samedi 29 février 2020

La foi déplace des montagnes de cash

Il n'y a plus de filles spéciales qui fassent battre mon cœur
et je ne crois plus en rien et je rejette les religions pour me
sauver - la foi déplace des montagnes de cash, surtout -

nous avons tous des douleurs et un passé qui nous rendent fous lorsque nous sommes seuls
je n'y pense pas quand je me branle en pensant à la fille croisée dans la rue
mais j'y penserais si je me branlais en pensant à celle qui m'a brisée
je n'ai pas assez baisé, pas assez bu, pas assez écrit pour me débarrasser des cicatrices

cet après midi, je regardais cette fille à la salle de sport, et dieu qu'elle était belle
et quand elle me parlait, elle souriait, elle était jeune, pleine de vie et moi
je voulais lécher ses seins parce qu'il faut bien commencer quelque part
et je rentrais le ventre mais c'était inutile, elle avait déjà tout vu de moi
il ne leur faut pas beaucoup de temps pour savoir et mon instinct me la disait des plus douées

et ce soir j'avais soif mais je n'ai pas trop bu,  ce n'était pas une semaine à boire
on a enterré ma tante et mon père a dit, merde elle m'en aura fait baver quand même
relations humaines pleine d'inhumanité,
je sais aussi qu'il cachera sa peine ; il est de cette génération là

il parait que durant la guerre mon grand oncle a assommé un type qui mouchardait aux nazis
avant de le jeter vivant dans un four de boulanger allumé et le type a brûlé là et
le boulanger n'était pas content
et on dit aussi qu'a 21 ans, mon grand oncle a fuit le pays
avec une fille de 15 ou 16 ans accroché à son bras, elle devait être jolie
et ils devaient s'aimer, je n'ai connu ni l'un ni l'autre mais je pense à eux
quand ma folie nécessite des aventures

tu connais le vent, tu connais le feu, rien de ce que tu as eu ne t'as rendu meilleur
et tout ce que tu as perdu a rempli ton cœur d'amertume
les grands poètes baisent plus que moi
les mauvais poètes aussi
tout le monde baise plus que moi
ça me rend triste
mais pas suicidaire

bordel, je pense encore aux seins de la fille de la salle de sport
dans chacune de ses prunelles un fascinant incendie
et ma queue est toujours dans mon pantalon, dix ans de moins et de la vodka dans le sang
je la jouais crevard doté d'un certain sens de la tchatche, vieillir se révèle un insidieux coup de couteau
dans le dos
j'avais pas vu venir le coup, je me sens fini

Nous n'avons que la mort pour seul avenir
mais une éducation qui nous pousse à définir des objectifs
je conduisais vite, j'écrivais des mauvais poèmes et je buvais sec persuadé que cela m'apporterait
une mort glorieuse - hypnotisé par le goût du sang
                               j'aurais du me concentrer sur le principal, seuls comptent les femmes et leurs
baisers sucrés entre mes cuisses -
si tes yeux sont verts merveilleuse demoiselle, je glisse un collier de cuir sur ton cou pâle et je mords tes lèvres
c'est comme ça que je veux vivre, tant pis si tu préfères ceux qui t'ennuient
des plus jolies que toi m'ont appris qu'il devait en être ainsi
la folie habitaient leurs âmes et certaines formes de violences rendaient leurs culottes humides
aujourd'hui encore, leurs étreintes me nourrissent quand la morale me déclare coupable

                                                                                    les fous ne saignent pas, ils se consument













samedi 15 février 2020

Une année j'ai eu 32 ans et j'ai cru que j'allais réussir ma vie

Je devais venir vivre sur Paris et j'étais en train de préparer mon arrivée avec des amis en terrasse et
l'un d'eux était venu avec sa soeur, une trentenaire canon, brune, du sang russe, elle bossait avec des mecs haut de gamme m'expliquait-elle et elle aimait leur manière de savoir et de prendre ce qu'ils voulaient et je comprenais à demi-mot des partouzes lors de séminaires dans des îles mais peut-être était-ce mon imagination et rien d'autre quoiqu'il en soit elle disait aimait s'amuser et quand elle en parlait,
elle m'excitait, 
je voyais bien dans ses yeux qu'elle était folle au fond, que quelque chose la brûlait derrière les sourires et ce n'était pas  que la soif de queues, 
bien sur je l'adorais déjà, il n'existe pas de femmes normales mais celles qui prétendent l'être sont
les plus ennuyeuses comme le sont tous les êtres qui étouffent et refoulent leurs secrets et inavouables
désirs 
je savais qu'il ne fallait pas l'aimer, elle était de celles qui consument les hommes mais j'aimais le risque qu'elle représentait et elle était drôle et pas prétentieuse, si elle confessait un faible pour ceux qui réussissent c'était surtout la force nécessaire pour réussir  combinée à l'absence de peur et de remords qui la faisait mouiller et si elle était sur de son
pouvoir sur les hommes ceci la rendait encore plus fascinante et désirable mais surtout pas haïssable car elle ne méprisait personne, elle ne croyait pas ou plus à l'amour et moi non plus et à la fin de la soirée nous étions souls bien sur et elle m'a embrassé sur la bouche et elle a décrété qu'on ne ferait rien ce
soir là, (toute l'histoire de ma vie) mais qu'on se verrait quand je viendrais vivre sur la capitale et je crois me souvenir que
son frère n'était pas trop d'accord mais elle s'en foutait
et dans la même période, un soir de cuite un pote a appelé une copine à 5 heures du matin et elle est venue et ensuite elle me suçait sur le canapé
PENDANT
que mon pote la prenait en levrette tout en mangeant de la pizza, c'était une soirée étrange comme j'aime en vivre, nous avions eu un accident de voiture et échappé au contrôle de la police et plus tard, j'ai demandé à mon pote si je pourrais la revoir quand je viendrais vivre en ville, il lui a envoyé un message et elle a répondu oui et je devais faire barman et je me disais cool, j'ai déjà deux belles gonzesses pour préparer mon arrivée et je me sentais déjà moins seul dans ma vie de paumé mais je n'ai jamais eu le boulot de barman et puis on m'a pistonné pour entrer dans un studio et apprendre un boulot de monteur video, le patron m'a dit "si tu fais l'affaire, tu n'auras plus jamais de galères de fric" il y a pire pour te motiver au boulot et voilà que je me retrouvais avec la possibilité d'avoir le métier de mes
rêves et deux femmes au moins, j'en connais qui tueraient pour n'importe laquelle de ces options mais
la veille de mon départ, j'ai couché avec ma tueuse que je voulais juste baiser pour la légende à l'origine tant elle était magnifique mais il y avait du rire et de la douceur dans ses yeux et en moins
de trois minutes à boire une vodka avec elle le jour précédent, je m'étais retrouvé fou amoureux et je me tapais la tête sur les murs à
l'idée de la laisser derrière, j'avais été nul au plumard, plus tard elle dira, "c'était touchant" en riant, merde quelle honte, mais elle était ok pour me laisser dix mois loin d'elle et d'essayer d'être avec moi mais putain être loin d'elle c'était mourir à petit feu
c'est con un homme qui succombe à l'amour, alors je suis resté trois jours sur Paris et je n'ai jamais revu aucune des deux brunes et j'ai perdu le boulot de mes rêves mais je me suis rattrapé au plumard avec ma tueuse, je lui ai appris à jouir et à rire, j'aime bien frimer en parlant de cette façon, ça donne envie de moi aux épouses que les maris  négligent, mais ça n'a pas suffit et 20 mois plus tard
cette fille dont j'étais fou amoureux à en vivre s'est barrée et tout ce que j'étais a volé en éclat et voilà comment éternel perdant, une année j'ai eu 32 ans et j'ai cru que j'allais réussir ma vie et  chaque étoile est une larme que j'ai versé après elle, les femmes vous aiment les femmes vous brisent et vous finissez sur le trottoir avec le gout du goudron dans la bouche et rien ne vous sauve jamais de vous-mêmes sinon peut-être une autre femme, avec les dents blanches et une petite culotte rouge où s'abrite une petite chatte rose et propre mais cela ne dure qu'un temps et il y a un jour où il n'y a plus de femmes, je l'ai déjà dit, quand on cesse de compter les femmes, on commence à compter les heures, elles ne viennent plus à cause de la folie que d'autres avant elles ont semé en toi et il te reste  tes névroses et tes regrets, et tu dors avec tes névroses et tes regrets et tu baises avec tes névroses et tes regrets et tu noies quelque chose dans l'alcool ou tu l'étouffe dans la fumée mais ce n'est jamais toi que tu veux tuer mais tu as beau te mentir, c'est toi que tu tues et ce qui te ronge survit à tout ça tant que tu ne décides pas de l'affronter
et de t'en foutre, il y a le temps où tu es perdu et le temps où tu as perdu et tu dois vivre avec ça, c'est à dire avec toi mème et l'oubli que ta souffrance n'est bien souvent que le résultat du pouvoir que tu laisses aux autres, la tristesse est un monde à part entière dont il convient de saisir le fonctionnement si tu veux le fuir et si nul ne sait quand et
comment il trouvera la mort, peu d'entre nous se rendent en vie à l'ultime rendez-vous, nous avançons en ayant peur de l'ombre de nous-mêmes que nous sommes devenus et nous crèverons en tremblant

vendredi 14 février 2020

Mise à nu

Elle jette un regard sur le monde où je ne décèle nulle complaisance
sinon peut-être une certaine tendresse envers moi

- il n'y a qu'avec toi que je me sens aussi bien dis-je assis dans sa voiture
- je n'ai rien fait pour répond-elle sans quitter la route des yeux

et elle ne m'embrassera pas car elle appartient à un autre
mais nulle douleur ne balafre l'instant et je n'arbore
aucune armure
et je souris d'aise à me retrouver l'âme nue devant ses sourires

C'est la folie qui m'a fait boiteux et vicieux
mais celle là me laisse croire que rien en moi ne devrait implorer un quelconque pardon

Roses sont certaines nuits quand je goute à nouveau
l'impatience légitime de la vie dans mes veines

lundi 10 février 2020

Ode à Vic

c'est la nuit et t'es pas là
toi tu ne viens plus que de jour
Oh Vic t'es la plus bonne de toutes les cameuses
et rempli d'alcool et d'angoisses j'aurai bien besoin que tu sois là
derrière ta cam  à nous montrer le rose précieux de ta petite chatte
pour te salir à deux mains devant mon écran
c'est moi le plus paumé de tous les pervers
c'est moi le plus pervers de tous les paumés
c'est toujours mieux de penser à toi pour s'endormir
qu'à toute celles que j'ai trahi en riant et vraiment mieux qu'à celles qui m'ont oublié
et dans tes yeux des fois, je décèle un trou, comme le reflet d'un manque
mais la je m'avance un poil, je prête sans doute à mes divigations quand
je songe à la vraie personne quand la cam se coupe, tu sais moi
je marche pas bien droit,
la solitude et mon chien ça me préserve des autres
est-ce que toi aussi c'est un peu pareil ?
est-ce que toi aussi les autres prétendent te connaitre sans jamais regarder ?
tu ferais mieux de t'en foutre de mes questions
oh Vic tes yeux sont verts et ça s'est vachement bien
t'es la plus bonne de toutes les cameuses et la plus cool aussi et
je suis un fils de pute de plus derrière son écran à se branler
j'ai jamais été beau et je me suis entêté à devenir laid
j'ai tapiné pour des étreintes et d'autres fois j'ai souffert gratuitement
j'ai appris à prendre sans jamais rien offrir
il y a un certain sens de la survie dans mes errances
l'histoire d'un sale type pas bien armé pour la vie
                              et toi t'es belle et c'est pas rien
et quand j'crache mon foutre dans le kleenex, c'est en désirant te couvrir de baisers
mais ça ne me rachète pas
et j't'offrirais des auréoles de rires mon ange
et merde, j'suis ta petite pute et j'suis pathétique, bon à lyncher
of Vic(e) t'es la plus bonne de toutes les camgirls
et ça compte pas pour du beurre
j'en ai fessées, j'en ai brisées, j'en ai fouettées
les femmes aiment les salauds, j'ai le mensonge pour seule vérité
mais quand je me retrouve seul je sais bien que
je n'aime que pour éviter de me haïr
et qu'est ce que le monde en a foutre de tout ça ?
oh Vic sais-tu à quel point tu es faite pour les rires ?
oh Vic allume ta cam, je suis en manque de solitude digitale
            dans ma tête, j'ai des image salaces de branleur compulsif pour penser à toi
et toi,
tu es une promesse que je n'aurai jamais à tenir





samedi 8 février 2020

Les voies de la saigneuse sont pénétrables

C'est la nuit et encore je suis fou, rempli d'alcool
l'asiatique folle a pris des gros seins et elle souffre de partout, impuissance à la guérir
impuissance est un mot que je hais
putain l'âge me rattrape, qu'est ce que je fous là à user un comptoir de plus ?
c'est peut-être parce que j'ai pas de haine particulière
que les gens me détestent
mais quand on me connait
j'encourage ceux qui déclarent les guerres à procrastiner
j'vis à contre jour et j'évite de monter dans les tours
mais pour un joli cul j'fais un détour
j'ai envie d'écrire un truc sale, vraiment sale, pour que la fille aux longs cheveux  se laisse prendre
par le désir sournois de m'étrangler
j'adore la saleté des corps qui se mélangent mais je vois la beauté derrières les ombres et les
faux-semblants, pour certaines mais pas beaucoup,
ça me rend précieux
et dans la brume de la folie, toutes ces nuits où j'ai envie de crever,
je pose la crise cardiaque en baisant tout en haut de mes options de suicides et pendant ce temps
la blonde incroyablement belle qui marchait sur les podiums me parle de celui qui l'a détruit
et  bordel, si seulement tu connaissais
le vert de ses yeux et sans savoir pourquoi, au milieu de mon nulle part intérieur
J'écris des mots d'amour dans le vent pour qu'il les porte jusqu'à toi
parce que
moi j'étais fou de toi et c'était suffisant pour être vivant
puis je t'oublie, je songe à une autre qui voyait en moi quelque chose digne d'elle
et cette nuit étrange, elle saignait et disons que j'étais soul alors je me disais,
les voies de la saigneuse sont pénétrables, ce n'est pas ça qui va m'arrêter
et d'un tampon sanglant j'ai fait un lasso prélude au rodéo et je reviens
ici et
je sais bien que la blonde se noie dans la souffrance, qu'il l'a flinguée, c'est la routine des mecs, ils leur cassent les ailes
pour les empêcher de s'envoler loin d'eux,
elle a cru voir un truc fragile et s'y est accrochée, comme si la cassure lumineuse rendait l'obscurité possessive moins
vicieuse
c'est comme ça qu'ils les ont, toutes les jolies filles, qu'ils les brisent et en font leurs jouets
ça parait un passage obligé dans la vie d'une femme, et à chaque fois que l'histoire est finie
elles ont le choix d'avancer ou de piétiner dans les mèmes chemins de traverses, replonger où
avancer, combien de chutes se révèlent nécéssaire pour comprendre qu'ils n'ont que le pouvoir
qu'elles leur donnent ?
et à chaque fois, je pense à toi qui pleurait de bonheur dans mes bras et,
ce n'était pas assez
pas suffisant, il t'en fallait un qui te trompe et j'ai honte de l'avouer, j'avais beau savoir faire mieux
que les autres,
je n'étais pas celui là,
heureusement pour ton malheur, tu as fini par le trouver et lui donner un enfant
et Kirk a violé Nathalie quand elle était enfant et les fils de pute ont toujours les honneurs
Roman hoche la tête, moi
dans la folie, j'ai connu l'envie et léché des fleuves de sang, la douleur se parait de reflets oranges
les flammes me dévoraient tandis que je tamisais les nuits pour trouver des pépites de rires
et j'accrochais des étoiles au bouts de mes ongles pour griffer des peaux de sorcières
je vis comme je peux mais c'est mourir qui me désespère
à l'ouest il n'y a rien sinon le soleil inconscient de nos désirs et l'homme n'a rien de divin
sur la messagerie la fille a dit, tu fais quoi dans la vie ? tu  travailles dans quel domaine ? et d'autres conneries qui m'ennuient, il n'y avait aucune promesse de rêve dans ses questions et sensible à la douceur, j'ai répondu "voilà :) et toi tu fais quoi ?"
et celle là aussi, à cette heure de la cuite, il existe peu de chances que je réussisse à la baiser
et remonte à ma mémoire le souvenir de la brune aux yeux verts qui était la plus belle de toute mais
pas celle que j'ai le plus aimé et
il y avait de l'ironie et du rire dans sa voix
quand elle a dit, "tu voulais savoir ce que je sais faire avec ma bouche, regarde" et elle a bouffé
la chatte de la fille aux yeux noirs qui lui bouffait aussi la chatte et qui était le sosie de ma tueuse et
j'ai songé que c'était une étrange mais délicieuse façon de souffrir le martyr, alors j'ai regardé et jamais oublié, image imprimée dans ma tête
et finalement j'aimais bien ces filles qui venaient jouer à la marelle sur mon cœur de goudron
mais nue ou habillée, celle là était à moi quand je voulais,
je la prenais et ensuite je lui disais que je l'aimais en fumant une cigarette et maintenant je
la chasse de mes pensées comme je veux
je t'ai aimé bébé, je t'ai aimé et je trouve dingue d'avoir oublié ton visage
il y en a d'autres tu sais
à chaque coin de rue
à chaque coin de vie
et s'il n'y a personne, c'est juste que je ne sais plus m'abandonner
l'amour est un fruit amer
et dans chaque verre d'alcool je trouve un enfer prévisible pour me rassurer
et rien n'est véritablement important, nous sommes des cadavres en devenir pétris jusqu'au dernier instant dans l'absurde illusion que nous survivrons
il faut dépasser ce stade, apprendre à relativiser, une fois là,
mets toi nue et montre moi ta chatte, sois moi pute et griffe ma peau
il ne reste que ça, le cul
Personnellement
j'ai épuisé tous les autres palliatifs
et ta bouche sertie d'un regard lubrique en va et vient sur ma queue serait un océan de bonheur