vendredi 31 juillet 2020

Sublimation du sublime

Sublimation du sublime
ta jolie petite gueule où sont peint des rires et des flammes bleues
moi je suis là, avec mes désirs sordides, ce besoin atavique de glisser
ma main dans ta petite culotte que je voudrais rouge ou absente
je pourrais mentir, mais j'ai fait un autre choix
(Mesdames, ne croyez pas aux mensonges des hommes
sinon vous croirez être une femme que vous n'êtes pas)
remplir ton corps ne me suffit pas bébé
il faut que ton âme vibre aussi
il faut que tu en veuilles plus
plus de tout ça,
nos folies et les éclats de lumières vives dans ton regard
ça pourrait se révéler une nouvelle définition de l'Amour
ça pourrait assassiner nos démons intimes
sauver nos mondes personnels en silence, sans qu'on s'en rende compte,
tu sais bien que les sentiments sont une jolie laisse
avec laquelle tu me promènes ou bon te semble
et cela t'amuse
et je me dis que c'est bon signe pour le futur
j'en oublie le risque de parier sur la douceur de deux mains qui se tiennent

tu es une (l)âme parfaite à laquelle s'offre ce qui me sert de cœur
et d'autres choses étranges dont personne ne voulait
avant toi

mercredi 29 juillet 2020

les vies normales appartiennent aux gens normaux

c'est souvent ainsi, rien ne te laisse en paix
ton visage dans la glace est un accusateur reproche
du temps qui passe et des échecs resplendissants dans ton monde de douleurs intérieures

et l'été brûle lui aussi et ses yeux sont verts
mais elle veut pas trahir, elle n'est pas celle là, alors elle ne viendra pas, elle s'éloigne
et m'abandonne ses flammes

et l'été recule lui aussi
et ses yeux à elle, je voudrais qu'ils soient verts mais c'est mieux qu'ils ne le soient pas, question de danger
et elle ne viendra pas elle non plus, je le sais depuis toujours,
il y a toute cette vie, toutes ces femmes autour de moi, autant
de peurs et de raisons et bien sur,
il n'y a rien, il n'y a personne, mais elle imagine cette vie, ces femmes, si jeunes évidement
il lui faut bien donner des corps de 20 ans à ses peurs, cela devient plus simple

il y a toujours eu une raison de ne pas venir, pour elles et les autres, mon visage le plus souvent
et si le visage va, il y en a une autre

et 1M77 de chair brûlante n'a pas tous ces problèmes

elle aime baiser, boire, fumer et péter si le besoin s'en fait sentir
1m77 de chair brûlante c'est ma pote
et mon plan cul qui est loin bien qu'il existe une version qui dit le contraire (je suis SON plan cul
qui est loin)
et elle
m'envoie un message, "ça te dit qu'on parte en vacances toi et moi quelques jours ? ça
s'était bien passé, la dernière
fois"
et au téléphone un autre jour, on voit ça maison avec piscine dans un coin retiré,
elle, le chien, moi, bronzer, nager et baiser
et je dis, "bien sur si tu veux pas qu'on baise, on baisera pas, on fera comme tu veux"
et son léger rire signifie quelque chose comme "t'es con, bien sur qu'on baisera, je veux ta queue
dans ma bouche et dans ma chatte jour et nuit, j'attends que ça", mais peut-être que j'affabule,
les hommes, nous sommes capable de voir des signaux partout, mème dans un simple rire

et sur mon canapé gris, au matin, en tripotant mes couilles,
je me souviens que la plupart d'entre elles ne m'approchent pas
je me souviens que les plus dangereuses m'ont brisé
et je me souviens mais je m'en fous

je suis ce que je suis et
si cela ne m'excuse en rien et n'est qu'un prétexte :
aucune n'était là quand les immenses yeux verts ont écarté les cuisses pour d'autres
aucune n'était là quand celle que j'aimais à en vivre était partie et m'a dit, j'aurai du être fière de toi
aucune n'est là quand je les écoute me compter leurs hommes qui ne voient rien d'elles et les baisent
mal,
plus mal que le ferait leur voisin, leur collègue ou le type entreprenant croisé au supermarché
peut-être plus mal que moi je le ferais

aucune n'était là
aucune n'est là, elles cherchent toutes autre chose, et elles le
trouvent
et elles en crèvent de cette vie normale parce que la vie normale n'est jamais qu'une façade
travail, ménage, courses supermarché et baise rapide avant de s'endormir les bon jours
(ensevelir ses désirs sous les silences et les sourires de circonstances)

les vies normales appartiennent aux gens normaux
mais la normalité n'est qu'un vernis, les barreaux de la prison ou s'enferment nos
instincts d'assassins
en vérité nous aimons la souffrance, mais nous avons construit un monde d'apparences
qui nous empêche de déterminer si nous préférons la recevoir ou l'infliger
et ce monde là ne tient pas debout et nous le traversons en boitant

putain, je hais la normalité et tout ce qui est propre et brille sous les regards moralisateurs

merde, il y a tout un monde ignoré quand je plante un doigt dans la chatte de mon amante
en conduisant,
un monde sans violences où débute tout un univers de liberté

merde, j'ai soif d'une chatte au gout parfait, une chatte serrée et un regard enflammé qui
raconterait la vie et la mort et tout le désir lubrique qui existe entre les deux
rien de quantifiable mathématiquement

mais au lieu de ça, déguster la mouille, j'apprends à me contenter de moi
et je ne nie pas m'être
délecté d'être devenu un salaud,
je sais aujourd'hui que si je ne l'avais pas fait, je serais devenu fou
fou à finir enfermé et à taper ma tête contre des murs matelassé pour faire taire les voix
on se protège comme on peut, on brise avant de se faire brisé
la réalité impose de survivre et les salauds survivent
mieux

et il y a eu des femmes, mais pas autant qu'on croit et pas assez si tu veux mon avis
et aucune d'entre elles ne savait ce que c'était que d'exister dans les yeux d'un homme
avant que je ne pose les miens sur leurs âmes maquillées





vendredi 17 juillet 2020

My world

Toujours j'ai cru, et vu : nulles règles ne régissent ce monde
sinon une seule et unique : survivre
et en amour comme ailleurs, je dis,

tu veux quelque chose,
tu le prends

tu ne peux pas le prendre
tu l'achètes

tu ne peux pas l'acheter
tu le voles

j'ai oublié mon mantra
alors bien sur

j'ai perdu

moi,
tout ce que je désirais
c'était que ton regard
délimite
mon
mon
de

jeudi 16 juillet 2020

Magnifique putain

C'est une magnifique putain
les hommes l'ont cassée en milles morceaux qui continuent de briller malgré eux
ils font ça souvent, ça les rassure
mais pas un homme ne l'a fait jouir comme elle aime
elle dit
je connais mon corps et tout ce que j'aime
et aussi
j'aimerais être prise en main

et bien sur, certaines femmes vont s'offusquer que j'utilise le mot putain
pour la décrire (mais pas elle)
et d'autres vont s'offusquer que pas un homme n'ait fait l'effort
de la faire jouir comme elle aime
ma préférence va nettement pour ces dernières, mais c'est une opinion personnelle

tant et trop d'entre vous (les femmes) les connaissent (les hommes) dissimulés sous des sourires
enjoués et cajoleurs (autant de traitresses caresses)
et quand les masques de douceur tombent, se révèlent vérités sombres et manipulations
Ceux là, tant et trop d'entre d'eux (les hommes), sont nuls au lit et des ordures en dehors du lit et
ils vous brisent (les femmes) pour vous garder près d'eux, étrangement
cela
marche
et ils vous rendent responsables de tous leurs maux
(Quand ils bandent mous ils refusent le viagra car c est honteux, mais cela
ne peut-être que de votre faute)
et pour le reste, ils vous traitent comme des merdes,
et trop souvent
vous les laissez faire

alors
ils continuent

mercredi 15 juillet 2020

Nous avons tous nos problèmes de routine

Un type qui édite et qui doit sans doute s'embrasser le nombril en se fourrant un doigt dans le cul
tout en se matant avec délectation dans le miroir me casse les couilles parce que je ne cite jamais les éditeurs
comme si j'en avais à foutre quelque chose, écrivain est une vocation, éditeur, un métier
ce con n'avait qu'à réussir dans l'écriture s'il veut la gloire en plus du fric.

une fille qui écrit le défend, je les vire tous les deux de ma vie virtuelle,
ça règle la discussion et c'était drôle 

une femme est triste, elle m'écrit, je lui répond
une autre m'engueule parce que j'ai accroché le mot pute au mot mère mais elle n'a pas tout lu
si elle l'avait fait, elle aurait eu tant de raisons plus valable de me mépriser
une autre m'envoie une photo de ses seins, ils sont beaux
une autre préfère me fuir plutôt que m'approcher, ses yeux sont verts

c'est une semaine routinière,
je ne baise pas parce que les femmes réfléchissent
ou peut-être parce que je suis laid et fou et vieux

le type accusé de viol est devenu chef de la police susceptible d’enquêter sur lui
j'aime beaucoup ce nouveau gouvernement, pas besoin de dire au monde qu'il est
composé d'enfants de salauds, il le fait pour moi
un type est mort parce qu'il a fait une covid party pour savoir s'il pouvait l'attraper,
il a eu sa réponse, démontrant que des milliers d'années d'évolution
ne donnent pas le mème  résultat partout

c'est une semaine routinière
meurtre, guerres, viols, réchauffements climatique, chiens battus etc.. etc...
et moi qui ne baise pas assez
on a tous nos problèmes et nos problèmes ont l'importance qu'on leur donne me dis-je
tout en cherchant dans mon répertoire le numéro d'une ex qui serait encore susceptible
de décrocher si je l'appelais...
bien sur, je ne trouve pas ce que je cherche




lundi 6 juillet 2020

Mes "je t'aime" sont sans valeur

petite fille triste,
mes "je t'aime" sont sans valeur, je suis doué pour le mensonge
et tu détestes croire aux mots
les mots s'envolent et seules, restent les chaines de l'asservissement qu'ils dissimulent

petite fille triste
ton corps se love au mien
embrasser doucement la peau délicate de ton cou de femme fatale
de mes mains, prononcer des caresses qui déshabillent ta beauté
voici venu l'instant d'esquisser un pas de danse lent
sous la lune pleine

petite fille triste
du sacré dans nos baisers, nul venin dans nos morsures
nos deux corps s'entrechoquent sous couvert de la chimique étreinte de nos âmes
tu dérobes un peu plus de moi à chacune de tes griffures
moi dont l'obscurité ne mérite aucun de tes cris de désir


vendredi 3 juillet 2020

révérence de clown triste de ton absence (Incipit insipide)

Incipit insipide
Il y avait quelque chose de fou dans nos mains qui se tenaient
il y avait quelque chose de doux dans nos regards qui s'étreignaient
tristesse infinie de ce qui est mort
tristesse infinie et je ne suis pas dehors à vouloir me noyer dans mes propres angoisses
délicatesse de l'instinct de survie

parfois je fais de l'équilibre sur la corde raide mais le reste du temps je songe à me pendre avec
tu es une moitié de rien me dis-je, ça ne fait pas grand chose à haïr mais c'est encore trop de moi

donne-moi une valse je suggère langue pendante à la fille aux yeux verts
et une autre me parle avec des mots que je ne comprends pas, on ne devrait pas me croire intelligent et cultivé parce-que j'écris, quoi qu'il en soit peut-être que ça la rassure, lui permet de maitriser
ma vulgarité passive/agressive laquelle a fait fuir un autre écrivain hier, (j'en ris encore),
mais je comprends qu'elle n'aime pas ma façon d'exprimer ce qui me dévore salement
mais je considère comme une sale manie de vouloir que je dise les choses comme on les dirait
à ma place
moi je suis dingue et je pose des mots ici pour me retenir d'acheter un flingue
moi je suis libre et je pose des mots brûlants  et orduriers pour éviter les compromis
ne crois pas que je me justifie
l'obscurité ne s'excusera jamais de voler ta lumière

révérence de clown triste de ton absence pour meubler le silence de la nuit
yeux verts, il y a par là des femmes qui parlent comme des dictionnaires et d'autres
qui mouillent et ressentent bien que l'un n'empêche pas l'autre
voyance itinérante, je lis des morsures dans l'avenir de ta peau près de moi
tandis que je songe à m'étrangler dans mon sommeil,
miami ne me fait pas rêver, mais ta chatte oui
trop de similitudes reptiliennes avec le genre masculin ancrées dans ma poésie
mon ange, gardien de ma prison mentale est un rôle trop lourd à porter, un rôle dont personne ne veut
ne m'aime pas, moi mème, je préfère me détester, question de simplicité, désir de prévisibilité
mais je veux bien être la pornographie sale de tes fantasmes les plus intimes et
de toute cette violence que tu réclames
avec véhémence
tout en caressant ta brûlante humidité à l'autre bout de la ligne
et, tout bien réfléchi, ça me semble plus important et nécessaire que tout le reste












jeudi 2 juillet 2020

Ta mère est surement une pute comme les autres

il ne faut pas croire toutes ces choses que les hommes racontent
sur les femmes
comme "toutes des putes sauf maman"
parce que tu vois, les hommes sont des salauds et
ta mère est surement une pute comme les autres

ça fait du bien de se dire des trucs comme ça des fois
de se rappeler que Dieu et son amour sont absents
s'ils existent
que tu marches seul
que tu crèves seul
que la plupart des heures qui passent tête baissée, tu vis seul

ça donne envie de s'ouvrir les veines mais
ça remet les choses en perpective
et je sais depuis longtemps que baiser est préférable au suicide
même si je ne baise plus assez depuis longtemps
mais je ne me suicide plus depuis encore plus longtemps

il fut un temps j'avais l'âge et le corps pour emballer des jolis ptits culs
une bite de bonne taille parait-il (je l'ai toujours) et un cardio correct pour que l'après l'amour soit une pluie de sourires
mais je n'avais pas la gueule de l'emploi
ça ne m'aidait pas
mais quand je ramenais, c'était souvent la plus belle, mais je ne saurais
t'expliquer
pourquoi

on a tous eu une apogée
on a tous eu une chute,
putain d'existence qui donne corps à nos craintes d'enfants
putain d'avenir qui nous rend anxieux
mords ma peau jusqu'au sang, je me sens vivant quand je cris

et ses yeux verts lisent mes textes sans connaitre mon visage
et elle mouille et se caresse et me l'écrit, "si ça se fait (nous deux) écrit-elle, soit violent, pas
de
tim
idi
té" (la jouissance n'est  que subjective, la douleur est plus forte dit-elle
je veux bien tenter de lui donner tort)

et ça me va et je lui donne un mot code pour qu'elle garde le contrôle
si
et
uniquement
si
ça
se
fait,
bien sur,

et plus tard, j'ai pensé à elle en me touchant, à ses seins plus gros qu'avant
à son refus de m'envoyer une photo nue ou habillée, à sa façon de ne pas pouvoir s'empêcher
d'approcher, malgré sa peur
je ne sais combien d'hommes l'ont touchée mais je sais que trop d'entre eux l'ont cassée

et hier j'étais en ville, dans un magasin, et une gamine de genre 18 ans me jetait des regards en coin
chauds
je ne comprenais pas bien, je me disais merde, c'est leur putain de masque anti covid
ça n'arriverait pas si je ne le portais pas, elle verrait que son père doit être plus jeune que moi, et
j'ai souri tout seul, ça fait toujours plaisir mème quand tu sais que c est un quiproquo,
mais je n'ai rien cherché
à ma place, d'autres n'auraient pas fait pareil
nous ne sommes pas tous semblable, nous, les fils de pute

C'est l'été et ça ne change rien, je fais toujours des insomnies les yeux ouverts