samedi 30 mars 2024

ce qui aurait pu me sauver n'est pas ce qui me garde debout

Conversation avec ma nièce,
Je dis, la seule que je regrette, c'est elle, parce qu'il ne s'est rien passé
je parle de la blonde aux yeux si bleus, mon âme soeur de Prague

et ensuite, une fois seul chez moi, sur le canapé gris
je me souviens de ce baiser d'oiseau offert par surprise, ses lèvres sur les miennes
et sa jolie bouche qui disait je t'aime beaucoup mais je vais marier

de cette nuit sous les lumières de l'Amérique
à faire des photos et rendre magique chaque seconde passée près d'elle
tout était si doux, si lumineux

et Cannes aussi
elle assise, je ne sais plus si c'était avant ou après que j'ai sa culotte dans la poche
                                    - c'était juste pour tenter tricher suite à un pari que j'avais fait avec
un ami dans la mème soirée - elle me disait, tu me dis de très jolies choses, mais je ne peux pas te croire
il y a trop de femmes autour de toi
et moi, mais demande-leur justement, il n'y a qu'à toi que je parle comme ça

et maintenant, elle a deux enfants et son mari
je ne sais rien de ce qui la brûle sous le vernis, mais sur les photos, toujours ce sourire qui aurait pu
être ma chaine
et

moi,
la semaine dernière
à 70 bornes de mon antre, en viré sur la petite moto bleue, nu dans un lit avec une brune en feu
gavé de viagra de contrebande et défonçant sa chatte avec ma queue
en train de lui dire qu'elle est à a moi, qu'elle aime se faire baiser et se faire frapper, que c'est ma pute
et que je lui fais sucer toutes les bites que je veux, des mots de passion déboulant de ma bouche
de dingue
et elle, revêche, qui place entre deux cris - pas toutes !!!
j'aime la folie de l'instant et son côté rebelle, (même quand on jouit, il faut savoir garder son
indépendance)

et quand je pars, je glisse, je devrais avoir honte, je viens du temps midi et me casse une fois que je t'ai
baisée et que tu dois reprendre le taf, mais je sais que ça te convient
la brune se marre.  "Oui" affirme-t-elle

ce qu'on obtient s'appelle la réalité
ce qu'on regrette, le fantasme

la blonde aussi aurait pu te calciner, faire de toi un tas de cendre après t'avoir renvoyé à l'état de larve
me dis-je, peu importe les flammes que tu aurais pu coller dans le bleu gris de ses yeux merveilleux, 
ça n'a jamais suffit à faire la différence

ce qui aurait pu me sauver n'est pas ce qui me garde debout
et je dois accepter que les choses soient ce qu'elles sont
sous le soleil ou sous la pluie battante
il semble bien que seule la mort me trouvera et d'ici là
le monstre tapi derrière mes yeux verts continuera d'hurler, les crocs dégoulinant de bave







lundi 25 mars 2024

Soul et pathétique sur le siège passager de ta petite voiture grise

il m'en a fallu de l'alcool cette nuit là 
il m'en a fallu trop pour trouver le courage
de te poser les questions, pour te dire que pour me connaitre il faudrait m'appeler
et me rencontrer, me regarder dans les yeux en terrain neutre
et tu as dit
que tu m'appellerais mais tu ne l'as jamais fait
pendant deux semaines j'ai attendu ton putain de coup de fil,

puis quand j'ai compris
que tu ne viendrais pas, j'ai fini par te donner ce que tu voulais

tu préférais me voir tel un cinglé, pas fou de toi

assis dans ta voiture grise, soul,
pathétique, bafouillant des mots que j'aurai voulu magnifiques
j'étais là à espérer, rempli de toute cette merde chaude et réconfortante qui remuait en moi

comme si quelqu'un ferait le simple effort de me donner une chance

je crois bien que c'est la dernière fois
que je me suis autorisé à croire que tout ce cirque était possible
que quelqu'un pouvait me voir, que l'amour m'était
nécessaire 
et que je pouvais graver un nom nouveau
sur mon coeur de pute précieuse

putain, je me souviens encore des fois où tes lèvres ont effleuré les miennes
personne n'a jamais su te faire comprendre à quel point tu es magnifique
et aujourd'hui encore tu veux tellement te persuader que je suis maléfique


je désirais lécher ton coeur jusqu'à ses
plaies se referment et qu'il reprenne confiance

nous sommes maintenant à des années de ça, la nuit m'a pris
c'est dimanche,
je vais me branler sur du porno gratuit
je vais m'endormir en prenant soin de ne rêver à personne
et tes putains de yeux noirs que j'aurai voulu remplir de flammes
ne me hanteront pas
et tes putains de yeux
ne sont
même
pas
verts, et je parie, meme pas
amoureux
de celui à qui tu tiens la main

merde,  je sais à quoi ressemble ta vie sans moi
et je ne veux pas imaginer à quoi ressemblerait la mienne avec toi



vendredi 22 mars 2024

La fin détend

on est parfois mal, on est parfois dingue
je pense à un sourire, égérie ironique, 
elle dit, je finis à 16h, j'ai un rendez vous mais pour toi je peux annuler 
des années plus tôt, dans la discothèque contre un mur sa bouche sous la mienne, ma main sous sa jupe
"tu ne dois pas parler comme ça c'est mal...  tu m'excites"
plus tard, c'était peut-être l'alcool, c'était peut-être pas moi, dans le doute je lui dis rentre
et avise demain, rempli d'espoir qu'elle veuille plus que mes baisers salaces de la nuit

sensation de désensibilisation, je vais finir par m'oublier et retrouver mon sourire
mon sang est sur tes mains mon amour et tu ne m'honorais de ta présence que dans mes souvenirs
celle-là était plus jeune et si belle, j'aurai eu tort de me priver
le jeu n'a aucune règle, tout le monde veut emporter la mise, 
foudroyé par l'éclair, l'amour est un fil barbelé enroulé autour de mon cœur angélique
mon équilibre précaire nécessite une bouche avide devant la fermeture éclair de mon jean délavé
le coup de foutre plutôt que le coup de foudre
le coup de foutre plutôt que me faire tordre le cou par la poudre
et puisque rien ne tient face à la réalité je m'évanouis dans les airs de sainte-nitouche d'une jolie joueuse
sombre, je ne suis que l'ombre de moi-même et quand courent sur le piano de jolis doigts peints en rouge
je m'évade de ma prison mentale,  fait volte-face lorsque s'annonce la vérité derrière l'illusion
je me shoote à l'adrénaline
mais m'overdose de solitude

on est parfois mal, on est parfois dingue,
au milieu des guerres, au milieu de l'apocalypse, chantonner ma déchéance
la la la la la
prendre la moto et rouler sous le soleil, j'aime les jours où le vent est absent
je pense à la chance
je pense à la séduire
que voulez-tu que je fasse ? que j'en veuille une ou que je les veuilles toutes
pas de mystère dans l'équation des jolies inconnues
le résultat reste moi tout seul

au bout de la route le mystère et jusque là, toujours la question ultime
est-ce que la fin détend ?
et jusque là, il semble bien que je suis le hamster dans sa roue
et jusque là, existe-t-il une alternative ? je me shoote à l'adrénaline
mais m'overdose de solitude, tout est bon à prendre pour effacer la défaite qui ruine le vert sensuel
de mes yeux fous




jeudi 14 mars 2024

Comment jouir facilement dans son boxer noir

depuis longtemps je pense qu'il vaut mieux verser le foutre que le sang
ça ne fait pas de moi un exemple
mais pas un lâche non plus, j'ai trouvé d'autres moyens pour tuer mon courage

tant de défauts, tant d'erreurs, tant de faux pas
merde, l'univers s'en branle de mes états d'âmes
la fille me traite comme un chien et je me dis, ne prends pas gout à ça
il y a d'autres douleurs qui te révèleront d'autres mondes

j'attends toujours un visage, un cul, des seins, une chatte, quelque chose qui vive en dedans
mais les regards sont morts quand ils contemplent l'étendue des dégâts
sur mon visage brisé

la vérité, c'est que je dois à nouveau donner une chance à ma colère
je ne me supporte pas larmoyant

putain
la dépression, le temps qui passe, et aussi ce genre de conneries qui te trouent le cul et l'âme
tu sais, la paix intérieure, l'équilibre émotionnel, ça t'arrache à toi-mème

le monde, la vie, les femmes, les hommes, leurs gosses mal élevés, une carrière,
la pauvreté, les usines, les entrepôts, la malhonnêteté ordinaire de l'humanité
ça rend marteau mais bien utilisé ça te donne parfois envie de choper le voisin qui
te casse les couilles gratuitement pour
le clouer sur la porte d'une grange
juste pour soulager ta frustration, (encore une bonne histoire à raconter sur une éventuelle façon 
de rendre ce monde meilleur)

voila où j'en suis ce soir :

J'emmerde Lola de La poste qui se fout que j'ai payé 120 dollars de frais de port
pour une avoir une livraison en 7 jours et qui est incapable d'envoyer un putain de mail
en Thaïlande pour savoir ce qui est arrivé à mon putain de colis, parce-que 

conformément à la réglementation postale, un envoi reste la propriété de l'expéditeur tant qu'il n'a pas été
livré conforme à son destinataire
et je dois donc me rapprocher lui pour qu'il dépose une réclamation.

J'encule Xavier Niel de free.fr qui a été capable de foutre sur le marché une mini 4K avec une télécommande
bluetooth pour la télé tellement merdique que pendant deux ans, il a fallut que je me serve
de mon téléphone pour pouvoir fuir les heures de publicité malsaine qu'on voudrait me faire
avaler à longueur de temps
et tant qu'on y est, je me dis qu'on devrait émasculer sur la place de la bastille
l'équipe d'ingénieurs surpayés qui a mis au point cette merde infoutue de fonctionner correctement,
histoire que ça serve d'exemple
à d'autres fils de pute sans morale ni conscience professionnelle

bien sur, tu pourras me dire que ce genre de discours haineux n'est pas très constructif
et peut-être mème rallieras-tu d'autres bien pensants sous le drapeau guimauve de la bien pensance
qui tenteront à leur tour de m'entrainer sur la voix de la raison

SAUF QUE LAISSER S'EXPRIMER L'ANIMAL EN MOI
ÇA FAIT UN PUTAIN DE BIEN !!!!

bien sur tu pourras renchérir pour m'expliquer à quel point je dois faire quelque chose pour ma grande
gueule et mes hurlements intempestifs
mais il ne faudra t'en prendre qu'à toi si dans ton dos, ta femme, ta mère ou ta soeur décide de
me faire parvenir
des photos de son visage, son cul, ses seins et sa chatte dans ma boite mail parce que tu es devenu trop chochotte !!!

(bon j'arrête là mes conneries, à force de me faire du bien textuel
je viens de jouir dans mon boxer noir)






jeudi 7 mars 2024

la plupart des gens qui écrivent sont des enfants de putes égoïstes et je sais de quoi parle, j'écris

La poésie c'est aussi l'art de rendre glorieuse la déchéance, de
cacher la laideur du perdant sous un somptueux voile aux chatoyants reflets 

aussi,  
créateur de textes merdiques et auto-centrés
à chaque fois que cette brune aux cheveux longs m'écrit
je me vois comme le plus chanceux des enfants de putes égoïstes

elle m'appelle maitre, assure qu'elle exécute mes ordres, comme écrire le mot pute sur sa chatte avant
d'aller la branler
dans les toilettes d'un bar

assure
qu'elle a un cul de salope et une vulve splendide

têtue et soucieuse de contrôler la donne
elle ne m'envoie pas plus qu'une photo floue qui sublime sa nudité,
ses seins énormes et ses jambes trop serrées qui suggèrent l'honnêteté de ceux qui sont trop polis

chez elle
je devine un regard rendu vicieux par une dévorante soif d'intensité
ses mots me prouvent une intelligence hors norme
et une liberté innée
explosif cocktail 
qui me donne envie de la baiser salement jusqu'au moment où nous finirions nus
sur des draps dévastés et qu'elle décide de
lécher mes couilles aux poils rasés tout en me racontant d'une voix douce et apaisée
son amour plus vieux qu'elle et toutes les choses dégueulasses qui lui ont fait prendre un pied
monumental
(souvent je trouve la beauté dans tout ce qui effraie votre morale)

je songe à elle écrivant qu'elle adore ma perversité
je songe, petite pute tu as promis que tu allumerais ta cam, nous sommes la semaine prochaine
et je t'attends la bave aux lèvres
je songe qu'il faut que je sois terriblement fou pour continuer à croire les femmes comme si je menais le jeu alors que quoi que
je prétende, je sais bien que ce sont-elles qui règnent sur  la folie de mon âme maudite

je songe que

les femmes ont ce truc, cette capacité à aimer le noir en vous
à s'en nourrir quitte à se briser
les femmes savent rendre beau un homme jusque dans son obscurité

et lorsque elles ne sont plus là,
il ne nous reste plus que la poésie pour masquer le vide en nous

                                                                        l'histoire de ma vie :

"sans femme, je m'assèche et meurs à petit feu et
lorsqu'enfin il y en a une qui se pointe et chamboule tout, il faut qu'elle me tue

l'amour a l'avantage de vous assassiner plus vite que la solitude"

merveilleuse petite salope, 
tu n'exiges nulle douceur et peut-être est-ce ainsi que tu caches plaies et cicatrices
que tu n'es pas prête à me confier
les choses vont à ton rythme et
ton absence fait de moi
le chien solitaire qui tire sur la laisse du désespoir

prend donc la ceinture et fait rougir ton cul puis avec ton rouge à lèvres inscrit la date du jour dessus
et prend une photo 
que tu refuseras de m'envoyer

que ceci soit le trophée symbolisant ta victoire