Souvent je
prends la route
Seul
La nuit
Besoin de tracer
un bout
De chemin
Pour me rappeler
que je ne
Suis pas encore
mort
Coincé au fond
du trou
Tout en roulant,
je me souviens
De l’époque
bénie où un joli cul
Ou un autre
Etait posé sur
le siège passager
Et je me dis que
c’est mieux
D’oublier
Que la plupart
de celles
à qui
appartenaient ces culs
Etaient folles
Ou presque
D’autres étaient
voleuses
Ou menteuses, je
me remémore
Tout ça
Tout est bon
pour croire que la
Solitude,
Le célibat
sont mieux
Que les rires, le cul et la
sensation d’être immortel
sont surfaits
Superficiels
Et je me demande
aussi
Pourquoi je
m’entête
Pourquoi je ne
roule pas jusqu’au
Bout de mon
monde, dans un mur
à 150KM/H
Ou une plage
trouvé au bas d’une falaise
D’où j’aurais
sauté sans freiner
Et je songe que
nous avons tous à l’intérieur
Quelque chose
qui ressemble à un ange
En train de
brûler dans son enfer personnel
Et sans doute du sang sur les mains
Le notre le plus souvent
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