Les mots ne sont
pas invincibles
Les héros
tombent aussi sous les balles
Il me faudrait une
amante de 19 ans
beauté couchée
dans mon pieu aux draps sales,
dessous chics et
chocs, attirance pour mes déviances
Merde, je me
prétends poète, je dois agrémenter la légende pour mes biographes
- ce vieux porc se fait sucer la queue
par une âme
égarée, pauvre innocente à qui il a retourné le cerveau
Il crie « Au
nom du pervers !!! » quand il lâche dans sa bouche peinte
Son foutre au
goût dégueulasse, il paraît que ça l’aide à jouir–
Voilà de quoi
nourrir la pourriture de l’âme des critiques littéraires
Faire
vomir les adeptes de la technique, les amoureux de la poésie éthérée
A quoi croyons
nous, sinon aux rumeurs et aux vérités tronqués ?
Je suis là,
solitaire mais tout est éphémère et je tape sur le clavier noir
est-ce que j’ai
l’air d’un boxeur ?
Tout ce qu’il a
fallut encaisser pour réussir à sortir un jour une phrase qui ne soit pas
larmoyante
Pathétique
Une sur cent
mille ? Néanmoins, penchants salaud maso-chie-stes,
je cloue mes couilles
sur l’écran blanc de l’ordinateur
les cœurs sont
de verre et
votre Dieu
n’existe pas
pour le mien,
j’ai encore quelques doutes
si les visages
sans cicatrices attisent ma méfiance
une jolie chatte
chaude et humide est un bon remède
à la dépression
à la mort lente
à l’antédiluvien
chagrin d’amour,
le retour d’une
femme étouffe le retour de flammes
mais
je n’ai même
plus de chien pour repousser la folie
et pas de petite
culotte déjà portée au courrier
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