Nous
assis dans ce bar et ici comme ailleurs
assis dans ce bar et ici comme ailleurs
tu
es la beauté
cette intangible supériorité
qu’il me
sera toujours impossible
de capturer, d’asservir à ma loi
il aurait
fallu te briser
il aurait
fallu éteindre
ta flamme, t’empêcher
de prendre ton envol, mais tu es la beauté
et la beauté s’étiole lorsqu’on l’emprisonne
tu es faite
pour vivre et rire et chanter
quand je m’abime dans d’obscurs enfers
et brille
ta lumière sur la sarabande
infernale de mes démoniaques déviations
et
je me
souviens de toi, morceau
de soleil entre mes mains, tes cheveux longs
la délicate forme de cœur
de tes lèvres courant sur mon corps
et moi
pauvre fou,
soldat éperdu d’amour pour une reine
Inconsciente
de son titre.
Et de ça aussi il fallut me guérir
Et je choisis de continuer à me noyer
Dans de
multiples alcaloïdes
Jusqu’à
devenir trop souvent plus raide
que la
corde où je prétends
jouer à
Tenir en
déséquilibre et tu es là
Telle une divine provocation
Tes
sourires et tes rires
Pour me
rappeler mes défaites
même si bien sur, rien de toi ne voudrait
me faire souffrir et à ce moment précis
aveugle
à toute autre
beauté que la tienne
loin de toutes mes vaines et inutiles douleurs
je voudrais te confier qu’
- il
existe d’infinis moments
où
l’absolue certitude de ton existence
suffit
seule à
rendre
cette vie supportable -
et ceci est le pouvoir que tu as toi sur moi
(tu es la beauté et lorsque je serai
Dieu
Je créerai un monde où
tu
me sauveras
de
ma laideur)
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