes, plus brillantes que jamais
ET
Se rendre compte que
non

La fille du cabinet d'architecte

Il y a des cœurs déchirés
dans le noir de tes yeux
Mais jamais le tien

et c'est ce qui compte
pour moi

que tu restes debout au
milieu
des rires

tant pis
s'il leur reste les
larmes

Sans doute

Sans doute que je voudrais
m'endormir
encore
dans des bras doux
toujours les mêmes
soirs après soirs
dans le bleu
de nuits douces


aussi fort
qu'hurlent
les restes de mon âme
un peu d'amour suffirait

sans doute

Une qui compte

Elle aussi folle que je suis fou
et elle ne fait que rire.
Tous les deux
Nous vivons sans règles
affranchis

Elle me parle
de ses innombrables amants

je souris
car dans ses yeux
il y a
la liberté,
le besoin de vivre

ce qui se rapproche le plus
de cet inexistant Amour

L'appel

Tous les soirs
je regarde la route
juste là
dehors
et je sais
qu'un peu plus loin
elle quitte la ville.

samedi 4 décembre 2010

Les putains, les cinglés et celles qui t’habillent de promesses

Les putains et les cinglés mentent toujours
moins
Que celles qui t’habillent de promesses

Les cinglés sont les cinglés
Elles te sourient
Mais peuvent te planter un crayon
Dans les paupières
Durant ton sommeil
Pour des raisons aussi vagues
Que la voisine qui sourit en te voyant
Un type qui les a brisé
Le soleil qui ne brille pas assez la nuit
Un coup de sang inexpliqué, inexplicable

Les putains sont des putains
Elles
te dépouillent,
Mais tu sais
Qu’il ne faut jamais
JAMAIS
laisser trainer
ton téléphone, ta montre, ton portefeuille
sur la table de nuit
du cash au fond de ton pantalon
bleu

Celles qui t’habillent de promesses
Sont les pires
Elles jettent en riant sur tes épaules fières
un joli manteau de mensonges cousu de fil
D’or
Elles disent t’aimer
Mais elles partent à la dérobée
Emportant dans leurs sacs à mains roses
ton cœur
Et ton âme
pour gaspiller tout ça
Avec le premier
venu

Au comptoir

Je tourne la tête
Et ma tueuse est au comptoir
En train de me regarder
Elle me fait une grimace
Genre
Tu fais celui qui ne me voit pas
Je vais lui dire bonjour
Serre la main de celui qui partage sa vie maintenant
Puis je retourne parler à cette blonde
Au regard bleu et orange

vendredi 3 décembre 2010

jeudi 2 décembre 2010

Sans même une caresse sur ta joue

Tu as
Du sang sur tes mains
glacées

Toutes les fois où
tu as
Tué

Chaque beau moment
Chaque étincelle de bonheur

Toutes les fois où
Tu t’es trompé de chemin

Ton cœur de métal ne bat
Plus
Aussi
Fort
Qu’avant

Ton âme est brûlée
Elle n’en finit pas d’hurler

Tu voudrais dévorer la lumière
Lécher le feu
mais

le soir c’est
la solitude qui
T’enlace
de ses bras froids

Tu voudrais sourire mais
Tu ne peux que rire
Comme
un
dément

Ta raison
Ta folie
Tout se mélange

Quand la nuit te prend
Sans t’apporter de
solution
chaleur
réconfort

tu dois t’endormir

Sans même une caresse sur ta joue
Pour t’aider à
tenir
te protéger des
cauchemars

Chaque verre de vodka, chaque poème

Chaque verre de vodka sur mes lèvres folles
C’est embrasser la mort

Chaque poème
C’est rêver de lui faire l’amour

Mes nuits à hurler dans ce silence
De l’évasion dans les mots
Du sang à chaque virgule
Ma rage lancé sur les murs gris
Ma peine posé à plat sur un drap blanc

Tout ce dont
les gynécologues n’ont rien à
Foutre

mercredi 1 décembre 2010

Trop de peur dans leurs regards et leurs cœurs

Encore un,
A pleurer sur mon canapé
Pourtant son amour est encore là.

C’est ainsi aujourd’hui

Filles où garçons
L’Amour les rend fou
Alors même qu’il est encore là
à réchauffer leur mains et leurs cœurs.

Ils sont comme des voleurs
Pris par la peur
Au moment d’ouvrir le coffre.

Ils vivent leurs histoires
Comme s’ils devaient tout perdre
Et trop souvent finissent par tout
Perdre

Vivre trop vite pour un seul cœur

Moi je veux vivre l’amour fou

Voler tes regards et tes rires
Moi je veux vivre l’amour fou
Hurler ton nom
Lorsque je suis dans ton corps
Graver le mien
Lorsque je suis dans ton cœur

Et si cela doit me tuer
Que je meurs la folie dans le regard
Le sourire aux lèvres

Comme un dingue
Danse sous la lune

dimanche 28 novembre 2010

Chien fou

Cette nuit
Je suis encore à ronger ma laisse

J’en suis sur la liberté
N’est pas si loin

Cette folie, mon sang noir
doit couler

Le prix à payer pour l’obscurité
De mes états d’âmes

Le chien fou et son désir de
mordre

Coeur

Offre leur ton cœur
ils le dévoreront
par peur de
l’aimer

Celle de la nuit dernière me trouvait drôle et doué

J’aurai du te ramener chez moi,
Te faire l’amour sur une musique de Cat power
Te lire mes poèmes
Te dire des mots
Oh oui
J’aura du faire ça
Te donner ce que tu veux
De la manière dont tu le veux
même si ni toi ni moi
Ne sommes pas plus romantique que ça
J’aurai du continuer
A être fascinant, mystérieux
Sans que ton sourire disparaisse
De ton visage
Et peut-être
Oui peut-être
Que j’aurai pu trouver un peu
De paix
Au creux des tes bras
Tout en laissant briller
Tes yeux noirs
Et maintenant
tu dois sans doute dormir
Avec un autre
Tandis que moi
Je refuse de fermer les yeux

Moi et ma folie dans tes yeux verts

Je vivais avec le vert de ton regard lorsque je fus pris pour la première fois d’une frénésie
pure d’écriture et tu pensais que je devais faire QUELQUE CHOSE de ma vie mais parfois
quand je léchais les braises de ma folie sur cette vieille machine mécanique qui avait
appartenu à ma mère tu m’amenais une bière en souriant comme on sourit à un enfant bien
que tu détestes l’alcool car tu pensais qu’écrire nécessitait du carburant et ce mois ci je publie
pour la première fois un poème dans une revue sans doute que ce n’est rien pour la plupart
mais je sais que tu souriras en le lisant comme on sourit à celui qui refuse de grandir et celui-
là est pour te remercier de toutes les fois où sans y croire tu ne m’as pas empêché pour
toutes les fois où ton amour fut assez fort pour me laisser libre de foncer dans le mur pour me
faire saigner toi qui est venu plus près que n’importe qui dans toute cette vie toi qui me
trouvais si beau quand tous me disaient laid

L’espoir que ce soit un joli tour de manège

Est-ce qu’un jour mon âme
cessera de saigner par son trou du cul ?
Est-ce que je pourrai respirer ?
Je veux dire VRAIMENT RESPIRER
Cesser
d’être sur mes gardes et
Me dire :
Ouais ! Tout ça valait sacrement le coup !

samedi 27 novembre 2010

Enfermé

Enfermé à écrire de
mauvais poèmes

Froide
la solitude

glacés
les souvenirs des faux pas
des erreurs
des lâchetés

un étau
D’acier autour
De mon crâne

Les yeux prêts
à jaillir
des orbites creuses

Tenir jusqu’aux cauchemars
de la nuit
Attendre le soleil

Dehors
les oiseaux s’en foutent
ils sont trop occupés
à fuir le chat

vendredi 26 novembre 2010

La folie Rieuse

Comme un tesson de bouteille
enfoncé dans la gorge
Tous ces soirs
Toutes ces nuits

Il est si dur de respirer

Les mains tremblantes
Prier
Les dieux
Les déesses
Pour un dernier amour

S’ouvrir les veines
Avec les dents

Noyer son âme

Tout ça ne rime à rien
Comme un mauvais poème
Qu’on écrirait quand même

« Je ne suis que je que j’ai fait de ma vie » chante la folie
En riant

jeudi 25 novembre 2010

Quelques bières plus tard

Mon pote est là ce soir
le cœur en vrac
pour une qui s’est enfuit

On boit des bières,
il rêve de bout du monde
pour oublier
Moi
J’en reviens

C’est toujours ainsi,
elles font de nous ce qu’elles décident
quand l’envie leur en prend,
lorsqu’elle nous condamnent
elles ont l’efficacité d’une guillotine

Lui et moi
On SAIT tout
ça

Coupable

Ne crois pas que je sois meilleur
Ne crois pas que jamais
Je n’ai menti
Joué
Trahi
Volé

Ainsi suis-je
Egoïste jusqu’au bout de ces ongles
qui griffent ta peau certains
soirs

A vouloir creuser un tunnel pour s’évader
On finit par s’égarer dans l’obscurité

mercredi 24 novembre 2010

Les fous se parlent à haute voix

Encore une fois tu t’endors
Avec de la démence au fond du regard
Posé contre un mur
Pas assez d’alcool pour étouffer les démons
De la solitude dans les veines, cette
Amie traitresse, meurtrière de ton bonheur

Encore une fois
tu te demandes si Vang Gogh
voyait sa folie dans sa peinture

Depuis toujours
Tu sais
que tu crèveras abandonné
Comme un chien errant
Car la meute, toujours, t'a
rejeté

Tu as tenté parfois
D’être comme les autres
Mais la vie ne voulait pas de toi
Du moins pas ainsi
Elle te préfère brisé
Sans but
Juste pour te rappeler
Toutes les fois où tu as eu l’arrogance de croire
que vouloir le monde suffirait pour l’avoir
Afin que plus jamais tu n’oublies
Que c’est le monde
Qui t’a eu

Bien profond

mardi 23 novembre 2010

Une nuit bleutée de novembre

En ce temps où j’étais devenu si dur insensible je me souviens d’une nuit bleuté de
Novembre où je suis sorti dans le jardin entièrement nu sous la pluie affronter la morsure du
froid simplement pour savoir si je pouvais encore RESSENTIR et la douleur glissait sur moi
comme l’eau sur la peau du requin fou je me sentais assassin dérangé perdu il aurait
été si facile à cet instant de m’allonger et laisser mon sang devenir de pierre

Quand rien ne change

Je ne veux ni baisser les bras
Ni cesser
De courir
D’enrager
Je frappe encore au carreau de cette fenêtre blanche,
pour qu’elle s’ouvre sur le monde
et rient les enfants au loin
tandis que je ne sais qui de moi ou l’espoir
rendra l’âme en
premier

Prisonnier

Bien des soirs je reste là
Derrière ma fenêtre
A contempler tout ce qui tombe
La nuit
La pluie

Il n’existe aucun moyen de s’enfuir

Depression anale

Je m’accouple à mes souvenirs
Tel un chien en rut
Et je sais
Que cela
Ne rime à rien

La poésie de ma vie
est morte
Dilué dans l’urine et la merde au fond d’un égout
quelque part sous la
route
où je marche à reculons

Trop vieux

Alcool, tabac, nanas
Nuits blanches
Café
Excès de tous genres toujours en vitesse

Ma vie de fou

Se croire trop vieux pour mourir

Comme la bouche d’une pute autour de ma bite

Hé jolie fille !

Tes mensonges
Sont
Comme la bouche d’une pute autour de ma bite.

Aussi bon et apaisant que ce puisse être
il y a toujours un prix à
payer

En finir

Putain
Salope
Chienne

Arrache mon cœur
Dévore le

Déchire mon âme
Brule la
Disperse les cendres

Que j’en finisse
De copuler avec le cadavre de mes défunts
amours

samedi 20 novembre 2010

Bien sur

Bien sur qu’elles finiront toutes par avoir notre peau

On se retrouvera à ramper au milieu des morceaux
De nos cœurs de verre réduits en miettes
Les lambeaux de nos âmes ne nous protégerons plus
Du froid
De la solitude
De la démence

Bien sur
Que nous verserons toutes les larmes de notre cœur
Comme des épaves,
fous, ivres, déchirés

Mais si ce n’est

ELLES

Alors ce sera, le temps
La Vie,
Nos amis, nos ennemis
Ce mur au bout du chemin où heurtent nos têtes

Alors
D’un nouvel effort
M’enfoncer dans ce corps chaud, offert,
Lécher ce feu,
écouter cette poitrine, dérober ses battements
et ce putain de risque
Celui de mourir encore une fois déchiré par un million
de souffrances
Bien sur que c’est du pain chaud dans la bouche d’un
miséreux

Dans la nuit folle

Métisse avec des cheveux noirs jusqu’au bas des reins,
Collée à moi, elle danse
Ses yeux brillent et ses lèvres sont douces sous les miennes

- Vole mon cœur je supplie

Elle sourit et ondule un peu plus des hanches

vendredi 19 novembre 2010

Incontrôlable

Chaque jour, chaque seconde, chaque instant
En dérapage incontrôlé pieds nus sur le fil du rasoir
Sourire magnétique
Regard hypnotique
Chercher
Chercher
Chercher
Vivre

Tendre la main et caresser le vent

jeudi 18 novembre 2010

mardi 16 novembre 2010

Petit Poucet

Je crache du sang
Sur les feuillets blancs

De mon âme déchirée
Suinte l’horreur de mon être

Perdu dans la forêt de l’existence
Je pleure des larmes noires

Tous ces morceaux de cœurs
abandonnés à chaque carrefour
Ne me permettent pas de retrouver
Mon chemin

Pensée fugitive

Elle se jette à mon cou dans
la rue et je me dis que je devrais
la prendre là, debout, devant
les gens stupéfaits qu’une telle
beauté puisse apprécier un vieux fou
comme moi car ils ignorent
que mon âme de poète
à un don pour reconnaître les cœurs
solitaires

dimanche 14 novembre 2010

Traces

Griffer ta peau
inscrire de mes ongles
mon prénom sur ta chair

Te
mordre jusqu’au sang

Des traces de moi
Pour toutes les fois où tu te mets
à nue

Obscur

Ce gout pour l’obscurité,
Toujours à courir dans la nuit
Me réfugier dans les ombres

Si quelque chose brille en moi
Je dois le cacher
De peur qu’on me le
vole

Une âme en mauvais état

Enfermé à écrire de mauvais poèmes
Une goutte de sang dans chacun de mes mots

Disparus mes amis
Envolés mes amours

Dehors à hurler
De la souffrance derrière chacun de mes rires

Laisse moi me taper la tête contre les murs jusqu’à
Ce qu’elle explose

samedi 13 novembre 2010

Je suis mon pire ennemi

j’ai en moi

ce besoin de courir jusqu’à manquer de souffle
cette envie de mourir d’avoir trop vécu

Ce soir encore,
il me faut lâcher les chiens
laisser hurler mes démons

je dois mordre
dévorer ma nuit

l’amour n’existe pas
A chacun sa solution

Mon pote du bar gay

J’aimais bien aller boire un verre avec ma Tueuse
dans le bar gay qu’il tenait.
Il venait rire avec nous tandis qu’on se soulait à la vodka
malabar avant de partir tirer un coup à la maison ou ailleurs.

Après que mon grand Amour se soit envolée sous d’autres
nuages, je venais avec la lesbienne qui n’avait rien d’autre à foutre que
Me sauver la vie du matin au soir de chaque jour.
On discutait de la meilleure technique de branlage
de chatte et elle s’amusait à briser quelques cœurs
rien qu’en marchant histoire d’apprendre qu’elle était belle.

Parfois je venais avec mes conquêtes.
« Hé disait-il, elles sont toujours magnifiques»
et ça me flattait
Le dimanche c’était le meilleur jour,
Je les emmenais dans la salle
sur le côté et s’il n’y avait personne je leur léchais
les seins, couvrait leur bouche de baisers et lui
nous laissait tranquille dans notre coin,
sans doute que ça l’amusait.

Pendant tout ce temps, il riait
quand j’expliquais aux dragueurs que malheureusement j’étais
hétéro pur et dur.

Puis j’ai quitté la ville et comme d’autres, je l’ai perdu de vue
pour ne pas le retrouver quand je suis rentré.
Le bar gay n’existait plus.

J’ai appris hier qu’il était mort du sida, rongé debout par la maladie.

Thierry
ce poème merdique écrit par un type sans talent est pour toi
en souvenir de tous ces putains de moment
passés dans ton bar pour toutes les fois
où tu as souri et trinqué avec nous

J’espère que tu attends ton Jeff au Paradis en te faisant sucer
par quelques beaux anges tandis que brulent en enfer
quelques uns de ces papes qui ont condamné l’homosexualité
tout en donnant asile, protection et pardon à nombres de
pédophiles membres du clergé

vendredi 12 novembre 2010

La voix de la raison dans la tête de deux fous

Ma chérie, toi et moi nous savons bien que se mettre ensemble ne serait qu’une pure
folie, un peu comme jouer au ballon prisonnier avec un flacon de nitroglycérine, pourtant
crois moi, il y a bien des soirs où une présence, un corps contre lequel se blottir et un peu
de chaleur pourraient changer la donne car à force de taper sur les murs ce sont toujours mes
doigts qui saignent et ce serait toujours mieux que toutes les fois où je m’arrache
les tripes en chantonnant une marche funèbre ou que clouer le chat du voisin contre la porte
de son garage mais ne nous voilons pas les yeux nous sommes tous les deux incapables de
croire en l’amour, d’être fidèle et notre immense besoin de tendresse toujours insatisfait, nous
pousse à plonger la tête la première dans les extrêmes ce qui tend à prouver que nous sommes
plutôt faits pour tomber fou amoureux de quelqu’un capable de nous démontrer que dans
nos manières d’agir, de faire et de penser nous avons tort sur toute cette ligne où nous
marchons avec une inconscience certaine, les bras écartés, tributaires d’un équilibre précaire.

jeudi 11 novembre 2010

La routine

Ma nuit s’est bien passée, je suis tombé amoureux d’une fille aux cheveux bouclés puis j’ai
rendu Amoureuse une fille qui avait commencé par me détester quelques mois plus tôt tandis
qu’une autre aux yeux noirs disait qu’elle m’aimait et qu’elle était tordue, mais elle ne me
paraissait pas si tordue car j’ai connu pire dans ma vie, je suis un aimant à cinglées, puis est
venue l’heure de rentrer et je suis revenu chez moi, seul une fois de plus, mon chien
m’attendait en dansant, je lui ai ouvert la porte, il a couru dehors quelques minutes puis nous
sommes rentrés et je me suis couché et endormi, sans doute que j’ai ronflé.

Elle mérite mieux

Tu me regardes passer et tes sourires sont de lumière
Nos regards se touchent et je sais que je pourrai
passer des heures collé
A ta peau
Allongé dans tes yeux

Tu es des plus dangereuses
De celles qui pourraient apaiser mes démons
Apprivoiser ma folie
me sauver de moi

Je sais où te trouver ce soir, mais je ne viens pas
Je suis de ceux qui ont peur de guérir

Un matin gris de novembre

La première fois que tu m’as vu, tu m’as détesté
Car tu me jugeais fou et pervers,
Mais ma liberté t’a impressionnée, ma manière de rire de tes attaques aussi
et tu te demandais pourquoi ces filles autour me souriaient.

Maintenant tu es là et l’Amour t’a touché, descendu en plein vol,
tu es comme un avion avec l’aile en flammes,
un sac de tristesse derrière un mur de briques rouge sang mais tu aimes
mes mots et ton regard change au fur et à mesure
que je parle, ta dureté disparait et j’aime
ce que je vois, et je me demande si tu sais que tu tiens
la solution
Celle qu’elles ne trouvent jamais

Je ne pourrais qu’aimer une fille qui toujours me
Regarderait
avec ce sourire, quand l’âme
et le cœur se mettent à nu dans les prunelles, repoussant
la mort des orbites creuses pour laisser place à une pureté douce, l’essence
Même de l’Amour qu’on porte en soi
Mais peu le font pour moi, et toutes n’ont pas
Du vert dans les
yeux

mercredi 10 novembre 2010

Au fer rouge

Parfois, à me taper la tête contre les murs,
les mots me fuient
impossible de donner un sens à une idée, un désir, une
envie
je reste là devant le clavier, avec mon besoin de m’ouvrir les veines
Sur le papier blanc
Cadavre en décomposition marqué du sceau de
sa nécessité,
sa certitude

écrire reste la plus jolie façon de saigner

mardi 9 novembre 2010

Un jour de pluie

J’ai très envie de me faire sucer,
Alors je pense à elle
Je devrais l’appeler car elle répondrait
Laisser vibrer nos corps
Sa bouche monter et descendre,
Puis à mon tour m’occuper d’elle en chantant,
Des caresses
Des baisers,
Des coups de langues et de bites
Jusqu’à la faire crier
Plus fort
Et plus fort

Mais elle en veut un peu plus, et je ne sais plus aimer
Tout ça ne serait
Même pas du baume apaisant, sur ses plaies et ses cicatrices,
Les miennes
Ne comptant pas

Alors je regarde la pluie tomber par
La fenêtre puis je décide de me faire
Un café

Elle finira par trouver quelqu’un qui la mérite, j’en suis sur

A la recherche de l’équilibre

Il faudrait que je trouve un moyen pour ne plus m’arracher le cœur
Le jeter sur le sol et le piétiner
De colère
De désespoir

Peut-être une jolie fille,
Qui me demanderait de rentrer après le travail
Parce qu’elle m’attendrait les cuisses prêtes à s’ouvrir
Parce que son cœur battrait à l’unisson du mien
J’aurai tout chaud en dedans, je sourirai en franchissant la porte
Et je l’embrasserai en riant

Oubliés
les nuits, la vodka, les jolis culs qui se trémoussent
les chagrins
Ma folie

Apaisées
La rage
La colère

Il faudrait que je cesse de m’arracher le cœur
Pour les putains, les menteuses, l’argent, les lendemains
Tout ça n’a pas d’importance, les gueules de bois aussi
Finissent par passer

Je devrais m’envoler loin de mes nuits, même si
dans le miroir mon regard
fou me rappelle
que l’équilibre est fragile
Que je tangue trop

lundi 8 novembre 2010

Un jour je t’écrirai une chanson d’Amour

Un jour,
je t’écrirai une chanson d’
Amour

Peut-être que je conterai ta beauté,
Nos rires,
La chaleur de ton corps
ou
La manière que tu avais de tenir mon cœur entre tes mains pour le
Caresser

Un jour,
je t’écrirai une chanson d’
Amour

Pour faire battre les cœurs,
pleurer le monde
changer l’âme des assassins

Un jour,
je t’écrirai une chanson d’
Amour

Comme

une caresse sur ta joue,
Une larme de parfum sucré à la naissance de ton cou
Ces baisers que je te volais doucement,
Lorsque tu
dormais

Un jour,
je t’écrirai une chanson d’
Amour mais…

… je l’offrirai à une fille aux yeux verts qui la chantera d’une voix triste,
cassée

Et jamais plus tu ne
m’oublieras

moi
Le plus beau des
fous

vendredi 5 novembre 2010

Berlin 2006

A l’arrière du taxi,
Les cheveux blonds de mon âme sœur
Les battements de mon cœur ressuscité
Les questions de celle qui va se marier
ma garde baissée

Elle veut me découvrir, cherche
en souriant,
les mensonges derrière le personnage
tandis que je découvre
toutes les couleurs de mon univers dans son regard bleu

Il faudrait vraiment que ce taxi se perde dans la ville durant des
heures

L’alcoolisme du coach ne nuit pas forcement à son discours

Elle m’appelle à quatre heures du matin
Il faut que je l’accompagne tout à l’heure
Au casting d’une émission de télé réalité.

Elle ne veut pas y aller seule et sa voix est cassée
Par la peur et l’alcool.
Mais je suis bourré et incapable déjà, de rentrer chez moi
alors
Je lui botte son joli cul à grand coups de mots, comme je sais si bien le faire
Même si c’est plus dur
Avec quelques grammes dans les cordes vocales.

Elle passe sa journée à attendre tandis que je dors en ronflant,
le cerveau noyé dans la vodka
et bien sur elle les met à genoux, comme prévu.

Elle m’appelle, le soir, heureuse, elle avait besoin de ça,
savoir qu’elle pouvait chanter une émotion.
Je lui dis que j’aurais du faire une photo d’elle en train de me sucer pour la revendre
Quand la gloire sera son esclave.

Je te laisserai faire cette photo promet elle

dimanche 31 octobre 2010

Des yeux bleus à la forme parfaite

Elle

Un million de clous dans les veines
Un milliard de larmes dans le regard

Tout ce temps où elle s’est trompée
d’Amour

Ce qui freine sa poitrine à chaque fois qu’elle tente de
respirer

vendredi 29 octobre 2010

A la fin

Elle s’est tirée avec la meilleure partie de moi,
Il faut bien l’avouer.
Et mes démons chantent à nouveau
Leurs refrains de feu et de folie,
Et je danse dans l’incendie,
Sous le regard cajoleur d’un Dieu shooté à l’ecstasy
Qui laisse ce monde, sa création, partir en couilles dans le vent
Tandis que des vieux fous comme moi hurlent encore à la lune
Loups solitaires en quête de meutes et de femelles,
Putain c’était bon d’aimer
Mais c’est bon aussi de se laisser dévorer par les flammes bleues des nuits folles, même en sachant qu’à la fin
Ce sera comme un jet d’urine sur un gâteau de mariage,
Pas aussi drôle qu’on
l’espérait

jeudi 28 octobre 2010

Parfois les masques tombent en moins de sept jours

Jolie fille,
Tu écris sans doute de jolis poèmes et tes yeux sont verts
Ce qui ne gâche rien,
Mais je sais aussi, que tu as couché avec le serveur du restaurant de l’hôtel
Et aussi avec ce photographe,
Et ne parlons pas de cet acteur,
Tout ça dans mon dos
En moins d’une semaine et ce n’est pas tant que tu aimes la vie et les coups de bites le problème,
Mais plutôt
Tes mensonges,
Toutes ces vaines tentatives de me faire croire
Que tu es une fille
Honnête
Intelligente
Sensible
Même si je trouve amusant de t’écouter les prononcer
Tout en caressant tes lèvres.

Mais,
Autant que le saches

Si je peux éventuellement me mettre torse nu,
Pour aider une jolie fille à m’arracher le cœur,
Je ne me sens pas encore prêt pour
ôter mon pantalon puis mon caleçon avant de me mettre à quatre pattes le cul pointé
Devant elle,
attendre qu’elle m’enfonce ce qu’elle veut bien
profond

Et si je peux me permettre,
j’aimerais aussi que tu laisses ta jalousie de côté
que tu cesses de me coller comme une sangsue
afin que je puisse
flirter tranquillement avec cette blonde aux yeux bleus et brillants
qui sourit en me regardant

car vois-tu

Elle est un million de fois plus belle que
toi

Je n’aurai pas du

Sans les ailes
De mon Ange
Pour veiller sur moi

Egaré
Dans la douleur,

Aucune beauté, aucun courage, aucune volonté
dans le geste
cinq fois tenter de me tuer

Me condamner à mort
Puisque mon amour m’avait condamné à vivre
sans elle

C’était
Fuir
Laisser se briser
Mes ailes

Trouve une autre solution

Crois-moi
Je n’ai jamais été du genre à me pendre pour un oui pour un non,
Pourtant, me tuer certains soirs, devint une réalité
Tout ça pour des yeux noirs, alors que les rues sont remplis de regards verts
Et aujourd’hui
Debout
Fou d’amour pour la vie,
Tu devrais m’écouter

On ne veut jamais mourir
On ne cherche qu’a tuer la douleur,
Et ta propre existence est plus qu’un dommage collatéral.

Alors si l’envie te prend de t’ôter la vie,
Souviens toi que tu vaux plus que le prix que tu te donnes,
Vraiment beaucoup plus

Trouve une autre
solution

mercredi 27 octobre 2010

Ils te diront tous que je t’aime encore

J’ai passé bien des jours et des nuits
A hurler pour tes yeux noirs,
A ramper
M’humilier
Oublier qui j’étais et de quoi j’étais capable.

L’Amour c’est du vent
Les Âmes Sœurs n’existent pas

Putain,
D’accord,
J’ai pleuré pour mon bonheur,
Mais tu n’aimais que ma folie, et croire que tu reviendrais sécher l’eau sur mes joues
c’était comme enflammer une branche d’arbre dans l’espoir d’effrayer l’orage

Aujourd’hui, je ne me demande plus où tu es, ce que tu fais,
Et savoir que tu baises avec d’autres ne m’a jamais atteint,
je baise avec d’autres.

Tu as tout foutu en l’air en commençant par moi, mais ce n’est pas grave
C’est ce monde, cette vie qui est ainsi,
Les bombes tombent aussi sur les hôpitaux et les écoles primaires

Maintenant je suis debout et je suis froid comme un morceau de granit sous un rayon de lune
Je tiens le feu de ma vie entre mes mains et je ne ressens plus rien
Ne sois pas triste, c’est juste une conséquence.
Quand on visite l’enfer on en rapporte des brulures.

Mes larmes se sont évaporées dans la chaleur d’autres corps et
tous ces poèmes ne sont là que pour te prouver
Que je peux écrire sur Nous et cette Histoire belle à m’avoir tué
Sans que mes mains où ma voix ne tremblent, sans un pleur,
Ma manière à moi de te dire
désolé bébé, mais j’en ai vraiment plus rien à
foutre

Quand je me jetais contre les murs pour toi

Bon pour la camisole
des pensées comme des bols de cyanures versés dans un entonnoir enfoncé dans ma gorge
Les lambeaux de mon âme flottant dans l’acide noir de la dépression
Rongé
Percé
Aussi stable qu’un verre de nitroglycérine dans les mains d’un parkinsonien

Tout ça pour avoir voulu attraper du vent avec les mains

La vie n’est pas un escalator vers le bonheur

Je suis incapable de te dire où, quand, j’ai raté une marche, roulé en bas
du raide escalier
de la
Vie

mardi 26 octobre 2010

La fin de l'histoire

Je te laisse ton champagne et ta
cocaïne
mon Bébé

Les junkies m’effraient, tu le
sais

Prague et tes yeux verts

Sur la banquette arrière d'un taxi noir,
Tu tapes un message à ton fiancé qui ne peut se passer de toi
Tout en m’expliquant,
tes yeux verts remplis de rires purs,
qu’une femme doit s’appliquer afin que seul un des deux cerveaux masculin
fonctionne

Patiemment, j’attends que tu envoies ta prose
Ensuite je pourrai à nouveau gouter tes lèvres
Tout en caressant tes jolis seins à travers le fin tissu
de ta robe
d’été

La règle de trois

Trois Amours pour chacun d’entre nous

Le premier

Le Grand

Celui avec lequel on termine sa
Vie

lundi 25 octobre 2010

Boxeur des mots

Tous les soirs,
sur le papier blanc,

guerrier solitaire,

laisser se déchainer mes fautes de
frappe

dimanche 24 octobre 2010

La poésie de geste

Sa manière d’onduler son cul quand elle
marche

Est un

Poème

Plus beau que tous ceux que je ne pourrais jamais
écrire

Les gens et leurs Amours impossibles

C’est difficile disent-ils quand il existe des sentiments…

Bizarrement

Cela m’a toujours paru plus difficile en leur
absence

Elle aussi écrit des poèmes

Les portes de l’ascenseur se referment et la jolie fille aux nattes indiennes prend un air sérieux
Pour me confier
Qu’elle ne porte pas de
culotte

« C’est pour toi »

Ses yeux verts brillent quand elle lève sa jupe pour me prouver ses dires
Et l’espace d’un instant je me demande comment
dans le temps, j’ai
pu
tant de jours
Cesser d’aimer ma
Vie

Vouloir me
supprimer

Redemption

En quête d’absolution
Je te nommais rédemption
Encore aujourd’hui
Tu restes la plus jolie des punitions

Tu étais ma vie

Celui là n’est ni triste ni mélancolique,
Juste un poème pour toi,
En souvenir du temps ou chaque mot que je prononçais était
de la lave en
fusion
Que je versais dans tes veines
En direction d’un cœur avide d’
Amour

On ne peut pas toujours se cacher

Un jour il y en aura une nouvelle
Qui passera et accrochera mon cœur en pendentif autour de son cou
Pour mieux le dévorer quand bon lui
Semblera

Moi,
Le sourire béat
Je m’endormirai près de ses cheveux
Mouton stupide
Tenu par les couilles
Et ce lancinant besoin de trouver un peu de répit
Voir mon âme cesser de saigner dans la solitude

Une certaine réticence à se laisser approcher

Tu sais,
Ça n’a pas été facile de me relever

D’effacer son prénom de ma peau blême

D’arracher mon cœur
De le tuer
De mes mains
L’étrangler
Lui ôter la vie.

Ca n’a pas été facile
Les larmes
La solitude
Les suicides

La douleur
Je connais
La folie
Je l’ai approché

Et même si maintenant
tous les soirs
Je peux hurler de bonheur sous la lune à la simple idée
D’être en vie.
Et même si ton sourire
A toi
Jolie fille un peu folle
Vaut plus que de l’or
Je ne suis pas sur d’être à nouveau
En mesure
De payer
Ce prix

jeudi 21 octobre 2010

Dans mes veines

des photos dans une boite à chaussures
un ruban oublié
un petit mot retrouvé
un parfum sur une autre peau

Il arrive que mes souvenirs soient des tessons de bouteilles enfoncés dans mes veines.

Réveil

Se lever

Arracher les ombres de mes cauchemars
Planter mes ongles dans la vie
la griffer

mercredi 20 octobre 2010

Mes ailes

A terre
En larmes
Pour toi
Les mains tremblantes
Noyé dans le fleuve sombre du désespoir
éperdu d’amour

J’aurai léché tes talons dans la rue
pour te garder
Tout accepté
Juste pour que tu restes.

Les ailes des démons aussi,
Se brisent

Sous nos fenêtres

On trouve

Des putes et des salauds pleins les rues

Une histoire d’Amour à chaque carrefour

Trop de gens qui n’ont pas le courage
De
Marcher jusqu’au prochain
croisement

Vérités

Il existe une règle immuable :

Les femmes adorent
Les grands coups de bite
Qui les font crier et supplier
Mais
Sur le long terme,
Elle favoriseront toujours
Les grands lits aux banquettes arrières
Les maisons aux tentes de camping
La stabilité à l’insouciance
Les gagnants aux perdants
Quitte à remplacer les rires par le quotidien et oublier
Les folies et le gout sucré des orgasmes.

Toi et moi
nous savons bien
Que je gagne à être connu sur le court terme

Toutes les fois
Où je t’ai prise
N’importe quand et n’importe ou
Sans règles ni logique,

Crois moi
Je sais de quoi tu rêves,
Quand tu t’endors dans d’autres bras
Juste après
« l’amour »

Notre manière

Souvent
Je me souviens
De la manière dont nous le faisions.

C’était violent
Pornographique
Fou
Choquant pour beaucoup

Pourtant c’était de l’amour
Du vrai

La liberté des fous



En plein hiver,
Près de la mer,
Nous faisions l’amour sur le canapé dans cette petite maison.

Soudain, je t’ai pris par la main, et je t’ai emmené dehors sur  la terrasse.
Une moto se trouvait là
Et je t’ai prise comme ça
Toi debout, les mains sur la selle
Moi derrière.
Tous les deux nus dans le froid
En plein jour

Les voisins pouvaient nous voir
Les passants pouvaient nous voir
Mais on s’en foutait
On s’envoyait en l’air et tu aimais ça, criant
que j’étais fou et que c’était bon
tandis que je claquais ton joli cul de baiseuse insatiable.

Nous l’avons fait là un moment,
Puis nous sommes rentrés et nous avons continué,

Libres

Ma nympho

Elle dit :
J’aime qu’on me frappe pendant l’amour, les hommes savent faire,
Mais parfois
J’ai besoin qu’on me donne de l’amour, qu’on me prenne dans ses bras et qu’on me lèche doucement, alors je couche avec des femmes.

Je réponds :
Hé je lèche mieux que les femmes tu sais.

Elle ne me croit surement pas, mais son sourire me laisse penser qu’elle n’est pas contre l’idée de tenter le coup.

Le seul piège aurait été de ne pas te croire

Tes yeux verts brillaient quand tu m’as dit
Que tu étais nymphomane, bisexuelle et masochiste
Ce qui signifiait,
Selon toi,
Que tu pourrais vivre avec moi
Te lever le matin, descendre acheter des cigarettes
Et
Partir
avec le premier
type
Ou la première
fille
Qui passe
Juste parce qu’il ou
Elle
Te l’aura demande
Et
Revenir au bout de quinze jours
Sans que
cela
ne signifie
Que
Tu
Ne m’aimes
Pas .

Bien sur, tu as demandé si j’accepterais de vivre ainsi
J’ai répondu
oui,
Je te
voulais

Tu m’as promis une récompense
Si je pouvais te monter
A l’étage
En te portant
Et je n’ai jamais monté si vite un
escalier
Avec une cinquantaine de kilos sur le
Dos

J’ai eu ma récompense
Et aujourd’hui
Bien des années après
Tu restes
la seule a n’avoir eu aucun mensonge dans la bouche
Juste la vérité
Pure et simple
Celle qui m’a tout appris

Jolie hongroise qui me demandait de la lécher et de lui claquer le cul
tes yeux verts remplis de désir et d’envie.
Aucun piège dans tes mots

dimanche 17 octobre 2010

Une allumette enflammée dans un baril de poudre

Ton joli cul et ta manière de le bouger
Sont comme une allumette enflammée dans un baril de poudre

Mais je connais les filles comme toi
Leur folie
Ce qui les brûle

Je pourrai te prendre aussi fort que je veux
Autant de fois que je veux
Il me suffira d’être dur
Et
Fou
Et
Furieux

Mais si jamais
Un soir
Je m’allonge pour pleurer dans tes
bras
Alors je te perdrai
Dans la seconde qui suivra la première larme.
Tu essuieras l’eau sur mes joues et ce sera un mensonge
Puis tu disparaitras au petit matin,
Me laissant les souvenirs
Une boite de capotes à moitié vide
Une trace de rouge à lèvres sur ma peau
Les regrets

Je dois donc me montrer suffisamment fort pour ne pas
T’aimer
me contenter
De te faire jouir du matin au soir
Sans aucun sentiment autre qu’un désir animal et atavique
Alors peut-être aurai-je une chance,
de remporter la
Victoire
De conserver mon
Sourire
Face à ta manière ô combien sensuelle
De remuer ton trop joli
Cul

Manque d’amour

Parfois je me couche
Et le sang dans mes veines
Est de l’acide brulante
Qui ronge mes chairs en chantant

Mes pensées sont des ombres noires, rampantes, gluantes
autant de raisons de ne jamais se réveiller


De

Prendre un flingue
Appuyer sur la détente
Dire à Dieu d’aller se faire foutre
Proposer à la vierge de s’occuper de son cas
Mettre un coup de marteau sur les clous du
Christ

Du chagrin, du mal de vivre, de la folie
De la douleur
Le rejet de
soi

Rien que ne puisse faire oublier, une bonne petite chatte à lécher et à fourrer
Accompagnée de quelques je t’aime, baise moi
fort

Le démon protège l’Ange

Tu n’es pas mauvais dit mon amie, c’est juste qu’une part de toi l’emporte sur l’autre

Sans doute,
Mais parler ainsi, c’est oublier toutes les fois
Ou j’ai voulu être quelqu’un de meilleur
Laisser approcher
Certains et certaines
Toutes ces fois
Où à chaque fois
Je me suis fait tailler en
pièces

Cible prioritaire

Ses yeux sont verts et ses cheveux noirs
tout ce que j’aime
Et bien sur, il lui manque une case
Il y a sa brisure et la dureté qui en résulte.

Je suis une joueuse me dit-elle

Moi je rêve de briser ses règles,
Lui retrousser sa jupe courte et lui lécher la chatte sur le tabouret du bar de la discothèque
La mettre à genoux sur la piste de danse et m’enfoncer dans sa bouche.
Ce serait bon pour ma légende
Ce serait bon pour moi.

Mais chaque chose en son temps.
Maintenant,
Je connais son prénom et la couleur de son
regard

vendredi 15 octobre 2010

Sang

Oh mon amour
te souviens tu
Que ce sang
Sur tes mains
Est le
mien
?

Celle qui me rappelle

Elle m’envoie des messages, la nuit, le jour
Quand je souffre,
Quand je suis malade
Quand je vais bien.

Elle m’offre des rires et des bisous fous,
Et je me sens moins seul
A chaque fois que sonne mon téléphone.

Quand je la croise dans nos nuits embrumées
Elle me saute au cou et parfois
Me laisse gouter ses lèvres

Elle est toujours là, quelque part,
pas loin.
Mais jamais elle ne vient,
Ne reste dormir

Elle est un éclat de rire et de chaleur
Face à la tristesse des autres

Celle qui me rappelle
Qu’il ne faut jamais brader son cœur et n’aimer que les
rires

Ce sourire là

Il y a cette jolie fille
Dans une autre ville
Qui demande des nouvelles de moi
Et parle de moi
Avec de jolis mots

Une raison de se lever et partir
Juste pour la beauté du geste,
L’aventure
Et ce sourire sur son
visage

mardi 12 octobre 2010

La solitude, certains jours

Le souffle du vent,

seule caresse sur ma
peau
solitaire

24 Avril 2004

Tu étais assise dans le jardin et tes cheveux tombaient sur tes épaules quand je suis rentré du travail.

Tu étais belle comme le jour, comme ce soleil qui brillait et j’avais dormi si peu.

Je voulais me jeter à tes pieds te dire que je t’aimais, que j’allais tout changer, nous sortir de ce qui nous étouffait, que tu guérirais et que bientôt les rires nous habilleraient à nouveau de lumière

Mais quelque chose m’a retenu

Cette ombre en toi.

- Je crois que je vais partir as tu fini par dire.

Et ma lente agonie a commencé.

De l’acide dans les veines tandis que ton absence m’écorchait

vif

In vino veritas

Elle déclare que personne ne croit qu’elle est une fille sérieuse.

Son ancien petit ami m’a confié qu’elle l’avait trompé.

L'un des deux doit mentir, mais tout ça ne me concerne pas, du coup je préfère boire
une gorgée de son vin
blanc
moelleux

- Je suis un salopard infidèle. On ne peut pas parier sur moi dis-je

La vérité mène par deux points à
un

mercredi 29 septembre 2010

L

Pour le sexe L disait que j’étais un tueur
Pour l’Amour L disait que j’étais un menteur

Toutes ces étincelles dans son regard vert
Ce parfum, Paloma Picasso,

Des heures durant, l’embrasser sans jamais la pénétrer

- Je te veux disait L

Je la voulais aussi

Autrefois

Mon amour
Mon amour
Mon amour

Où es tu ?

Je n’ai tenu aucune de mes promesses
Je t’ai abandonné
Dans une vie dure et froide

A Riga tu fabriquais des bijoux
Tu avais déjà du vendre ton corps pour survivre
Tu pouvais mentir
Espérer.

Tu n’as jamais pu croire en mes mots
Mais tu disais m’aimer
Et je t’aimais aussi
Vraiment

Jolie russe au vert regard

Qu’est tu donc devenu ?

Souvent je pense à toi
j’espère que tu t’en es sorti.
Que tu as survécu et que tes enfants sont beaux.
Même si je connais trop bien la vie et que j’ai peur pour toi

Tu étais si belle
Ton corps chaud s’ouvrait pour moi, très cris résonnaient jusqu’aux sourires des Déesses
Je ne voulais plus que toi, j’aimais ça.

Les années ont coulé comme de l’eau entre mes doigts écartes
Le français fou n’est sans doute plus qu’un souvenir flou
Mais je n’ai pas oublié
J’ai porté si longtemps la croix d’argent que tu m’avais offerte

Mon amour
Mon amour
Mon amour

J’aurai du laisser mon cœur à l’abri de tout ce qui brillait dans tes yeux
verts

A Riga

Dans une chambre d’hôtel
J’ai aimé autrefois une Russe aux yeux verts
De tout mon cœur et de tout mon corps.

Je lui ai déclaré mon amour
promis mon monde et

elle a fait semblant de me croire avant de s’offrir à
moi

mardi 28 septembre 2010

Déteste moi

Déteste moi de n’avoir su trouver mon chemin
Dans l’immensité de ton besoin
D’Amour

Magnifique

Toutes tes cicatrices,
Tes fêlures
Tous les coins brisés de ton cœur
Les ombres sur ton âme
Les cris et les larmes versées
Toutes les fois où tu as volés en éclats
Chacune des nuits où tu t’es donnée pour te salir
l’alcool et les drogues dans tes veines bleues
ton désespoir et ce besoin d’Amour
Immense.
Les cris de souffrance cachés dans chacun de tes baisers
Le sang que tu verses à chacun de tes pas

Toi
magnifique poème qui se dit insensible des
seins

à ton grand
regret

Putain depuis le temps que j’ai fini, je pourrai te sucer depuis une heure trente….

Putain depuis le temps que j’ai fini, je pourrai te sucer depuis une heure trente….

J’aime ce genre de message qui sous entend que j’aurai du passer la prendre à la sortie de son travail.

Sors de là, pars en courant ordonne la voix dans ma tête,
va la rejoindre !

Seulement
Ici

Il y a la piste et les jolies filles, les verres qui dansent sur le comptoir.
Mes démons chantent
La jolie fille me sourit, elle me veut encore
L’autre ne fait que rire.
Celle là trinque avec moi
moi
moi
moi

Un message aussi chaud que ses baisers, une promesse d’un peu de répit
Arrêter les secondes à chaque gémissement,
Oublier les échecs et faire semblant d’avoir encore le temps.


Je devrais dormir au coté d’une femme magnifique.
Nos enfants devraient avoir chacun leur chambre dans leur maison,
Mais tout ça,
Si on excepte les femmes magnifiques
Je ne l’ai jamais eu

Toute une vie à ne rien construire
La brulure de l’alcool n’efface pas les cicatrices

Ivre dans un endroit ou je n’ai plus ma place avec des filles trop jeunes, trop belles, trop douces, en train de lire des message pornographiques, en train de tout gâcher encore une fois
Voilà tout ce que je suis
devenu


Il
faudrait raccrocher les gants, mais je suis comme ces boxeurs qui ne savent rien faire d’autre
Que serrer les poings et monter leur
garde.

Plus tard je titube jusqu’à chez
elle.

Il m’a fallut du temps, mais elle ouvre la porte.

Un peu avant le lever du jour

Un peu avant le lever du jour
Elle ouvre une bouteille de vin blanc, alors  que je suis déjà ivre.
Elle est vêtue d’une tunique noire, courte, très courte.

Allongée sur moi elle m’embrasse, boit une gorgée, avale une bouffée de tabac

Il y a une guitare au fond de la pièce,
De la musique en bruit de fond

Nous deux.

L’alcool n’est pas mon ami pour ça ! Je fais.
Ne t’inquiètes pas, répond-elle, moi je vais t’aider !

dimanche 26 septembre 2010

Celle qui pourrait me voler à la rue et à la nuit

Ses immenses yeux clairs me reconnaissent
Elle sourit
Je vais vers elle et je voudrais me noyer dans ses bras
L’entendre murmurer à mon oreille des mots d’amour, de folie, de douceur


Elle est celle qui pourrait me voler à la rue et à la nuit mais
je sais que derrière moi,
la fille qui m’accompagne ne me laissera pas le temps de gouter sa peau

sucrée

Ceux qui crient

Bukowski et la folie
Dan Fante et la rage.


Ces deux là crient pour moi

jeudi 23 septembre 2010

Les putes aussi finiront par s’enfuir

Elles ne viendront plus le soir, habillées de rires et de folie
Pour me faire boire, me couvrir de baisers doux, me griffer et m’aimer avant de m’abandonner au matin en souriant,
seul et fou dans mon lit aux draps rouges.

Elles partiront en dernier
Il ne me restera plus rien
Il sera trop tard et sans doute que j’aurai froid

Brûlent nos poumons, à chaque respiration


Les types comme moi finissent souvent par faire gicler leurs cervelles sur les murs blancs d’une salle de bains
dans un hôtel sordide

Sans plus personne pour les aimer.
Ils n’ont  alors  que la photo d’un chien blanc dans leurs vieux portefeuilles élimés

leur Amour, celle qui les a brisés, a les dents jaunies, les cheveux blancs, le sexe et le cœur sec puisque tout le temps qu’elle a passé pour en arriver là,
Elle l’a offert à un autre.

Alors ils partent par une nuit grise,
dans le fracas d’une détonation
Personne ne les pleure et ils s’en foutent,
ils ont toujours été seuls au milieu de la foule.

La cervelle et le sang coulent sur le carrelage
Odeurs de poudre et de viande qui se mélangent
Une dernière fois, ils assassinent leurs âmes
Et la fièvre disparaît enfin de leurs regard fous.


Pour tout ceux qui ne croient qu’aux fleurs et aux poèmes

On peut jouir dans la bouche d’une fille en la traitant de pute et se suicider pour elle un peu plus tard.

Parce qu’elle adore ça
Parce qu’elle est TOUT

L’Amour
C’est AUSSI de la violence

Tout ce qui nous retient

Il faut parfois s’en prendre à la vie
Où à celles qu’on a aimé
Pour calmer ses nerfs,
Cesser de boire
Garder du cœur au ventre

Des fois où il faut se dire qu’on a eu raison
Chaque fois qu’on a baisé l’une et les autres suffisamment fort
Jusqu’à les faire hurler de plaisir.

En fait
Quelque soit le nom du coupable
que ce soit Dieu, toi, moi ou la malchance
Il existe des moments où la rage, l’adrénaline, la mauvaise foi et les cris sont le seul moyen

Tout ce qui nous retient d’appuyer sur la gâchette

mercredi 22 septembre 2010

Six ans ont passé

Six ans ont passé et il y a encore des images qui remontent.
Ca vient comme une érection du matin
Sans y penser.

Putain,
J’étais croque de toi, comme un fou se toque d’une étoile.

Tu étais pour moi comme le truc qui aide les putes à tenir
Soir après soir
sur les trottoirs gris des rues mortes
Cet indéfinissable force qui les pousse à croire que quelque part il existe
Une lumière qui serait VRAIMENT blanche
Cette petite chose pure qui les retient
D’appuyer sur la gâchette
De se pendre
De s’ouvrir les veines dans un bain tiède
Et les pousse à supplier leur mac d’arrêter de taper plutôt que de le laisser les tuer.

C’était alors facile
Les mots d’amour,
Les journées à l’usine,
Te baiser chaque nuit et marquer ta peau sans jamais penser à une autre

Putain ce que c’était bon
Ton corps chaud et tes lèvres douces
Ta manière de fermer les yeux en souriant juste après

Six ans ont passé
Et tout ça arrive encore à me manquer.
Pas toi.
Ce qu’on avait, ce qu’on vivait.
Tous ces soirs ou je croyais ne plus être seul
Ces instants où il me suffisait de prononcer ton prénom pour tuer la souffrance

Je me déteste à chaque fois que ça arrive
Mais je n’y peux rien
Malgré toutes ces nuits depuis Nous
Quelque soit le regard, mon cœur cesse de battre dès que j’ai joui dans la bouche.

samedi 18 septembre 2010

Pour celle qui m’offrit un verre et ses sourires

Une fille aux yeux bleus ou verts
Une rencontre, un sourire.

Elle sait ou me trouver.
Je l’attend.

Peut-être ce soir ?
Peut-être demain ?

Où est-elle ?
Je ne sais.

Elle est de celle qui reviennent
Seulement si le cœur les pousse.

J’aime sa douceur
Son besoin de rire, d’amour, d’aimer
Les choses auxquelles elle s’obstine à croire.

Je reste là,
A l’attendre
Fou et dangereux pour toutes celles qui désirent voler mon corps sans emporter mon cœur.

Equilibrium

Il y a de l’amour dans ma folie
De la magie dans mes mots
De la douceur dans mes caresses
De l’arrogance, dans mes propos

Quelque chose au fond de moi
Que je cherche à protéger
Ou à noyer dans la vodka pour ne plus entendre sa mélodie.

Un clown fou en équilibre au dessus des flammes
danse en riant sur un fil blanc
Il sait bien que Tous,
Nous finissons par tomber.

Lovesong

De toutes les chiennes,
tu es celle que je choisi pour être mienne,
marquée à tout jamais
Du sceau de ma passion

Alangui au creux de ton pubis
Je tire la langue aux conventions
me repait de ton con
Laisse libre cours
A mon désir
A mes envies

Chacun de tes cris est un serment
Quand je prend tout de toi
Ton cœur et ton corps

Chaque caresse fait de toi
Mon esclave docile et obéissante
Ma petite chienne et mon amour

TOI

Maintenant et toujours

Enfant du seigneur

Ma bénédiction est de toujours trouver de la lumière au cœur de l’obscurité.

Mais
Maudit

Je ne cesse d’aimer l’obscurité ou j’erre à la recherche de lumière.

lundi 6 septembre 2010

La nuit dernière

Il y a de la magie dans ces deux corps de femmes qui se dévorent sur le plancher
Des caresses et des cris avides de plaisir
Des demandes
Du jeu
De la domination
Et moi sur le canapé
Coquille vide de sens qui se remplit d’images de souvenirs de sensations et d’émotions.

jeudi 2 septembre 2010

Des cendres dans le souffle du vent

Il ne reste rien des mille et un chatoyants reflets de mon âme.
Les flammes ont tout dévoré
Le vent disperse les cendres en sifflotant
Le soleil fait comme s’il n’avait rien vu
La vie continue
Moi aussi.

mercredi 1 septembre 2010

Tu es la balle perdue qui s’est enfoncée dans mon cœur pour ne jamais en ressortir.

Tu es la balle perdue qui s’est enfoncée dans mon cœur pour ne jamais en ressortir.

Alors

Pour t’oublier

J’ai arraché ce cœur amoureux
Je l’ai piétiné
avant de le jeter au loin
Plantureux repas
des hyènes, vautours, mouches et asticots blancs

Et lorsque j’ai eu fini de crier
Quand la douleur s’est apaisée
J’ai versé de la vodka sur la plaie
Allumé une cigarette
Avant de reprendre la route en chantant à tue tête
une chanson gaie qui parle d’un clown fou et d’une danseuse étoile
D’un amour passionnel et de cartes truquées.

- Où veux-tu que je te pousse ? a demandé le vent.
- Droit devant j’ai répondu.

Clown fou avec une cicatrice à la place du cœur ?
Oui

Une beauté quelque part près d'ici

Je connais pas loin d’ici
Une fille avec un visage parfait
Des cheveux noirs et des yeux bleus

Elle vit avec son amour
Mais son amour à lui est un mensonge

Et je la regarde
Se mentir à elle même

Au fond d’elle
Elle connait déjà la vérité
Mais préfère se voiler le regard,
Et vivre avec des faux sourires.

Certaines personnes sont prêtes à tout
pour donner à leurs rêves l’illusion de la réalité.

Et quand tout volera en éclat
Des larmes cristallines couleront de ses yeux bleus
Le long de son visage parfait.

Elle restera assise sur la moquette
ses cheveux noirs décoiffés
sans que rien ne vienne déchirer
la fumée des cigarettes blondes
qu’elle écrasera dans le cendrier d’une main tremblante les unes après les autres
tout au long de nuits blanches et pâles comme sa peau vidée de son sang
quand jamais ne sonnera son téléphone
Tandis qu’ailleurs,
son amour mentira à une autre qui rira et l’embrassera
avant de le laisser lui faire l’amour

vendredi 6 août 2010

Aujourd'hui

Debout,


Hier est oublié

Demain n'est pas encore là

Je souris au ciel

Le ciel me sourit


C'est aujourd'hui que je vis

J’aurai sans doute du jouir dans la bouche d’une autre

J’aurai sans doute du jouir dans la bouche d’une autre
Adorer le faire
Ne pas me sentir coupable.

Mais ça ne s’est pas passé comme ça.

Je t’aimais et ce n’était pas assez
J’aurais du te casser au lieu de te réparer
J’aurai du te briser et te détester
Te détruire avant que tu me détruises.

J’aurai sans doute du jouir dans la bouche d’une autre
Casser moi même cet Amour
Avant que tu ne le reprennes
Car toute la douceur que tu as eu pour le faire
N’a fait que m’arracher le cœur

J’aurai sans doute du jouir dans la bouche d’une autre
Casser tout ce qui était beau
Et rire de ça,…

moi ma folie et mes fautes dans une jolie bouche aux lèvres peintes
notre histoire noyée dans le mensonge.


J’aurai sans doute du jouir dans la bouche d’une autre
Ne pas t’appartenir
T’oublier avant même que tu partes.

Mais ça ne s’est pas passé comme ça

vendredi 23 juillet 2010

Une nuit

Du bout des lèvres je caresse la poésie des lignes de ton corps

Il y a de la folie dans nos étreintes
De la violence
De la rage
De la passion

TOI

Des étincelles dans tes yeux
Le feu dans nos corps.

jeudi 22 juillet 2010

Devant le miroir

Que reste-t-il de mon âme ? je demande à mon reflet dans la glace.

Il sourit étrangement

Ne répond pas

On trouve si peu d’humanité chez l’être humain

Quelque part un vieil homme meurt sur un trottoir seul et abandonné et nul main ne se tend
Nul ne s’arrête.
Quelque part la joue d’un enfant éclate sous les coups de son père
Et la bas
Cette femme se fait violer
Cet homme éventré tente de retenir ses tripes sous l’œil rieur de ses bourreaux.

Les guerres
Les meurtres
Le sang coule de nos mains

L’homme tue par plaisir
L’homme torture par désir

Pire que les bêtes
Nous

Assassins
Bouchers
Tortionnaires

Le diable se tournerait les pouces si nous n’étions si empressés de tendre l’oreille dès qu’il ouvre la bouche.

Nous sommes l’essence même de ce mal qui nous effraie tant

mercredi 21 juillet 2010

Dérisoire épouvantail

Combien de temps l’âme survit-elle au cœur ? chante le corbeau d’une voix triste et mélancolique

Déchirée
La pie voleuse attend son heure

Il y a surement un peu de moi sous les rasades de vodka
Une étincelle
Une petite étincelle
Dans mon regard fou

Combien de temps l’âme survit-elle au cœur ? chante le corbeau d’une voix triste et mélancolique

Nous finirons par avoir la réponse

La pie voleuse attend son heure

Dérisoire épouvantail,
Je lui offre
Mes derniers Diamants

Je vais te porter chance dit-elle en s’envolant.

Je la crois

Dans les torrents gris des caniveaux

Lorsque frappe l’orage
Dans les torrents gris des caniveaux
S’en vont les amours mortes
Les larmes
Le sang des amants déchus
Des morceaux d’âmes arrachées
Des éclats de cœurs piétinés

Si peu d’Amour dans ce monde
Mais tellement de chagrins

samedi 17 juillet 2010

K.O.

Il y en a toujours une pour arracher ton cœur de ses mains fines aux ongles manucurés
Le jeter sur le goudron gris d’une grande avenue
Sauter dessus à pieds joints en chantant
Avant de t’abandonner là, seul et fou,
Misérable tas de cendres grises
Que le vent lui même refuse d’emporter au loin.

Une bière et une vodka au milieu de la foule

Elle m’offre un verre au comptoir
Tandis que sa robe à fleurs épouse les courbes de son corps
Et je me dis que ça serait bien
D’en avoir une comme elle
Pour se réveiller
S’endormir
Aller au supermarché un soir par semaine
Acheter des fruits, de la salade, des gâteaux secs et du jus de fruit
Se coller à elle et laisser sa main caresser mes cheveux
Tout en laissant ses rires prendre possession de mon corps, mon cœur et mon âme.

Bien sur,
J’ai déjà payé le prix pour tout ça,
Je devrais me méfier plus
Mais la voix dans ma tête ne crie pas danger.
Alors je trinque avec elle, sans lui demander si ses yeux sont bleus ou verts
Ni même son prénom
Pour ne pas ressembler à tout ceux qui lui ont demandé avant moi,
Ceux dont elle ne se souvient pas.

Une bière pour elle
Une vodka pour moi
l’étau autour de mon âme se desserre

Il existe si peu de moments ou je respire