dimanche 18 août 2024

Les fous ne rêvent pas aux princesses

toi non plus
tu n'es pas venue, toi aussi, tu ne viendras jamais
mais ce dimanche-là
ton joli cul et tes gros seins, cette manière de gémir que tu était ma pute tout en te 
caressant comme tu sais si bien le faire
putain bébé, c'est de la lave en fusion qui incendie la forêt desséchée de ma folie

tu as ce truc en plus et ce fut une torture de ne pas te voir enchainée à moi
oh
fallait me prendre et m'arracher le coeur pour l'avaler
fallait coller ta peau à mon désir, tatouer mon épiderme de ton parfum
m 'arracher à moi, me déplier les ailes et m'envoler jusqu'à toi

putain bébé,
dans deux jours, c'est encore mon anniversaire, 
c'est la nuit, presque le matin et j'ai besoin d'un sédatif
je pense à toi car je suis incapable de ne penser à rien et trop de pensées veulent ma mort
rien que ton souvenir me sauve de moi

tu es une si jolie et si précieuse chose
un moment de grâce
une pute sublime, une qu'on aime à en retrouver sa déraison, 
les fous jamais ne rêvent aux
princesses, ils veulent mourir ivre d'amour dans les bras de leur reine !

oh, 
je te voulais dans mes veines, brulante comme l'alcool, dangereuse comme une drogue dure
tu m'as offert une dose de toi
je me la suis injectée pour nourrir ma prose et depuis je pleure de n'avoir jamais eu droit à
mon overdose
tu as scié les barreaux de ma cellule mentale avec ton
désir dingue que je dévore ta chatte et claque ton cul de salope en te prenant par les cheveux jusqu'à
ce qu'il rougisse

putain bébé
je sais tous les mots d'amour que je n'aurai jamais à te dire et ils sont moins lourd
à porter que tout ceux que tu ne murmureras jamais à mon oreille
j'aurais voulu exister sur toutes ces feuilles de papier à qui tu confies tous tes inavouables secrets
et sans parler de moi, les autres, ça me colle la rage de savoir que tu les as laissé t'utiliser et te convaincre
que tu n'es pas faite pour être aimé, quand il aurait été
si simple pour toi de les briser

je suis barge et c'est pas grave de t'avoir perdu sans mème jamais t'avoir, 
je suis laid et effrayant, un putain de zombie boitillant à la poursuite de ce qui lui reste à vivre
je suis presque vieux, bientôt fini
je bande moins bien qu'à 20 ans, faut dire ce qui est
mais putain, tu as fait battre comme aux premières heures de l'adolescence ce truc sanguinolent que je
croyais mort
et je suis là
à sédater mon âme
à coups de mots durs pour oublier la simple évidence, les morsures de ta bouche sous le plaisir repousseraient
le spectre de la mort sure qui me guette et se rapproche en dansant

bébé,
tu as raison, ne m'approche pas, je vais griffer ton âme et la marquer comme jamais
et ta chatte
j'apprendrais à la lécher jusqu'à ce que tu me supplies de ne jamais arrêter

et quand après le jeu de l'étreinte tu te refermeras, nous laisserons la sueur s'évaporer et
j'éjaculerai des mots de passion infinie sur le rouge carmin de tes lèvres affamées d'amour

putain bébé
te plaquer contre un mur et mordre le creux de ton épaule en passant la main sous ta jupe
ce n'est rien en comparaison de ce désir sourd qui palpite à l'intérieur, te révéler la vérité

tu mérites tout l'amour qui puisse exister
rien de moins

et si tu crois que de toi, je n'ai vu qu'un corps
que je ne sais rien de ton désarroi et de tout ce chagrin que tu caches sous tes rires insolents
tu te trompes, toutes tes fragilités sont autant de diamants qui découpent le verre de mon armure
et si tu avais du me tuer bébé, aucune importance, soit la dague et perce-moi de part en part disais-je mon
coeur de chien est pour

toi



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