J’aurai bien
fait de ton joli p’tit cul
place
forte à la douce chaleur
Un refuge pour
ma fuite en avant,
chagrins et déchirures,
Un garage où
égorger mes démons et les laisser là se vider de leur sang
Tandis que j’aurais
aimé ta peau couverte de multiples griffures
Dont j’aurais
endossé la responsabilité
Chien de la
violence poétique et des désirs sales
Ton p’titcul,
divin lupanar, je l’imagine offert
à mes sombres
envies, plaisirs
tu vois,
je suis là et je
pense à toi
tu es loin et je
ne devrais pas nourrir d’inutiles pensées
mais c’est
toujours moins dangereux d’envisager quelqu’un
qui ne viendra
pas
et je me demande
ce que tu aimes
fessées et tes longs cheveux tirés
et ce que tu dis
quand on te prend
je t’imagine
vulgaire et cela me plait
et je pense
caresses et
doigts qui s’enfoncent et tout ce qui suit
défonces et cris
de plaisirs
parce que c’est
toujours mieux de se branler
en songeant au
petit cul qu’on n’a(ura) pas sous nos mains avides
désirs de mon adolescence,
perversité de la vieillesse
tout ça se
mélange en moi, tu dois être encore plus belle quand tu te donnes
et je songe
à toi comme
quelque chose de précieux
quoi que j’en
laisse paraître !
parfois j’aime
me faire du mal
je remplis mon
cœur d’une histoire qui ne naitra jamais
liquide chaud
que j’abandonne là
jusqu’à ce qu’il
s’évapore
voilà toute la
souffrance que je m’autorise
ça,
et de licencieux
propos sur la beauté de ton p’tit cul
bien rond
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