mercredi 28 février 2024

Petit coup de langue de la part d'un homme enchainé à sa folie

il y a le mot chienne sur sa peau et sa main dans sa toute petite culotte blanche
la photo troue la nuit et fait battre le coeur
elle se caresse et se fait jouir, 
ensuite, elle dit j"e vais fumer un pétard et bonne nuit"
envoie son petit cul en guise d'au revoir

Je connais des femmes qui dévoilent leur âme et leur corps
des femmes dont personne ne sait rien
puisque personne ne sait les regarder et encore moins, les écouter

si tu savais bébé, la différence que tu fais
je te sais là, je te sais belle, des fois tu réponds à mes messages
des fois tu me punis d'un long silence

ça me parait tellement étrange que personne ne règne sur ta peau
ça me parait tellement stupide de la part de tous ces mâles

je m'imagine souvent venir te voir au boulot, te lécher sur le comptoir
je suis barge, j'aimerais un truc comme ça
mème pas peur dirais-tu

la route n'a jamais été droite et j'ai du faire avec ce que je suis
je me sens béni des déesses
quand tu m'accordes ton cul ou tes yeux, 
quand tu es là la nuit 
quand tu réclames tout, la passion et le reste

peut-être que si je venais, ma laideur te repousserait
à moins que tu ne préfères griffer mon visage pour que je pense à toi
longtemps après l'étreinte, à chaque fois que je me croiserais dans le miroir

putain, tu fais éclore en moi d'étranges idées
j'aurai du naitre plus tard et plus loin pour rester collé à ton cul toutes les nuits
sur qu'on se tiendrait chaud
sur qu'on se comblerait nos manques
mes errances n'auraient plus de raison d'être

je pense à toi et t'imagine
je pense à toi et à cette immensité de désirs inassouvis qui brûle sous ta peau
possédée par une faim dévorante de cul et de mots passionnés
et aussi, capable d'une infinie douceur, 
(c'est avec ça toujours qu'on me garde, la douceur)

jolie princesse assez dingue pour envoyer son corps nu au taré que je suis 
quand viendra le dernier souffle
j'emporterai tout ce que tu m'offres tatoué sur mon âme déviante





dimanche 25 février 2024

Sur la ligne de front, les héros meurent en premier

à une putain d'époque de ma vie, j'ai cessé de n'aimer que ma seule et unique personne
et j'ai tenté le coup, je veux dire vraiment tenter le coup,
 être un type bien et normal

c'est à dire que je ne voulais pas mentir, ni tromper
je disais des choses jolies auxquelles je croyais et je voulais qu'elle soit libre et que ses ailes se déploient
pour un vol parfait quand les autres n'avaient fait que les lui rogner

et
je me levais les matins
pour aller faire ma journée de taf
en usine ou dans les entrepôts, boulots merdiques, mal payés et salissants
pas grave, j'encaissais, 
mon âme et mon coeur étaient
en sécurité entre ses mains à elle, je pouvais tout affronter

j'ai calmé mes démons
ceux qui me disaient qu'il fallait mourir d'avoir trop vécu
je les ai laissé se faire hypnotiser par la sublime ondulation de son petit cul et par la prétendue
pureté de son cœur
et je fermais les yeux sur ce que j'étais et la réalité de mon existence, dès le début on
m'avait bien fait comprendre que je n'étais pas comme les autres

j'étais à fond dans le trip âme sœur, et je le laissais me noyer dans le 
mirage de la société, carrière, maison à crédit, 2,1 enfants, retraite après une vie d'esclavage

c'était bizarre mais j'aimais ça, tenir en équilibre sur le fil de la vie

une rupture plus tard suivie de cinq tentatives de suicides et de plus d'une décennie passée à remplir d'alcool
chaque weekend
le vide intérieur résultant de tout ça, la vérité s'imposa d'elle mème :

je ne suis pas fait pour la normalité

moralité :

restez égoïstes
ne pariez que sur vous mème
baisez autant que vous pouvez







mercredi 14 février 2024

litanie du soir

donnez-moi encore un verre à vider
et une femme à aimer
des choses étranges et folles à vivre et à dire
les amoureuses s'en sont allées
les putes tailladent le cœur d'une autre victime
et le mien est un oiseau d'ennui
je veux vibrer collé à une âme désespérée
en amour, tôt ou tard, il n'existe rien qui ne soit plus qu'un mensonge
parfois je vois des horizons roses dans le bleu d'un regard
je sais ce que c'est d'oublier, je sais ce que c'est de se souvenir
l'un comme l'autre n'apportent pas la sécurité
j'ai eu mal et j'ai été un mâle, le temps dévore l'orgueil, ronge l'amour propre
je suis à demi-mort, donc à moitié vivant
rien de ce qui me tue depuis toujours ne signifie que j'ai rendu les armes

nos âmes ne retrouvent jamais le chemin de la maison

au comptoir
je suis un client haut de gramme
et tes yeux font naitre en moi le désir de t'ouvrir le cœur en deux
avant de le dévorer
je décide de faire ça bien et je te perds

autre soirée
elle dit - toi, toutes ses aventures que tu as eu, juste pour les filles -
je songe - non pour l'amour -
je ne la corrige pas
elle n'a jamais cru une seule de mes paroles sensés

je suis en paix avec l'être que je suis et son inadaptation sociale

bien souvent, je devais me noyer dans des litres d'alcool pour que les étoiles s'alignent
et lorsque je rouvrais les yeux, l'indicible solitude refermait sur moi ses serres, 
je m'enfermais devant un ordinateur et je tapais ma bargitude
puis je prenais un livre et
junkie possédé, je snifais les lignes de poètes maudits

la vodka, les nuits,  les livres, il fallait que ça tape dur, il fallait que je tutoie la déchéance
j'avais ce besoin de m'infliger une douleur plus forte que celle qui maintenait au sol
ainsi je croyais maitriser mon destin
je croyais être celui qui décidait de me tuer
j'étais le ver dans ma pomme, mon cancer mental et j'oubliais qu'au-dessous de tout ça
quelque chose restait, une petite flamme de pureté que je délaissais, j'aurais du écouter ses cris de
désespoir, elle me rappelait que
je voulais vivre
vivre plus intensément,
plus fort

avec le cœur indomptable de celui qui ne craint pas de mourir seul

puisqu'il n'y avait pas de femme régulière, je me branlais jour et nuit, laissant libre cours à mes déviances
et quand il y avait une délicieuse créature de la nuit, je volais sa chaleur pour me réchauffer
je griffais des peaux avec l'espoir de creuser la chair jusqu'à trouver ce qui
palpitait au creux de la poitrine afin de graver là mon nom de sculpteur

après l'alcool, j'aimais écrire, raconter la folie et les lèvres qui se collent 
toutes ces bouches qui s'offraient sublimaient cruellement l'injustice de l'existence que je m'étais
choisi :  ne pas bander bourré

puis j'ai fini par oublier le prénom de ma douleur, à composer avec mon visage dans le miroir
j'ai fini par aimer l'être que je suis, celui dont personne ne veut
je ne suis pas comme vous, je l'accepte sans larmes ni rage et quand la blonde dit : tu es trop fou
elle a raison
mais elle ne connait rien de ma véritable folie, elle ne voit que les remous qui dissimulent le
monstre triste

et quand une brune m'écrit qu'elle a sucé un homme en pensant à moi
et qu'elle s'est pincée le sein comme si c'était moi qui le faisait
je souris
elle me donne plus d'amour et plus de vérité que jamais, tatoue un peu de lumière sur mes obscures
pensées
si elle était là, je pourrais fouetter son cul avec ma ceinture de cuir et elle aimerait sa récompense
c'est ainsi qu'elle veut vivre
Dieu que j'aime sa perversion de sublime pute autant que ses mots

et je me branle toujours jour et nuit
et je me fous que ce soit la Saint Valentin aujourd'hui, j'ai déjà joui 
dans ma main de vieux salaud

poétique névrosée du sursitaire qui a survécu à sa main assassine,
chaque cicatrice qui vrille mon regard est synonyme de victoire
nos âmes ne retrouvent jamais le chemin de la maison
mais quand je m'agenouille, c'est la vie insolente que je demande en mariage













jeudi 1 février 2024

rien n'est plus intense que le feu !

la déception, c'est ce que te laisse un amour terne dicté par un besoin névrosé de se sentir aimé
la destruction et la chute, voila ce qui attend le coeur passionné

au bord du lac la brune aux yeux verts pleurait pour que je la reprenne 
pour que je pardonne nos multiplies infidélités, tout était mort depuis longtemps
elle s'offrait, tous les soirs par devant et meme par derrière, tout ce que je voulais pour
que je la reprenne,
et des années plus tard près d'une rivière je chialais comme une merde devant la brune aux yeux noirs
qui secouait la tête, dégoutée devant tant de pathétisme, j'apprenais en pratique une théorie
que je connaissais déjà sur le bout des doigts, ne jamais ramper 

le cœur arraché et les yeux déchirés par tout ce qui hurle en moi
je sais bien que l'amour fou, c'est fumer du crack, la divine explosion de l'âme précédant la 
vicieuse addiction du cœur
et je suis mort mais n'essaie pas de me ressusciter 
mon cadavre, c'est tout ce qu'il me reste

et elle, j'attends patiemment qu'elle m'envoie la video du fouet sur son joli cul de salope sublime
et celle que j'aurai pu aimer se fourvoie dans quelque chose sans avenir
et ma pote d'enfance a tout plaqué car elle veut vivre avant de que la mort surgisse
l'américaine d'auvergne a viré son mari
et la cameuse qui prendrait plaisir à me frapper dit me feras-tu l'amour si tu viens ?
les femmes sont dingues et moi encore plus
c'est surement ça qui me plait, l'adrénaline et les poitrines qui halètent
dans la solitude je trouve un équilibre qui me fait regretter tous mes déséquilibres

A l'aube de la dernière danse,
dans mes draps sales, je réalise qu'il n'y aura plus rien
et dans la nuit la lumière ne s'éteignait jamais
et dans l'obscurité je planquais mes lâchetés et je priais pour une peau à scarifier avec mes dents
perverse absolution de mon âme sacrifiée sur l'autel du péché
ô bébé, c'est si bon quand tu hurles et que tu griffes mes paupières
ne me laisse pas fuir la lave entre tes cuisses, retiens moi-là
quand l'étreinte cesse, je redeviens ombre sans passé ni avenir, avec pour seule compagne
la mort qui me guette

Charmées par la folie de mes mots
Sur mon écran blanc la nudité de joueuses déesses incendie mes prunelles et je leur déclare un désir visqueux en guise
de flamme
elles sont de celles qui aiment qu'on leur lie les mains dans le dos avant de les embrasser
elles sont de celles qui appellent à genoux la passion et les marques sur la peau
comme moi, elles aiment ce qui brûle et savent que les cendres ne sont que des cicatrices

si tu veux être mon héroïne, viens courir dans mes veines
viole moi et dépossède moi de ma force si c'est le prix à payer
viole moi et quand à tes yeux merveilleux je ne trouverai plus grâce
abandonne-moi sur le trottoir de la rue de la poésie où tu m'as trouvé en train de vendre
mon cul de pute
pour rien

Je ne suis magnifique que le temps du sourire que tu m'offres
quand toi aussi, tu m'auras tué,  ma dépouille chantera encore que
rien n'est plus intense que le feu !