lundi 31 mai 2010

Rupture

Une petite cicatrice de plus sur mon cœur
Un sourire qui s’en va
Le souvenir des rires et des caresses qui reste
Une petite cicatrice de plus sur mon cœur
Un peu de bonheur qui s’écroule dans la poussière
Un peu plus de solitude
Des matins solitaires
Des nuits adultères
Une petite cicatrice de plus sur mon cœur
Au milieu de beaucoup d’autres

samedi 29 mai 2010

Junkie

Devenir une drogue pure et violente
M’injecter dans tes veines
Accélérer les battements de ton cœur
Te rendre accro
Pour que jamais
Tu ne t’éloignes
Sans emmener avec toi
Une forte dose
De moi

dimanche 23 mai 2010

Pour un ami qui pose des questions stupides un jour ou je suis un peu tendu.

Pourquoi fais-tu la gueule ? demande-t-il
Parce que je suis moi
Que j’écris de mauvais poèmes
Que je n’ai pas dormi
Que je dois faire mon ménage
Que j’ai envie d’un chocolat chaud
Que l’Amour n’existe pas
Que le sexe est éphémère et très difficile à exécuter quand tu as trop bu
Et que PUTAIN,
Ca me ferait sacrement du bien
De partir à l’autre bout du monde
Boire de la vodka sur une plage rose
Et de lécher des seins bronzés sous un soleil brulant

Un dimanche après midi, épuisé de mes nuits

Il est trois heure de l’après midi,
Et moi je dors
Allongé sur mon lit
Vêtu d’une paire de chaussettes noires en tout et pour tout.

Dehors ,
Les chats font la sieste sous le soleil de Mai
Et les oiseaux insouciants
Chantent et se moquent de moi.

Il est trois heures de l’après midi,
Je dors encore

Une fille un peu folle

C’est une fille un peu folle,
Vingt cinq ans,
Ses yeux sont marron, ses cheveux châtains
Ses seins énormes, ses hanches vraiment fines,
Elle aime le whisky et la taille de ma queue.

- Il faut que je sois bourré pour coucher avec toi dit-elle à minuit.
- Tu veux un autre verre ?

(Je n’ai ni morale, ni amour propre)

Le matin quand je la ramène chez elle,
On croise mon voisin
Il mate en connaisseur les jambes qui dépassent de la mini jupe
Avec une certaine insolence.

C’est une fille un peu folle,
Qui se pose toujours des questions,
Est persuadée que ca ne marchera pas entre nous,
Clame haut et fort qu’on ne couchera jamais ensemble
Mais veux bien que je la saute, juste par curiosité.

- Il y a trop de femmes autour de toi dit-elle, ca va m’énerver si on reste ensemble.

Je ne réponds pas.
Il y a effectivement trop de femmes autour de moi,
Mais pas assez dans mon lit.
Je dors trop souvent seul
Et les beautés comme elle commencent à se faire rare.

Elle me tend sa joue pour me dire au revoir
Je l’embrasse sur les lèvres.
Elle sort de la voiture et me laisse seul
Avec le souvenir des bons moments passées en sa compagnie,
Un sourire sur mes lèvres
de quoi écrire quelques poèmes sur elle

samedi 22 mai 2010

Ma façon

Il y a de la colère
De la violence
Dans ma façon de t’aimer

Et tout ce qui fait battre ton cœur
Un peu plus vite
Que les autres fois.

Cela ne résoudrait pas mon équation

Je ne pense pas que prendre un fusil, une mitraillette, un automatique et sortir dans la rue
En tuer un maximum avant de m’exploser le crane de ma propre main
Juste pour en emmener un maximum avec moi
Soit MA solution.

Parce que plus je les connaît, plus je les fréquente,
Moins j’ai envie
D’en emmener
Avec
moi

Ce que je ne trouve pas

Il y a sans doute quelque part
Une jolie fille qui ne meurt pas de solitude,
De ses amours passées,
De la folie des relations humaines
De l’incompréhension des autres
De la bêtise humaine.

Une pour qui rire
Serait le plus important
Et le sexe aussi.

Une suffisamment folle pour se lever un matin et m’emmener
Loin.

Une suffisamment forte pour poser sa main sur mon cœur
Et me dire, que je ne serais plus jamais seul

Une suffisamment sincère
Pour que je la croie

Et peut-être que celle là
Chercherait un type comme moi
Un peu trop fou

Un type sur le retour, qui écrit des mauvais poèmes
Boit de la vodka
Adore glisser sa main dans la culotte de ses compagnes
Au restaurant
Au comptoir des bars
Lécher leurs chattes et les baiser fort
Car tout ça lui évite de laisser crier ses douleurs et ses peines
Sa manière à lui d’empêcher son cœur de saigner
En attendant qu’une fille comme elle vienne refermer les plaies
Et lui montrer tout ce qu’il a oublié de lui,
Ce qu’il a de meilleur,
Ce que personne ne voit
Cette petite étincelle effrayée par le souffle de l’existence

Mais ou est donc cette jolie fille ?

jeudi 20 mai 2010

En sursis

Assise dans mon salon,
La Mort fumait une longue cigarette,
Une lueur étrange dans ses immenses yeux verts.

Assise dans mon salon, les jambes croisées
la Mort m’observait.
Sa jupe fendue révélait le haut de ses cuisses.

Enigmatique et belle, la Mort a sourit.

- Pas ce soir a-t-elle dit d’une voix douce.

Puis la Mort s’en est allée
D’une démarche ondulée
Sans un seul regard en arrière,
Laissant dans le sillage de sa chevelure noire,
Quelques volutes de fumée bleue
Un peu de son parfum dans l ‘air,
Une trace de rouge à lèvres sur mes joues.

mardi 18 mai 2010

Debout

Deux yeux verts qui percent les armures qui entourent les cœurs

Un chien fou en liberté

Je ne vis pas comme toi,
Je ne pense pas comme toi
Je ne crève pas des mêmes raisons que toi

De la folie dans le regard

Les chaines ne sont plus pour moi
Les barreaux me tueraient
La mort me prendra en criant

Que les requins cessent de rire
Je cours à nouveau parmi les Loups

Ange et Demon

Un Ange qui vit comme un Démon

Le Démon protège l’Ange
L’Ange sauvera peut-être le Démon

lundi 17 mai 2010

Trop dangereuse

Je ne devrais pas laisser approcher cette fille
Les types comme moi doivent fuir
Celles qui peuvent leur percer le cœur.
Ce n’est pas comme si
Ce n’était pas déjà arrivé

Elle marche sur les cendres de mon être
Plante des fleurs dans la terre aride
Les oiseaux la suivent
Ses baisers ont le gout de barbe à papa

Nonnnnnnnnnnnnnnn

Je connais le prix à payer
On finit toujours
Avec l’âme en sang
Le visage dans le caniveau
Percé
Percé
Percé
De part en part
Les larmes creusent nos joues
Ruinent nos regards

Elle verse de la lave en fusion dans mes veines
Je me demande combien de temps il me reste
Avant de finir brulé vif
Par le souvenir de ses rires.

Un peu

Il y a sans doute un peu de vérité dans chacune des gouttes de sang que je verse

samedi 15 mai 2010

Les types de quarante ans préfèrent partir avec celles qui ont vingt ans de moins plutôt qu’avec celles qui en ont vingt de plus

- Salut tu es dingue dans ta tête et j’adore
- Ouais je répond avec des étincelles dans la voix, ma manière de VIVRE peut choquer

Ses lèvres sont du sucre

Je l’emmènerais bien sourire au vent sur une plage de sable fou
Je l’emmènerais bien détruire tous nos chagrins

Je peindrais du désir sur son corps
Du plaisir dans sa voix

Je me nourrirais des ses regards
De ses sourires
De ses rires

N’en déplaisent au Dieux et aux Fous
Les Déesses savent de quoi je parle

Et maintenant ?

Le temps a passé
L’eau coule sous les ponts et plus sur mes joues

J’ai oublié
L’alcool nous a rattrapé
Ce monde aussi
Les fous ne chantent plus aussi juste

Et moi ?

Ah Ah Ah

Un type comme moi passe son temps à fuir celles qui pourraient l’approcher de trop près

Mais j’ai marché vêtu d’un amour pour lequel je pouvais mourir
Mais j’ai marché vêtu d’un amour pour lequel je suis mort

Ce qui a toujours fait la différence.

Même les meilleurs ont leurs moments de normalité

Je me réveille ce matin
Le chien n’est pas là
Il n’y a que moi et la solitude

Et pourtant
Rien ne me semble vide de sens.

vendredi 14 mai 2010

Je croise trop de gens vêtus d’un Amour pour lequel ils ne pourraient pas mourir.

Seuls les Fous savent aimer.

Heureusement,

Je suis de ceux là.

Une fille avec un sourire en forme de coeur

Elle descend les marches de mon paradis intérieur
Avec l’innocence de sa jeunesse.
Ses yeux noirs
Ses seins fermes
Ses rires
Son sourire

- J’aime bien regarder des films pornos dit-elle.

Elle rit tout le temps

Mon cœur ne devrait pas accélérer
Je ne devrais pas l’embrasser
Je ne devrais pas écouter des chansons mélancoliques en pensant à elle

Elle rit tout le temps

Elle descend les marches de mon paradis intérieur
Avec l’insouciance des plus belles.

Il m’a fallu du temps pour construire cet endroit
Du temps pour me sentir bien à nouveau
Je ne suis pas sur d’être prêt à payer le prix encore une fois

Mais elle descend les marches de mon paradis intérieur
Avec la toute puissance de son sourire en forme de coeur

Moi,

Je la laisse faire

mercredi 12 mai 2010

Baiser du matin

Elle entre dans la chambre, s’assied sur le lit se penche vers moi.

Ses lèvres trouvent les miennes.
Son baiser est léger, doux.

- Je t’aime dit-elle en passant sa main sur mon visage.
Elle a fait des nattes indiennes et ses yeux sourient. Je l’aime aussi.
- A ce soir
- A ce soir mon amour je réponds.

Puis elle part au travail.

Il reste dans le lit, encore de son parfum.
Je m’enroule dedans puis je me rendors en souriant.

Je ne travaille que cet après midi.

De l’Amour Divin

Jolie fille
Je pourrai te baiser si fort
Que Dieu se branlerait en nous regardant
Que les Anges organiseraient une partouze

Et toi et moi,
Nous danserions au milieu de leurs corps mélés

Je m’agenouillerais devant toi
Embrasserait doucement l’intérieur de tes cuisses
Et te demanderait en mariage
- Je t’aime répondrais-tu, je suis déjà à toi.

Cela me suffirait
Dieu sourirait
Dieu pardonnerait

Ton sourire pour paradis
Tes baisers pour religion

mardi 11 mai 2010

Les Putains ont le regard plus vide que les couilles de leurs clients quand ils repartent

Le long des trottoirs,
Les Putains

Hauts talons
Mini jupes
Mini shorts
Les Putains

Russes, Roumaines, hongroises, africaines, thaïlandaises… D’où qu’elles viennent…
Les Putains

Nous passons avec nos voitures
Nos poches remplies de billets de 20 euros
Hommes forts et fiers, si surs de nous
Trop peureux pour prendre une maitresse
Trop usé pour séduire encore une jolie jeune fille

Nous oublions les coups
Les viols
La drogue
Leur esclavage
La chance qu’ont nos filles, de ne (peut-être) jamais connaître ce destin

On n’arpente pas un trottoir pour le plaisir
On ne choisit pas de devenir cette Pute là

Nous passons avec nos voitures
Nos poches remplies de billets de 20 euros
Hommes forts et fiers, si surs de nous
Trop rusés pour être honnête avec nos femmes
Trop heureux de se laisser aller dans une autre bouche, une autre chatte ou un autre cul
Qui ne nous coute rien de plus que quelques billets de 20 euros
Qui ne remet rien en question
Cinq minutes vite fait, discrets.

Puis nous repartons dans nos voitures
Vidés
Loin du trottoir et du claquement des talons sur le goudron
Tandis notre foutre assassin coule des orifices des putains
Comme coule le sang de leurs Âmes déchirées

Et que notre conscience…

Se tait

lundi 10 mai 2010

Des mots sur le papier

Ecrire c’est comme glisser un doigt dans la chatte de la mort.

On a l’espoir de la baiser,
Mais c’est elle qui aura le dernier mot.

Charles Bukowski et Dan Fante

Bukowski qui baise son réveille matin
Fante fils qui embrasse une grosse barmaid

En eux
Des mots des mots et des mots

Sur le papier
De la lave en fusion

Se tuer de tant vouloir vivre
Se déchirer
Laisser ses tripes sur les feuillets volants

Jouer de la machine à écrire comme d’une mitrailleuse pointée sur la foule
Le monde
Les fous

De la beauté dans le vomi
De la fureur dans leurs amours

L’alcool et sa brulure
Embrasser la mort dans chaque verre

Deux chiens fous qui ont rongé leur laisse

De la vraie poésie

D'abord

Choz'e number 4

http://fr.calameo.com/read/000036710a4d190566a14

et aussi
Marlène Tissot

http://monnuage.free.fr/

et bien sur
Frasby

http://certainsjours.hautetfort.com/

Le voleur

Chacun de tes rires est un diamant que je te dérobe

De la lumière

Clouer de la lumière au creux de mes mains

Tendre les bras

Eclairer le chemin
Qui te mène vers moi

Parce qu’il y a trois filles liées par le sang que j’ai toujours aimé faire mentir

Je lève les yeux au ciel
Décide de ressusciter l’Ange en moi

Dans l’espoir de valoir plus que le prix qu’elles ont donné de moi
Pour ne pas être celui qu’elles ont dit

Parce qu’une étoile doit briller pour moi quelque part
Parce que je dois la trouver.

Cinq ans après

J’ai offert à ma tueuse son dernier cadeau
Quelques mots prononcés à son oreille
Un chemin
Une solution
La direction qu’elle a perdu

Mon dernier cadeau
Mon Adieu

Puis
Une fois que ce fut fait
J’ai accepté de disparaître dans l’obscurité
Ombre parmi les ombres,
Nuance de noir dans une nuit sans étoiles.

Ne me pardonne pas de n’être jamais venu te chercher

Parfois la rue murmure à mes oreilles
Me parle de toi
Veut que je sache

J’ai beau
courir les mains plaquées sur mes oreilles pour fuir le bruit des rumeurs
Fermer mes yeux pour ne pas te voir si tu frôle mon chemin

Les murmures me rattrapent
Me disent que tu n’es pas heureuse
Que tu bois trop

Et tes yeux…

Disent de même
Quand je te croise

Et tes yeux…
Devraient abriter toutes les étoiles de l’univers

Moi,
D’avoir survécu
Je suis devenu tellement dur
tellement sur
D’avoir survécu.

Si la rue a raison
Sauve toi
De ta vie
De tout ce qui te ronge
De chaque seconde ou tu ne souris pas

Et si du plus profond de toi
Devait remonter quelque chose de moi
Si ma voix résonne encore à ton oreille
Quand tous te trahissent
Détestes moi
De toute la rage dont tu es capable
De toute la force que tu possèdes

Je ne me suis réparé que pour mieux t’abandonner

Ne me pardonne pas de n’être jamais venu te chercher

mercredi 5 mai 2010

Une fille plus belle que le monde dans lequel on vit

29 ans
Des yeux dorés
34 de tour de taille.
Bonnet F pour la poitrine.

Elle m’envoie des messages toutes la journée
La plupart ne parlent que de cul.
Je veux dire VRAIMENT de cul.
(je m’imagine à quatre pattes, tes mains sur mes hanches, te sentir en moi… j’aime les gros câlins cochons)

Elle est marié à un type qu’elle n’aime plus.

Ses cheveux sont noirs et longs
Sa peau brune et sucrée.

- Je sais que je ne serais jamais heureuse me dit-elle.

J’en suis triste pour elle et son sourire.

- J’aime ton regard ajoute-t-elle, et tout ce qui est interdit.

Il y a de la souffrance et de la solitude en elle, un peu de folie, un besoin viscéral de rire.
Sans doute ce qui nous rapproche.

Elle se serre contre moi sur la banquette arrière de ma voiture et dehors la neige continue de tomber.

mardi 4 mai 2010

Une lueur d’espoir dans le changement de gouvernement

Elles sont trop belles
Bougent trop bien

On ne peut rien faire contre elles.

Quand elles décident de nous descendre en flammes
Le temps qu’elles mettent à nous abattre
Dépend uniquement de leur bon vouloir

Elle nous bouffent le sang
Boivent nos cœur et nos âmes
En fumant des cigarettes longues et fines
L’air de rien
Sans qu’on s’en rende compte avant que tout soit joué

Il faudrait qu’elles ne comprennent pas le pouvoir
De leurs jolies petits culs
De leurs sourires
De leurs décolletés plongeants
Des étincelles de leurs yeux quand ils se remplissent de désir
De la nudité de leurs jambes sous les robes d'été

On est mal barré me dis-je en regardant la pluie tomber par la fenêtre, elles prennent le pouvoir et l’amour est une des armes qu’elles utilisent pour nous tuer.


Je me trompe.

Elles ont le pouvoir
Nous sommes condamnés

Heureusement,
La plus grande majorité ne l’a pas encore compris
Ce qui nous laisse un peu de temps

Mais pas beaucoup quand même

Assis à la terrasse d’un bar avec un chocolat chaud

Un joli petit cul passe devant moi
Je le suis du regard

Je n’ai rien de mieux à faire.

Que les larmes ne brouillent jamais ta raison

Tu as fais tes choix petite sœur
Alors je ne peux que te souhaiter de ne jamais tomber
Car ce n’est qu’une fois à terre,
Qu’on se demande pourquoi
On n’a pas emmené avec soi
Ceux qui étaient toujours là
Quand on les appelait,

Ses vrais amis

Le Van Gogh qui chie sur tes peurs

- Notre amitié est comme un tableau jaune accroché dans la cuisine avec une tache noire qui grossirait un peu tous les jours dit-elle.

Elle a toujours été doué pour les images, peut-être moins pour la poésie.
Elle sait que je hais le jaune.
Elle hait le jaune aussi.

- Tous les jours on le regarde et la tache grossit un peu jusqu’au jour ou on finit par jeter le tableau à la poubelle.

J’ai connu bien des ruptures et on m’a traité de bien des choses, mais jamais de tableau jaune avec une tache noire auto grossissante.

Va te faire foutre petite sœur de mon cœur.

Je te dois une vie, et je ne l’oublie pas

Mais ce sont tes peurs qui ont parlé.

On ne fout pas en l’air une amitié pour les raisons que tu as donné
Ou alors, tu n’as rien appris de la vie.

Et dis toi bien que si j’étais un tableau

Je ne serai surement pas jaune
Et encore moins accroché dans la cuisine
Parce que je suis de ceux qu’on accroche dans la chambre
Pour être la première chose que l’on contemple quand on ouvre les yeux
Parce que mes couleurs seraient le bleu, le vert,
Parce que mes ombres souligneraient mon éclatante lumière
Parce que je serais un arc en ciel après la tempête
Un soleil sur un champ de bataille
Une étoile pour guider les navires,

Non !

Si j’étais un tableau
Je serais un magnifique Van Gogh
Ou tu pourrais lire la folie et sa beauté
L’amour et la mort main dans la main en train de s’embrasser comme deux lesbiennes ivres
La vie
La vie
Et encore
La vie.
La Chance et son sourire

Ouais
Voilà ce que je suis.

Un putain de Van Gogh qui chie sur tes peurs
Et toutes les fausses raisons de perdre ton frère de sang.

(Tu as le droit de me juger arrogant)

Ma sœur de sang

Tu es
celle qui m’a porté à bout de bras
Lorsque je suis tombé, blessé à mort par un Amour perdu

La seule raison dans ma folie

Mais comme les autres
Tes peurs ont fini par prendre le dessus

Tu es loin et on se parle moins maintenant

Je me demande souvent
Si c’est vraiment fini,
Comme ça, d’un coup sans prévenir.

Ou

Si tu regrettes
Si tout ça te manque
Les fous rires
Les bouchées de crevette vapeur
Notre arrogance
La liberté de nos âmes
Toi et moi sur une plage d’Espagne,
Nos soirées passées à embrasser toutes les filles qui passent.
L’insouciance

Ou si tu fais comme moi,
Semblant d’en avoir rien à foutre
Pour ne pas avoir mal

La sœur de ma tueuse

Je me souviens d’une gamine
Avec des yeux presque verts
Qui marchait en courbant le dos
Pour masquer ses « presque pas de seins »

Elle avait dix neuf ans,
Et elle venait me voir contre l’avis de sa famille
Parfois en cachette
Parfois après leur avoir dit de se faire foutre

Elle me bottait le cul
Rendait dérisoire mon chagrin d’amour
Et ça marchait.

Elle tenait ma tête hors de l’eau avec obstination
Croyait encore en moi quand j’avais baissé les bras

Grâce à elle j’ai arrête de me suicider
Bien que son discours il faut l’avouer
Ne me laisse aucun espoir
De récupérer ma tueuse.
Mais parfois il vaut mieux voir les choses en noir
Plutôt que de prendre le risque d’espérer pour rien

Mon amour était le venin
Le chagrin était le pus
Tout ça me rongeait, m’étouffait, me détruisait.

- Tu te relèveras disait-elle, j’en suis sur.

Elle avait raison.
Mais je n’aurai rien pu faire seul

lundi 3 mai 2010

Amène les bières et ton cul de salope

Il faudrait que j’en trouve une
Un plan baise à foutre le feu au cul de Dieu

Elle appellerait :
- Tu es dispo ?
- Bien sur, amène les bières et ton cul de salope

Elle le ferait.

Je la prendrai méchamment en tirant ses cheveux, en l’insultant.

Ensuite on boirait une bière en parlant poésie
Aventures,
Océans lointains
En évitant de se raconter nos vies

Puis on baiserait encore,

Après, elle fumerait une cigarette en râlant comme les autres.

- Personne ne m’a jamais parlé comme ça
- Personne ne me l’a jamais fait comme ça.
- Je mérite mieux.
- Mieux que toi
- Mieux que la façon dont tu me traites
- Je suis juste un plan cul facile pour toi, rien de plus.


- Où sont ceux qui se sont montrés gentils avec toi ? je demanderais

Elle sourirait
Ne répondrait pas
Boirait une gorgée de bière
Se collerait à moi pour me réchauffer

Puis elle partirait, car ce serait l’heure
fermerait la porte doucement
en souriant

Et je resterai seul sur mon canapé avec une bière à moitié vide dans la main

Le stupide destin des types qui, comme moi,
laissent leur chance refermer la porte sans bruit, sortir dans la rue et s’éloigner de leur cœur
sans esquisser un seul geste pour la rattraper
Simplement parce qu’ils se prétendent incapable d’aimer,

Heureux dans la solitude,
Quelle connerie !

Le temps est l’incendie qui dévore la prairie sur laquelle je cours

Il est trop tard
J’ai commencé à mourir trop tôt

Dans la vraie vie, le gentil perd toujours

Elle m’a écrit une très jolie lettre,
Pleure pour moi
Et je m’en veux sans doute,
Mais pas tant que ça
Je l’avais prévenu sur mon compte.


Ca se passe toujours comme ça.
Dans la vraie vie le gentil perd toujours.

C’est pour ça que je ne reste jamais dans ma baignoire
A me demander pourquoi j’ai arrêté de fumer
Pour éviter de réaliser
Que j’aurais du leur courir après pour les retenir
Embrasser leurs semelles
Juste pour leur prouver mon amour et ma dévotion
Leur dire combien elles me manquent
Combien j’ai besoin d’elles, de leurs rires et de leurs cheveux emmêlés sur mon oreiller.

Parce que si je le faisais.
Ce serait moi qui pleurerait,
Elles qui prendraient un bain chaud

Je ne parierai pas sur mes chances d’en sortir vivant

Un jour tout me rattrapera
Le temps
Les usines
Les instants gâchés
La folie de mes nuits
L’alcool
Les cigarettes
Tout ce temps passé à fuir tout ce qui est eux
A lutter
Cette impensable et entêté désir de vivre un peu plus fort

Alors je serais

Un vieil homme chauve, bedonnant, avec des photos pour souvenir
Des rêves brisés
Un regard fou
Des livres dans toutes les pièces

Je me demande

si au fond de mes yeux verts sensuels
Brillera encore l’étincelle de ma folie
Le dernier espoir que le feu me dévore encore

Viens danser sur mon corps

Viens danser sur mon corps
Avec tes talons hauts
Tes rires et ton sourire
Ta folie

Le reste…
C’est pour eux

Viens danser sur mon corps
Une heure, une nuit ou tout une vie
Sans réfléchir
Sans trembler
Juste vivre

Le reste…
C’est pour eux

Viens danser sur mon corps
Apporte
La flamme de tes yeux
Ta collection de rire
La douceur de tes sourires
Tes cheveux longs
Tes talons hauts
Tes caresses,
Tes désirs

Le reste …
c’est pour eux

Viens danser sur mon corps
Et je t’apprendrais quelques pas de danse
Un ou deux beaux enchainements
De quoi te donner le sourire un bon moment

Et plus encore
Tout en laissant aux autres
tout ce qui pourrait nous empêcher de rire

Le quotidien ne tue pas toujours le couple

Une fille plus belle que tout ce que j’ai pu aimer avant qu’elle ne vienne danser dans mon monde sort de ma salle de bains.

Une jupe courte
Des bottes de cuir aux reflets rouges
Des nattes indiennes
Un maquillage parfait
Un regard provocant.

- Tu es magnifique je dis

Elle l’est.

- Je vais t’enculer directement contre le mur.
- Quoi ?????????
- … (Mon éclatant sourire amusé pour toute réponse)…
- De toute façon tu n’es pas capable.

Plus tard.

- Je ne comprends pas pourquoi je suis avec un type comme toi. Personne ne m’a jamais fait ce que tu me fais, personne ne m’a jamais parlé comme toi tu me parles.
- Ou sont passés les centaines de mecs qui se sont jetés à tes pieds en jurant leurs éternels amour et fidélité ? Tu n’en as jamais voulu un seul.
- Tu n’as pas tort… On y va ? On va rater la séance si on ne se dépêche pas répond-elle avec l’éclatant sourire amusé de celle qui connaît son pouvoir et sa vérité

Elle passe devant moi pour aller chercher son sac à main

Je la regarde,

Ivre de sa lumière,
toujours à la recherche des mots qui pourraient décrire
L’Amour Fou que je nourris pour elle.

L’impossible Amour

Mes Amours sont impossibles
Teintées d’adultères parfums
Etreintes inavouables

J’ai eu mon heure de gloire
Roi du monde aux bras d’une princesse avec des étoiles dans les yeux
Improbable amant des plus beaux yeux verts du bal de promotion
Amour secret d’une pornographique actrice Russe
Fait battre le cœur d’une ou deux prostitués aux regards fous
Volé les lèvres d’une fée blonde aux yeux bleus

Certains soirs
Je joue encore dans la cour des grands

Mais mes Amours sont impossibles

Je suis fait
Pour être le secret de cœurs enfiévrés
L’amant des plus belles, des plus seules
Celui qui les libère
De leurs prisons quotidiennes
Qui leur dit les mots qu’elles rêvent d’entendre
Leur fait les choses qu’elles sont lasses d’attendre

Une âme libre
Un cœur mort

Mes amours sont impossibles
Adultères
Condamnées
Erratiques

Et pourtant
Je voue un impossible Amour à mes Amours impossibles.
Elles sont l’incendie qui déchire l’obscurité de mes nuits

dimanche 2 mai 2010

S’immoler dans le joli regard d’une jolie inconnue

M’enflammer pour la fille à la robe noire et blanche
Peindre des reflets de soleils dans ses yeux gris
Entendre
Ses cris
Ses plaisirs
Me faire une amulette de ses sourires
Pour repousser les larmes
Des putes
Des cinglées
Des folles
De toutes celles qui frappent à ma portent
Pour me conter leur chagrin
Leurs peines
Le lourd fardeau de cette vie qu’elles se refusent à embrasser
Sans jamais se demander dans quel état je suis, moi….

M’enflammer pour la fille à la robe noire et blanche
Car personne
Ne
Me
Déclare
Sa flamme
Ne pleure pour moi

l’amour n’existe pas
le monde m’a avalé sans mâcher avant de me recracher
me tuer à petit feu est devenu mon art de vivre
Mais
Pour la jolie fille à la robe noire et blanche et son joli regard rempli d’attentes
Je pourrais encore danser au milieu de l’incendie

Elles me trouvent toujours

Elle me trouvent toujours

Je peux me cacher
Au fond du plus infâme trou à rats
Elles viennent frapper à ma porte
Avec leur amour insensé
Pour un type qui ne les regarde pas

Elles m’apportent leurs larmes
La déchirure de leur cœur
Veulent mes conseils
Comme si ma vie sentimentale à moi
Fleurait bon la réussite.
Mes échecs ne les arrêtent pas

Rappelle toi qui tu es je leur dit
Marche comme si le monde t’appartenait
Ne vend pas ton cul au premier venu
Et surtout pas au prix auquel tu l’as laissé à celui là.
Agis avec lui comme tu as agi pour briser le cœur
De tous les autres,
Ceux qui n’ont pas compté.

Elles repartent remontées
Sans m’embrasser sur la bouche

Alors il se passe un jour ou deux
Avant qu’une autre ne débarque
Vêtue de son chagrin d’amour
Et que ca recommence.

Généralement je mets ce court laps de temps à profit
Pour recoller un ou deux morceaux de verre
Les restes de ce qui fut mon cœur
Autrefois

samedi 1 mai 2010

Une manière moins sordide qu’une balle dans la tête tirée de sa propre main

Megan Fox en train de lire mes poèmes
Devant un parterre de stars hollywoodiennes,
Médusées
Par la force de mon talent
La puissance de mes mots
Et moi
Poète Maudissant
La gloire et ses paillettes
Tournant le dos à la salle
Pour sortir dans la rue
Sous un soleil de plomb
Vêtu
De mon sourire métallique
De mon regard hypnotique
Avant de disparaître dans un cabriolet noir
Et les laisser avec leur incompréhension
Face aux jolies lèvres d’une actrice tatouée
Qui aurait appris à lire entre mes lignes
Et
Laissé un peu de son rouge sur ma bouche

Dehors

Dehors c’est la rue
Les fous
Les putes et les cinglées
La folie ordinaire
La drogue
L’alcool
Les armes
Le sang sur les murs
Les caniveaux
Le gris
Dehors
C’est la vie
L’instrument de torture du poète
La source de tous ses maux
La source de tous ses mots

T’offrir des mots

T’offrir des mots
jusqu’à caresser la plus fragile parcelle de toi,
L’apprivoiser
puis l’emporter avec moi
Jouer dans mon jardin secret

La Mort rit plus fort que moi

Mon cœur cessera de battre
Et les vautours pourront venir
danser sur mon corps mort
Arracher mes tripes encore fumantes
Bouffer mes yeux et pisser dans mes orbites
Déguster mon cœur ou l’avaler tout rond

Chanson pour ma Fée

Tu m’envoies un message pour mon anniversaire
Deux jours de retard mais tu crois que ca n’en fait qu’un
Bien sur que tu me manques,
Ainsi que les flammes bleus de tes yeux

Tu es ma Fée
Comme un amour secret
Qui peut emporter au loin
Les ombres de mes jours
Laver mon âme
Des péchés de mes nuits

Maintenant
Je suis hors de contrôle
Je courre droit dans le mur
J’ai besoin d’un miracle pour passer au travers
Mais je ne suis pas triste, je ris comme un dément

Et tu es la dernière que je connaisse
Qui puisse tuer mes démons
Je connais tant de chansons
Que tu aimerais entendre

Ma Fée,
Ne sais tu pas que j’aimerai être un autre ?
Celui qui dont tu serais fière
Celui que tu embrasserais
Celui auquel tu murmurerais des mots tendres

Ma Fée
Loin de toi
Je ne saurais jamais
Si tu m’aimes
Tu ne le diras jamais
Tu ne l’écriras jamais

Et je dois vivre avec tous les moments
Ou tu m’as laissé croire
Que c’était possible

Mais ce n’est pas grave
Je sais que ce n’est jamais simple
Même pour les jolies Fées

Alors j’ai construit une chambre spéciale dans mon cœur
Avec un magnifique lit à Baldaquin
Beaucoup de rouge
Des Anges peints sur les murs
Une fenêtre ouverte sur le jardin

Et lorsque j’ai besoin d’Amour
Je me rends la
Pour te dire des mots doux
J’aime ton sourire quand tu réponds
« Je ne te crois pas »

C’est bon d’être là
Ma tête sur tes genoux
Aucun mur autour de mon Âme

J’ai construit cette chambre spéciale
Ou je peux être moi
Sans jeux ou pièges
Sans combats ou mensonges

C’est bon de te trouver là
Tu es comme le baiser d’un Ange d’Amour

Je suis désolé ma Fée
De ne pas être celui que je voudrais.

Me pardonneras-tu ?

Pour toutes les fois où je suis hors de contrôle
Pour toutes mes folies
Ma démence
Ma sauvagerie

Pour toutes les fois ou je courre dans l’obscurité et les ombres
Sans hésitations, ni regrets.

Ce n’est que ma manière à moi
D’effacer mes larmes
De lutter contre mes peurs
Juste pour me sentir Vivant

Je suis hors de contrôle

Et tu es la seule que je connaisse
Qui puisse tuer mes démons

Loin de toi
Tu ne diras jamais que tu m’aimes

Bien sur que tu me manques
Et la flamme bleue de tes yeux aussi
Je connais tant de chansons
Que tu aimerais entendre

Mon Âme Sœur

Elle est là,
assise
Près d’un gâteau
De glace
Je
Respire
Sa
Lumière,
Danse
Sur
Le bleu
De ses yeux
Comment veux tu que je te croie ?
Il y a toutes ces filles
Autour de toi
Elles t’aiment toutes

Mais
Tu es mon âme sœur

Je réponds en riant
Je ne dis ces mots
Qu’à toi
J’ai déjà
Trop souffert
Pour mentir
Et puis
Je suis un voleur
Pas un
Menteur !

Elle rit
Hésite peut être
Ne cède pas

Au comptoir
Nous buvons de la vodka
Tous les deux
Elle m’a prêté
son tanga
en dentelle
noire
Pour
Que je gagne
un pari
stupide
Il n y a que toi
Qui
M’entraine
Dans
tant
De folies
Il est hors de question
Que tu le gardes en souvenir

Me dit
Elle

Je rêve encore ce soir
De tout ce qui aurait DU être

NOUS

Elle
Est
Tout
Ce
Qui
Au
rait
PU
Me
Sau
ver

Loin de celle pour qui je me suis tué

Mon âme sœur et moi dans Vegas,
Des yeux bleus, des cheveux blonds
Elle a plus de classe que n’importe laquelle de celle qui ont laissé mes lèvres épouser les leurs.

- Je ne peux pas Vincent, je vais me marier, mais tu sais… Je t’aime beaucoup beaucoup.
- Il me suffirait de t’embrasser je répond.

Elle sourit
Elle sait
Je sais


C’est elle qui m’embrasse par surprise
Et moi qui la laisse s’enfuir
Je voudrai qu’elle courre, se jette dans mes bras
Je devrai lui apprendre la passion
Etre celui qu’elle attend

Elle sait tout cela
Je sais aussi

Une nuit à la prendre en photo
Dans les lumières de Las Vegas.
Du chocolat chaud pour nous réchauffer
Mon âme sœur et moi

Quelle folie est donc la mienne ?
Moi qui ne vole pas ce regard saphir
Ce cœur qui bat un peu plus vite
Celle qui pourrait tout changer