Quand tu m'avais effacé de tes rêves
je pleurais quand il aurait fallut te briser
et je crevais alors que j'aurai du me souler
et laisser couler
l'affaire et le foutre des autres dans chacun
de
tes
brûlants
orifices
face à tes rêves de grandeur
ma manière déjantée de te fourrer, tout comme ma langue agile sur ton bouton rose
n'ont
pas
compté
et le reste, les trucs doux et sucrés qu'on peut raconter à ses amis, à sa famille
non plus
J'avais trop lu
et exalté,
je croyais à ces jolies choses écrites dans des livres propres sur eux par des gens qui ne connaissent
rien du sang versé, ni de la folie qui vrille les regards des damnés
les laissés pour compte
ne
devraient
jamais
rêver
inutile de s'octroyer soi-mème, une douleur supplémentaire
j'évolue dans un monde de glace
le gentil perd toujours
et bizarrement, les putes préfèrent ceux qui les remettent à leur place sur le trottoir de la vie
pour moi
c'était joué, le reste appartient à l'histoire triste du passé et ma poésie sale et folle tient le compte de
faits d'hivers post-coïts nucléaires
tentatives de suicides
alcoolisme pas vraiment mondain
et finalement, des putains de rires
un pour chaque larme versée histoire de les sécher
et des branlettes quand baiser pourrait me sauver jusqu'à demain
ce monde pue la mort et bouffer des seins arrogants m'aide à tenir
Dans un souci de revanche futile
je voudrais corrompre des femmes pures
et fracasser le monde
dealer des mots pour effaroucher les coeurs,
déverser ma rage de vivre pour humidifier des culottes sages et parfumées
j'écris et je viole les âmes esclaves de règles fixées par des gens qui ne les respectent pas
voilà que je prétend que je sais les mensonges du monde
et ma vie sentimentale sème le doute en moi
sans émoi,
je ne crois plus que Dieu a un plan cul pour chacun
d'entre
nous
animal devant le miroir sans tain, apte à être jugé
je vous en conjure jolies demoiselles, ne me voyez pas comme le démon,
je pourrais me contenter de lécher la chatte de la sainte afin qu'elle reste vierge
et au final, quand sonnera l'heure du décompte
vous réaliserez que peu d'hommes auront eu cet égard pour vous
et que j'ai toujours été la salope dingue
pour laquelle vous rêviez en cachette
d'écarter
vos
cuisses
chaudes
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