Mauvais poète
mais bien rock n’ burn(é)
Je suis l’homme à tête de fou et
j’ai remis de
l’alcool dans mes veines
Du carburant
dans ma folie
Je suis au comptoir avec la fausse
blonde canon
qui rit tout le
temps, je lui ai trouvé un mec mais j’aurais
mieux fait de la
baiser, ceci dit je l’aime bien, elle a le truc
Un cœur chantant
Et si on n’a pas
baisé, c’est qu’elle n’a pas voulu
L’honneur est sauf, son cul aussi
là on boit,
champagne pour elle,
Vodka cola pour
moi, l’Amérique et la Russie
s’entendent
toujours bien au fond d’un verre
la guerre froide
se règle à coups de glaçons
tout juste déplore-t-on
quelques
pertes de
conscience en guise de dommages
collatéraux
la brune se pointe, robe bleue
moulante
pas encore 20 ans,
provocante et forte tête
les mecs sont après elle
Elle est
accompagnée d’une autre brune que je connais
depuis des
décennies, elle me veut mais
je ne veux pas
lui faire de mal, (traduction= je veux
baiser la plus jeune,
les filles je vous souhaite
la bienvenue
dans la partie commune de l’esprit masculin )
vodka
vodka, vodka,
c’est l’anniversaire
de la
serveuse, et elle, c est ma pote
une des plus
allumée que je connaisse
j’ai dit allumée, pas allumeuse
je pourrais dire des jolies chose
comme
L’amour est un
compte de fous alliés en vers et contre tous
Mais je me
trouve plus de connivence avec le mot
Pute,
un jour, j’écrirai pas la version
Sentimentale de ce poème merdique
ma poésie part
en vrille,
-
quand j’en aurais finis avec toi
Je
te promènerai nue au bout d’une laisse –
Dis-je
à la fille en bleue en usant
De tout mon romantisme inné
Elle parie que
ce sera elle qui me promènera
Sait-on jamais
où la joueuse dinguerie guidera mes pas perdus
Et la fausse blonde
canon se marre, - t es vraiment dingue
Le pire c est
que je croyais que c’était uniquement
Quand t’étais
bourré, mais non, je t’ai vu à jeun,
T’es toujours
comme ça en fait –
Je lui promets que non
Mais je tais mes
secrets, les larmes n’ont aucun charme
Je pourrais
susurrer des folies en prose comme
Suce moi, lèche moi, sois ma chose
pas ma dose
Et surtout…
Sois très très vilaine
Je me trouve une
certaine ambivalence
Dans ma recherche de l’amour unique/j’tenique
Je suis sur que
j’aimerais toutes les baiser
Mais moins de la réciproque
Langage ou
dommages corporels
Je ne sais plus très
bien
Où j’en fuis
L’ennui est une hyène
haute fidélité
Mon esprit est
un morceau de rock n’roll
Qui tourne en
boucle sur la chaine savante
Volume à fond
quand les voisins aspirent
à dormir
je veux qu’ils
comprennent
s’endormir c’est mourir
j’ai des images
bizarres
Dans la tête,
quelques babioles comme
Marylin (perdue
dans la playboy) mansion
Marylin éperdue
Deux ou trois
gonzesses à ses pieds leurs
Godes ceintures
au garde à vous,
je me sens
décadent
Je me sens comme
au premier jour
(Nu comme un vers ciselé avec
la précision de Marlène la snipeuse
aux immenses yeux bleus )
le no limit est
déjà une limite
J’aime le gout des lanières de cuir
Sur la chair nue des
demoiselles
Je suis un courant d’airs innocents
Vodka
Vodka vodka, du
carburant pour ma bargitude
Me voilà en mode
Pas de chaines
que des chiennes
J’embrasse la brune qui me veut
Lorsqu’elle part
et je mets la langue pour
La légende
Bordel, je ne sais plus embrasser
Avant j’étais le
meilleur, encore un truc
Que mon amour a
cassé en moi, çà m’embête
De n’avoir
Jamais retrouvé
mon niveau d’avant la belle
Je pourrais
hurler que je suis une chose démolie
Mais moi le premier, je me fous de
Ces morceaux de
moi épars et pillés
Je shoote dedans comme l’enculé dans
un chat
Ça me soulage
presqu’autant que si je collais
Une bastos calibre 44 dans le
genoux droit dudit
enculé
J’ai besoin
d’une caisse qui roule à deux cents
Une qui fasse mouiller les chattes
roses
Qui rende anales les filles vénales
Et tracer jusqu’à la mer, champagne
Putes et plages
ont toujours fait bon ménage
Pas
de chaines que des chiennes
Pas
de chaines que des chiennes
Pas
de chaines que des chiennes
Je pourrais
écrire de moroses vérités ramollies
Mais c’est la nuit, je prends la pose
quand je me dépose, ça
me repose
vodka
vodka vodka du
carburant
Dans mes peines bleues
Trop longtemps
que je ronge mon frein
Je regarde mes couilles, elles sont
enflées
Trop longtemps
que j’ai pas baisé, mais je les porte
à bout de bras
Un jour
j’apprendrai à me sauver de moi
Mais là, je m’en tape
L’amour est une belle
merde
Depuis
Je
bois
Et
Ceci était la
complainte du type qui n’a pas tiré son coup cette nuit
(Suce
moi, lèche moi, sois ma chose pas ma dose
Pas de chaines que des chiennes)
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