Comme si je
n’avais rien appris, assis sur le fauteuil en cuir bleu
Je songe à
l’amour
L’envisage comme
un trou à combler, un manque évident
De discernement
bien sur
Comme si je n’avais rien
appris
Tous les morceaux en
vrac de moi
cassé rempli de douleur
me souvenir,
trop vieux pour la souffrance
N’ai-je donc pas vécu
avec assez de putes ?
moi, petite tapineuse de la poésie,
Pas assez brisé pour retenir la
leçon
- implore pour
une bouche sur ta queue, une chatte sur tes lèvres
mais cesse de
vouloir croire
tu as de
multiples combats à livrer pour oublier tes défaites
lèche les seins
mais ne vas pas plus loin, la peau suffit, il n’y a rien derrière –
Il existe des
musiques qui m’emmènent loin de tes bras, des voyages dont je ne reviens pas
Je connais des
gestes qui embellissent la nuit, des caresses qui résonnent au cœur
Du bruit
Je cache plaies
et sang qui coule dans l’obscurité, masque la douleur de mes yeux
D’un foulard de
folie sombre
-
si
tu meurs, je meurs, chantait mon amour, indélicates promesses,
je marquais son
cul de l’empreinte de mes mains et je ne débandais jamais
je veux baiser,
je ne veux pas aimer
le corps
fatigue, bientôt il sera trop tard, il est toujours trop tard
encore et
toujours, vivre dans l’urgence, vivre vite, vivre fort
colle ton corps
au mien, dis que tu es ma pute, dis que tu mouilles
crie
moi qui murmure
à l’oreille d’une fille incroyablement belle
tu es une
suceuse, une salope, tu aimes sucer, tu voudrais une queue dans ta bouche
pendant que je
baise ta chatte…
fille
incroyablement belle perdu dans un monde d’extases que je n’atteindrai jamais
son feu se
reflète dans mes prunelles
me brûle
jusqu’au
tréfonds de mon âme
-
est-ce
que tu fais ce que tu dis ? demande la groupie dans la caméra
Elle se branle,
jouit pour moi, écrit des insanités sur son corps, mouille en le faisant
Bouche avide de
lave, je voudrais mordre sa peau
Lancer le moteur
et rouler vers le loin
Nul besoin
d’amour pour branler ta chatte sur la route
Gémis si tu en
ressens le besoin
Pleure si
personne ne t’a aimé comme tu le mérites
Je veux que tu
jouisses
Et dans la nuit,
tes yeux, je leur demande de me montrer leurs flammes
Le désir qui te dévore,
quelque chose de viscéral
Et ta beauté
bébé, ta beauté je l’aime
Montre moi tout
ça, tout sauf l’amour
Je peux rendre
magnifique n’importe quelle partie de baise
Oui, des fois,
je peux
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