samedi 3 mars 2012

Voilà qui nous sommes, nous les âmes libres

Le soleil d’été s'était levé depuis plusieurs heures et nous étions devant
l’entrée de l’immeuble où elle habitait, encore ivres d’une nuit
passée dehors à hurler les folies que peuvent hurler deux corps libres
comme leurs âmes.
Dans la rue les voisins s’en allaient acheter leur pain
du dimanche matin et c’est l’air le plus sérieux du monde que j’ai fait :

                j’ai envie de jouir sur ton visage ici et maintenant
        avec tous ces gens qui passent autour

et elle a pris le temps de glisser des flammes dans son regard avant de dire :

                tu es cinglé mais si tu le fais je crois que tu seras le number one de tous
        car personne ne m’a jamais fait ça comme ça

                        alors je l’ai mise à genoux car un défi est un défi
et j’ai ouvert ma braguette et j’ai glissé mon sexe dans sa bouche
un type est arrivé avec son journal sous le bras mais j ‘ai continué
comme si de rien n’était et il est rentré chez lui comme si de rien n’était.
Quand le moment est venu en dansant, j’ai lancé de longues giclées de foutre
brulant sur ses lèvres et ses joues.
Lorsque j’ai eu fini de gémir jusqu’au ciel elle m’a de traité de fou en riant,
j’étais le meilleur de tous.
Puis avec mon téléphone, j’ai fait une photo de son joli minois souillé
et nous somme montés chez elle prendre d’autre verres de trop.
Elle a gardé la photo de cet immortel instant mais un jour son copain
        l’a trouvé
        et il n’a pas aimé
nous l’avions trahi c’est vrai mais c’est pour d’autres raisons qu’il n’est plus
dans sa vie aujourd’hui et je suis toujours dans la sienne car au delà de tout ça
l’amitié de cette fille est aussi vraie que le soleil et on se contrefout de savoir
si la morale, la plupart des gens ou toi peut-être, vous décidez (ou non)
        de réprouver
        ce genre de comportement,
        car pour elle
        comme pour moi,
                                   (et il en a toujours été ainsi, voici ce qui nous dévore)
                                                           la nécessité reste de vivre

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