lundi 29 août 2011

Quand elles partent

Assis au bord
Du gouffre
La tête
Entre les mains
Des larmes
Sur
Les joues

Tout te semble
Perdu
Tu n’as plus la
Force
De serrer ton
poing
et tu ne sais
ce qui te retiens
de sauter
tandis que
pas loin de toi,

Le diable chantonne
Car il
sait bien que
        chaque âme a son prix

De quoi agrémenter la légende

Un type comme
Moi devrait savoir
Que lécher
Une paire de seins
(Naturels)
bonnet D
Sur le siège
Arrière d’une
Voiture lors
D’un trajet
Clermont-Ferrand
Paris
Ne peut que te
Créer
Des problèmes
Avec
La fille
au bonnet C
assise
sur le siège
passager
avant

Et forcement
Une semaine
Après,
Le conducteur
m’appelle
et me dit
que bonnet c
a trouvé ça
glauque
qu’elle en
parlé
à sa sœur
(qui le hait
car il couche avec
bonnet c) et que
cette dernière
nous descend,
bonnet D et
moi.

Bahhhh dis-je
Les ragots
nourrissent les légendes
Pourquoi as-tu eu la
mauvaise idée
De dire à haute
Voix
devant
Bonnet c
que bonnet D
Avait des seins parfaits
?

mercredi 24 août 2011

J'entends aboyer les chiens de l'enfer

             La solitude s'est
            plantée dans
           mes veines sans
          qu'un seul cri
         ne brise
        mes lèvres

        Mon âme
         court
          dans le vide
           et les chiens
            de l'enfer
             attendent
              que
               le diable
                lâche
                 la
                  laisse

samedi 20 août 2011

Je reçois parfois d’étranges appels à l'aide

Je reçois parfois
D’étranges appels
A l’aide,
comme
Cette amie
(dont je connais
bien le corps...)
Qui me
Dit le plus
sérieusement
Du monde

Je suis enceinte
Mes hormones sont
Horribles
J’ai envie que niquer
Du matin au soir


        Ton mec doit-être
        Content

Oui mais la il est
Parti travailler,
il n’en peux
plus, il a pas
assuré
et j’ai
Trop envie
Viens me sauter

        Tu es enceinte…


Personne ne veux
me sauter
Car je suis enceinte
Viens me sauter
Viens me sauter
Viens me sauter
Toi tu peux le faire


        Mais tu es amoureuse
        De lui
        Et fidèle avec ça
        Désolé ma puce
        mais
        Je ne vais pas
        Venir…


J’en peux plus
Viensssssssss……

Je lève les yeux au ciel
Et je demande à Dieu
Si une seule fois
Sur ma route
Il y en a eu
Une qui
N’aie pas souffert
D’un quelconque
Déséquilibre
à un moment donné
Et si c’est
Moi
ou elle
Qui n’a pas
Vu l’autre

Mais Dieu se mure
Dans le silence

Après tout
Lui et moi savons
pertinemment
Que les filles
Comme elle
m’ont toujours
        donné
        plus

vendredi 19 août 2011

Même pas le prix de la corde pour me pendre

J’entends
Encore tes pleurs
Alors que
se ferme
La porte

Je suis désolé
Bébé,

Je suis ainsi

Je ne peux rien
Faire
Contre ça

Je ne sais pas aimer

jeudi 18 août 2011

Comme une envie sourde de reprendre la route

J’ouvre les yeux
mon
Sourire
Se montre
Carnassier

J’ai dans les tripes
L’envie
De dévorer
Le monde
Me repaitre
De sa chair

Quelques
Part
J’en suis
Sur
Une fille
Aux yeux verts m’attend

La route est là
Mes mains tremblent
mon cœur
aspire à
        s’enflammer
        mon sang
        bouillonne

        je crie
        mon désir

mardi 16 août 2011

Des flammes et se brûler

        Du feu
         Dans
           Le bas
             du ventre

             De la fièvre
           Dans
       nos regards

Lécher tes lêvres
Carresser tes seins

         Il nous faut
          De la douleur
            Et des cris

Lécher tes seins
Carresser tes lêvres

           Il nous faut
       Des flammes

        Il nous faut
         nous brûler

             S’aimer
            à
           nous réduire
         en
                cendres

Chercher de l’or encore et encore

Sur tant de bouches
        J’ai posé
La mienne

         pour en aimer
si
         peu

lundi 15 août 2011

Un lundi de 2011, ivre à 2 heures 55 du matin

Jeudi,
J’ai quarante et un balais

Je devrais me remettre
à fumer
me souler pendant une semaine
jusqu’à tomber
jusqu’à vibrer
me payer trois ou quatre
putes aux yeux verts
et suffisamment
de champagne
et de vodka pour
ne pas me réveiller

Je devrais boire jusqu’à
Sombrer
Et que mes amantes
Viennent verser
Une larme sur mon
Cadavre avant que
Le croque mort
Le jette à la mer
Sans autre forme
De procès

Boire jusqu’à
Oublier le
Temps
Qui passe en piétinant
Nos corps

Regarde mes yeux
La folie dedans
N’est pas faite

         pour
                 vieillir

Reste pure et viens chercher mon âme au cœur des flammes de l’enfer où elle brûle

Est ce que tu
Finiras
Toi aussi
Par me détester ?

Est ce que tu me haïras
Si je finis
Par ne pas être
A la hauteur ?

Tu étais
A boire ce soir
Avec moi et dans
La bouche
De ton amante
Toi ma sœur
De sang,
Je te voyais
Te liquéfier
Et Dieu
Que j’aimais ça
Savoir que ton cœur
Battait au rythme de
Ton corps

Les démons auront ma peau
La folie
Le chagrin
Et la tristesse
Rongeront mon âme
Et mes chairs

Est ce que tu me détesteras
Si
Je tombe
Si je ne suis plus capable
d’hurler ma douleur ?

J’arrive au bout, et
Mes veines sont
Percées
De part en part
La vie
Est une dague
Planté dans mon
Dos jusqu’au
poumon

Et si je te déçois
Si je ne suis pas
Assez fort
Pourras tu me pardonner
De n’être pas celui
Dont tu parles si
Bien ?

Il y a du sang sur
Ma route
Du feu et de la
pure
démence
Tout cela
Ne peut que m'exploser
En plein visage

Et toi
que je sois
tombé
au champ d’honneur
ou dans le caniveau
que je sois debout
ou
ivre et
fou
allongé sur le
sol
froid,
fais en sorte
d’aller
Si haut
Que je ne puisse
Même pas
apercevoir
Ton ombre
De là
        Où je brûle

Pour une amante aux cheveux rouges

Bien sur que je
T’ai trahi
Bien sur
Que je t’ai
Maudit

Mais tu as posée
Tes
Lêvres
Sur
Les miennes
Et ton
Cœur
Avide
De caresses
Connaissait
Le mien

Ne laisse pas tes
Chaines
Te clouer
Au sol

Ne laisse pas tes cris
Se muer en larmes

dimanche 14 août 2011

Il fut un temps où aucun plafond ne m’empêchait de voir le bleu du ciel

Les mots
Ne coulent
Pas facilement
En ce
Moment
Ça manque
De directs du
Droit
Et de crochets
du gauche
précis et rapides
au menton
De l’existence

Je reste allongé
Sur le canapé
je
Suis
Aux abonnés
Absents
pour mes amis
et mes ennemis

Je ne souhaite
Pas décrocher
Le téléphone
Sa sonnerie ne
M’offre
Plus
l’envie
De
tuer

Les amoureuses
Pourraient
Bien dévorer
Mon cœur
Et piétiner mes
Couilles en
Haut
Talons
Je les laisserais
faire

Je devrais me lever
Et hurler
Mais je
Ne suis
Qu’un homme
Laid égoiste,
et
Vieillissant

Qu’ai-je
Donc
Fait
De
Ma colère

De ma rage

De ma
Manière
Insolente
De faire
L’amour
Aux plus
Belles

?????

Je regarde
Mes mains
Je vois du
Sang

Je regarde
Mon
Ame
Je vois des
Péchés

Je regarde
Ma porte
et
Je me
Demande
Qui de
Dieu
Ou du
Diable
Viendra
sonner

Aussi fort que je me sois jeté

Je regarde la flaque
De
Sang
Sur le
Mur
Et je me
Dis
Qu’une
Fois de
Plus,
Je ne
Suis pas
Passé
A travers

Deux frustrés sur une banquette en faux velours

Apprendre à
Relativiser
C’est par
Exemple
Savoir
Imaginer
La danseuse
Nue
Aux
Seins
Parfaits
Assise
Aux
Chiottes
En train
De poser
Un étron

Aussi quand
cette fille,
moins belle
que
la
dite
danseuse,
la nuit
dernière
Me dit
Qu’elle n’a
Pas eu
Un orgasme
Depuis
Juin
Alors
Que
Nous
Sommes
En Août
Et qu’elle
Refuse
De me
Suivre
Chez
Moi
Pour
Tenter
D’inverser
Le cours
Des choses

Je ne peux
Que me dire
Qu’elle
Est définitivement
De celles
Qui se
Complaisent
Dans
La
frustration

Non ?

Libérateur sexuel

Tu sais,
je crois que tu m’as
libérée
Il y a beaucoup de choses que
Je ne faisais pas
Ou
Que je
Ne disais pas avant


Je la regarde
Et
Je
Me
Dis
Que
Plus
Je
Les
Libère
Moins
Elles
restent

Voyons le
Bon
Côté
Des
Choses,
Celle là
Au moins
Elle
Est
passée

samedi 13 août 2011

Petite reflexion acide sur les sentiments qui peuvent parfois relier deux êtres dont la seul erreur est de croire aux contes de fées

Le vrai  
        AMOUR
c'est

un
noeud coulant
autour du
cou...

ET

... une longueur
de corde assez
courte
pour être
sur
de ne
pas
toucher
terre
quand
l'objet
de cet
        AMOUR FOU
otera
d'un geste
sec

- sans une
seule once
de pitié
dans le regard -

        le tabouret
        sous nos
                pied



jeudi 11 août 2011

De la lave brulante pour étouffer les peurs

Tout de suite,
Je me demande si je
Dois t’appeler

Je suis en pleine crise
D’angoisse,
Mes mains tremblent
Et
Je me dis que me faire
Sucer
Pourrait calmer tout ça

Bien sur tu ne viendrais
pas
mais je sais que
L’honnêteté
de la
demande
provoquerait
ton
rire

Tu sais
J’aimais bien quand on
Etait
Ensemble

En ce temps là
Je finissais d’oublier
mon Amour

Toi
Tu avais un autre dans le
Cœur mais il avait
Abandonné ce cul
Que tu
m’offrais

moi
Je tentais désespérément
De garder le mien
Hors de portée
Des coups
De pute
De la
vie

           Je léchais
          Tes seins
         Et tu me laissais
        Faire

Tu adorais t’enfoncer
Un gode tout en
Pompant ma queue

          Tu aimais que je claque
         Tes jolies
        fesses

Tu détestais
Le mot
Pute
Mais salope
T’excitait

            Et chacun de nos
           Instants
          Etait du feu pour
         Cautériser les
        Plaies

Certains
nous jugeraient
peut-être
Immondes
Fous et vulgaires
Ce qui serait
Eventuellement
Vrai
S’il n’y avait
Pas
Eu
Tant de rires
Et de lumières
Dans nos
regards

Leurs chaines
Ne seront
Jamais les nôtres
Et quoi que nous ayons
Pu être
Que notre
Liberté
Les dérange
Ou non
Cela
Ne change
Rien
Au monde
ou
à ton
sourire

Rien ne dure
Mais
Les souvenirs
Sont parfois
Un rempart
contre
l’angoisse
et la folie

Rien ne dure
           Mais tu es là
          et enfin
         Je
        souris

Egoïsme

Regarde le sang
Dans les rigoles
Des caniveaux
Gris

Ecoute les cris
Des cœurs
Déchirés

Laisse la souffrance
Des âmes
Folles
T’envahir

Mais ne vient
Pas me voir

A mon tour
Je suis
aveugle
et
        Sourd

mercredi 10 août 2011

Comme des dingues

On a baisé dans cette
Hôtel
A l’autre bout
Du monde
Toi et moi

Il y avait ta peau
Ta bouche
Et tes mains
Qui griffaient

Les rideaux
N’étaient pas
Tirés
Et je
Refusais de
Te lâcher

Il y avait la lumière
La tienne
La mienne
Celle qui
Illuminait
La
Chambre
Et nous offrait
Aux passants

Il y avait toi
Et moi
Et rien
Ne comptait
Que mes coups
De reins
Et tes cris

Toi et moi
avec notre folie
Jusqu’à ce que tu
Cries
pitié

Alors
tout
Doucement
J’ai fumé une cigarette
Et je t’ai
dit
Que
         je t’aimais

Griffer jusqu’à graver mon prénom en lettres écarlates

J’ai planté
Mes ongles
dans la froide
pierre
De ton
Cœur

Je l’ai griffée
Jusqu’à
Voir
Couler ton
sang

Et maintenant
Tu sais

        qui je suis

Que renaisse le Feu

Je me souviens de
Toutes
Mes folies

Mes Amantes brulantes
Et affamées

celle
Qui fut
mienne
Dans des
toilettes
D’avion

cette bouche sur
mon sexe
Dans ce
restaurant

Une autre
Sous un pont
Un jour
d’orage

Tant de souvenirs
De lieux
De désir(s)

Des noms et
Des visages
Différents

La folie qui
Coulait chaude
Et furieuse
Dans nos veines
Bleues

Une façon de vivre
Différente
Ma manière à
Moi

N’en avoir jamais
Assez

Et l’amour était
Ce qu’il y avait
De mieux
Tant pis si je
crève
De son
absence

L’alcool et la drogue
Ne sont rien
Juste une manière
D’en finir
Quand tes rires
Se taisent

L’amour est mieux
Et l’amour était en
moi

J’étais ce fou là

Le corps et le cœur
Brulés
Par le feu
De la Vie

Et je me suis
Consumé
Dévoré par
Les
Flammes bleues

Mais au milieu des
cendres
        Quelques braises
        encore

Souffle dessus

lundi 8 août 2011

L’armure

Je cherche le sommeil
Et rien ne me
Protège

J’ai besoin d’une
peau
Contre la mienne

En guise
        d’armure

Un 10/10

Elle lève sa jupe
et
sa culotte joue dans
la
catégorie
« juste au dessus de minuscule »

        Regarde mon cul,
        Je trouve que je manque
        De fesses, tu en penses quoi ?

        Hé, arrête ! Il y a ton copain
        Là bas, il va me tuer.

       Non non, t’inquiètes,
       Il t’aime bien

        Plus pour longtemps
Me dis-je

        Alors tu en penses quoi ?

        ton cul est parfait
        vraiment parfait

Un 10/10

Colère

Tu es une pute qu’il
Faut oublier avant même
De
L’avoir
baisée

Le sommeil

Comme si mon sang
Cessait
De couler

Comme si le vent était
Une caresse sur
Mon corps

Comme si mon cœur
N’avait plus de cicatrices

Comme si le paradis
avait ouvert
ses portes
Et que la vie
Ne soit plus
qu’un long
Baiser passionné

        Chaque fois que je
      m’endors dans
   tes bras

vendredi 5 août 2011

Trouver de L’Amour

Fermer les yeux et
laisser les
                Anges
jouer de
La
Musique
                Rose
sur un piano
                Bleu

jeudi 4 août 2011

Le gout de la liberté est comme un papillon posé sur tes lèvres (Certains ne connaissent jamais le gout de la liberté)

Assise sur mes genoux,
elle me prend dans ses bras
Avec douceur

         J’aime vraiment ça dit-elle
                 Je crois que je suis une chienne

Je connais un million de femmes
Incapables de prononcer
Ces mots,
         Pas de cette
                 manière

Je connais un million d’hommes
Qui la jugeraient et la
                 condamnerait

En d’autres temps, on l’aurait

        Brisée à coups de
         Barre de fer
         Sur une roue de
         Bois

         Ensevelie sous une
         Pluie de pierres

         Brulée vive sur un
         Bûcher

Elle est le feu et le désir
qui dansent dans les corps
Et les cœurs

        J’aimerais qu’une femme me lèche
                 Pendant que je suce une queue
       Dit-elle

Je connais un million de femmes
Incapables de prononcer
Ces mots,
       Pas de cette
              manière

Je connais un million d’hommes
Qui la jugeraient et la
             condamnerait

Ceux- là
Celles-là

         ne connaitront jamais le gout
        de la
                liberté

Deux vieux amants et leur passé sur une terrasse carrelée

Elle rit en parlant de
Toutes les fois où
le
Feu a jaillit entre nos
Deux
         corps

         Quand je l’ai prise
         Debout contre la voiture

        Quand les petites vieilles
        nous ont surpris en pleine
        campagne, le rire sur leurs
        lêvres

        quand je le lui ai fait sous la
        pluie
       puis sous le pont avec le
       livreur de pizza venu s’abriter
       de l’autre
       côté de la rivière qui matait

Elle se souvient
De la robe qu’elle portait
Pas moi, mais elle ne m’en
Tient pas rigueur

Elle me dit
C’était fou quand même !

Rappelle-toi la cheminée
Je réponds
Ah oui la cheminée…

Et la fenêtre aussi
Ah oui la fenêtre…

Elle a trente ans et
ses seins sont d’une
         Mortelle
                       Perfection

Elle les agite sous mon nez
Et elle sait
Que je meurs d’envie
de les
        dévorer

La seconde fois

Je l’ai emmené à l’hôtel et là,
Pour la première fois
toute
la nuit, j’ai embrassé son
        corps

Je connais chaque parcelle
de sa peau,
je l’ai
       griffée

maintenant, il est quatorze
heure et
nous sommes assis dans un
restaurant
Quand le ciel se
        déchire

        Je jette un œil par la fenêtre

        Tu as déjà fait l’amour
sous l’orage ?

Sous… ? Mais t’es
                               dingue ?

        Oui, mais ce n’était pas ma question.
Tu l’as fait ou
                             pas ?

        Non

        Finis vite ton plat

        D’accord !