Vers 17h30 j’ai
du avoir 46 balais
Depuis ce matin,
Elle m’envoie
des photos
De son corps
dénudé
De ses yeux aux
bleus sur son cul
Sans rien cacher
de sa chatte rose avec ses doigts
dedans
Je fais une journée nue
Juste pour
toi
rit-elle
tu
es
un cadeau
d’anniversaire
à toi toute seule
souris-je
Elle veut venir
un week end
En rentrant de
vacances
Enfin
Si je l’héberge
48 heures
Bien sur que je
l’héberge
48 heures
Même sans baiser
avec
C est ma pote
La question ne
se pose pas
Ce soir,
Elle m’appelle
en vidéo
Pour me montrer
ses seins
Blancs
Elle sort de la
douche.
Je lècherai bien
tout ça
34 années pour
elle
elle est brulante
un morceau de vie
et de flammes
baiser, boire, vivre à fond
Les gens comme
nous crèvent
Trop vite,
chaque seconde sans dinguerie
Est inutilisée,
perdue à tout jamais,
il nous faut
nous brûler
Lancés en
chantant
la tête la
première contre le mur
Tant pis pour les
plaies
Les cicatrices sont nos médailles du
courage
Tant pis pour la
fin
On crève dès
qu’on reste sur place
Mieux vaut
s’ouvrir les veines sur
le fil du rasoir
Que de ne pas
courir dessus par
Peur de perdre
l’équilibre
Aujourd’hui j’ai
eu 46 balais
Il fut un temps
où je ne pouvais
Croire qu’un
type comme moi
Serait encore
vivant à cet âge
Il fut aussi un
temps où j’étais
assez stupide
pour tenter de me tuer
Juste pour fuir
une douleur trop vive, pas la vie
(La vie, je
l’aime trop sous ma folie)
Et des gonzesses
comme elle sont
Plus vivantes
que toute vos morales
Plus libres que
tous vos dieux silencieux
Ne vous
laisserons jamais l’être
Et sans doute qu’un jour
Celles là auront disparu
J’aurai froid, abandonné
Par toutes mes amoureuses
Et les putes cinglées
Se seront enfuis elles aussi
Et se chercheront un autre
Fou que moi pour lui perforer le
cœur
de leurs ongles longs
Mais en
attendant,
Encore à jeun pour quelques heures
Je passe un putain d’anniversaire
ET ÇA,
C’est pas donné à tout le monde
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