mardi 6 mars 2012

Boire le vin de la jeunesse jusqu’à ce que meurt l’été

C’était avant l’alcool et la folie
quand le soleil brulait dans mon regard

J’aimais bien quand je fumais,
J’aimais bien quand je buvais
J’aimais bien quand je baisais mon amour
J’aimais bien quand je baisais sans amour,

ma tête hurlait moins fort
le silence n’était pas mon ami,
et le temps m’apparaissait comme un allié
je croyais encore pouvoir sauver mon âme
je ne pensais jamais qu’un jour je tenterai
de me tuer

et aujourd’hui,
les nuits sont mes jours
et je ne sais toujours pas boxer
Des chenilles me dévorent l’esprit
mes mains tremblent
la foudre frappe au hasard mais jamais
à ma porte,

quoiqu’il en soit
l’été va bientôt revenir et les mouches le suivront
ici ou là-bas, demain ou hier
        je suis déjà mort mais mon cœur ne le sait pas encore

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