les femmes ne viennent jamais
et je crève de n'aimer que le bruit des absences
j'apprend à encaisser
trop vieux pour l'autodestruction
je me fixe à l'auto-hypnose
aux vidéos d'ASMR
pour me convaincre de ma nouvelle stabilité intérieure
je vais courir
je tente des tractions et des haltères pour mettre KO les orgies démoniaques qui naissent dans ma tête
dérangée
la vérité n'a jamais un visage angélique
je suis fatigué de tenir debout mais je ne vais pas mieux quand je tombe
pourtant
j'aimais tant les sensations affolées que procurent la chute
j'aimais tant plonger dans la gueule du démon
j'aimais tant brûler jusqu'à bien après le lever du jour
l'alcoolisme était ma perverse fiancée
j'aimais embrasser et ça me suffisait quand je savais que je n'aimerais pas
mais pas toujours (et je préférais... boire)
ma folie était un donjon et mon âme avait là sa propre chambre de torture où s'enfermer
je me maudissais
je me maudissais
et une fois encore, je me promets
rien ne m'empêchera de voir le soleil
et il y aura une femme un peu plus courageuse que la plupart , elle s'approchera l'air de rien et
peu importera la couleur de son regard
je lui inventerai des mots, son sourire soudoiera mes caresses
je me souviendrais comment embrasser, combien il est bon de griffer
je la lécherais
j'apprendrais à faire tomber la pluie pour la faire danser sous l'orage
et vous ne comprendrez pas ce qu'elle me trouvera
et vous n'aurez aucune idée de tout ce qui brûlera en elle
ce sera peut-être mieux pour vous
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