Un jour j’irai
m’allonger sur du sable mouillé
Et tu ne seras
pas là et tu ne me parleras pas de tes ex
Et de tout ce
que tu n’as jamais trouvé, tu ne me parleras
Pas des mois de
prison avec sursis qu’a pris le père de ton enfant
Suite à ta
plainte et de ton ennui au lit avec les hommes
auxquels tu t’es
donnée, et tu ne me raconteras pas celui
Avec son micro
pénis non plus, le sable mouillé
Sera mon royaume
de solitude, comme d’habitude
Et je me
gaverais de soleil et je ferais tout pour ne pas
Penser à tes
seins qui ne tombent pas autant que tu le dis
Et je
n’emporterai nul miroir afin d’oublier
que tu n’aimes
ni les vieux ni les chauves
bien que sur
photo, la taille de ma bite, ça va dis-tu, et je laisserai
Toutes nos
cuites et nos rires derrière et mon besoin d’amour
Me dévorera
comme le tien te dévore, et je ne marmonnerais pas
que le destin
est cruel, il n’y avait pas de femmes
Comme toi sur ma
route, juste des masques et des déguisements
à moins bien sur
que le problème soit moi, que je sois la raison
Qui les a
conduits à la folie, à tromper, à jalouser et à mentir
Et sans doute
que dans la plupart des cas je dirais oui
je crois bien
que je n’ai jamais fait d’effort à part une fois
il me semble,
mais je n’en mettrais pas main au feu et
oublions, ce
poème parle de toi, de tes cheveux faux-blonds
et de ta jolie
bouche
Et de tout ce
que je ne te dis pas,
des mots
délicieux et sucrés, des trucs
Qui
ressemblerait à une brioche aux pralines tout
En laissant
courir des caresses et un océan
De douceur sur
ta peau nue sans
Que tu ne
craignes une griffure ou un coup de couteau
Et je voudrais
t’avouer qu’il y tellement de beauté en toi
Quelque chose de
naïf peut–être, cette innocence
Qui te pousse à
espérer à croire que quelqu’un viendra
mais tu ne me
croirais pas car les femmes ne me croient jamais
Lorsque je leur
dis la vérité
Et si j’avais
encore des cheveux et un ventre plat
Je voudrais être
celui qui t’apprend le gout sauvage
De la passion,
coller ton corps contre un mur
Embrasser ton
cou, mordre sans blesser,
Faire ce que
font deux amants liés par un pacte secret
Qui les pousse
hors du monde jusque dans leur propre
Univers et il
faudra bien que je m’allonge sur du sable
Mouillé et que
je laisse la lumière me noyer
Pour me sauver
de tout ça
oublier que j’ai
rêvé de tes bras
et du reste
aussi, laisser ta beauté s’estomper
et tout ça
le gout amer d’un rendez vous manqué
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