Des déchets, des
charniers
Des âmes aux
regards déchirés
Arpentant
Des rues vides
de sens
Dieu réside dans
l’éphémère battement
D’ailes du
papillon blanc et
Le bleu de cette
terre est un cache misère
Dessous tout est
sang
Et poussière
C’est ici que je
dis, vagues
Et marées usent
la muraille
De pierres
précieuses qui emprisonne
Quelque chose
que je trouvais
Beau
Que je croyais
pur, oublieux de ma facilité
à
me fourvoyer
Dans les
méandres de mon esprit avide
de sa propre
reconnaissance et vient l’instant
où à se niquer
soi-même, on
efface la vérité de son reflet dans les yeux
qui nous aiment
et quand tout
s’écroulera, j’affronterai
mon vrai visage seul dans le miroir
avec mes fêlures
pour combattre
les cicatrices
et les brûlures
à verser sur les
plaies, et la lune
et les loups hurleront
ma revanche
j’assénerais des
coups d’estoc et de tailles
sous pavillon
noir
Pour
mes ennemis, des punchlines comme des balles
de 9 mm dans
leur têtes stupéfaites de mon nom
sur l’affiche, d’eux
j’ai tout appris
l’oseille c’est
la liberté des plages privées
la cirrhose aux cocktails,
le cancer aux cigares de Cuba
Un jour ma vie
sera ma chienne
Obéissante et
amoureuse au bout de la
lèche
En attendant je
distribue les crochets
aux mensonges
avec la vigueur du
fou déchantant
quand il
comprend
que l’amour
c’est du toc
(ouais bébé,
l’amour ça rend faible, ment !)
Sous le soleil,
tout doit briller
Je suis champion
du monde sans scrupules
Le roi du crépuscule à la couronne
serti d’une âme obscure
Souvenirs d’en
face, maigrichon en manque d’amour
je cherchais en
vain une place où m’asseoir
sur le banc
d’essais et voici qu’il
m’a fallut si peu d’existence pour
réaliser
- attention,
maquillage de circonstance -
la laideur se
cache au jour le jour
mais
cruelle infamie
si tu la portes
sur ton visage,
l’innocence disparaît
étranglée dans
les moqueries adolescentes,
Hier les
arrogantes top modèlent mes larmes jusqu’à en faire une arme
Quand la nuit
tombe, je brise les dents blanches de leurs
Trop confiant
amants
Apprenez
mes beaux
la beauté n’est qu’un répit
que la roulette rustre
n’accorde jamais
au laid, retenez la leçon
mes belles
la beauté
la beauté
n’est jamais que
le début
D’une lente
agonie, tout devient
Vieux et
Rien n’est
jamais mieux
Sinon le passé
car le passé
est illusions
d’optique
S’il veut
survivre, le chien doit mordre
Mais surtout ne
pas semer le désordre
Sous peine de
finir abattu sans débats
J’ai compris et
subit les marques
au fer rouge de
honte
Vous aviez le
nombre et quelque chose
Que je n’ai
jamais eu
J’ai serré les
poings au fil vos guillotines
et mes mâchoires
Blanchissent
quand je me souviens
De l’arrogance
et du mépris
Vous m’avez si
souvent jugé
Quand mon péché
était de vouloir
Vous ressembler
Et d’autres
auxquels j’ai cru
m’ont si souvent
trahi
Quand je leur offrais
mon flanc
Pour protéger
leur suite
Vous aviez la beauté et vous aviez
l’argent
Mais la beauté n’est qu’un répit
Un jour vous aussi
Vous serez laid,
Laid à l’image de ces
Dieux qu’on utilise impunément
Pour justifier tant de
crimes, il vous restera
Peut-être
l’argent mais
Votre beauté sera oubliée et je vous
offrirais mes rires moqueurs en guise
De
cercueil
Quand
je vous enterrerai vivants
Vous
qui étiez
si morts
Quand
mon péché
était de vouloir vous ressembler
était de vouloir vous ressembler
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