samedi 12 novembre 2022

tout est question de vibrations

jeudi j'ai picolé
on était dans ce bar minuscule entre amis
j'étais fou comme avant
et mon visage dans la glace m'a effrayé
sans doute que c'est pour ça qu'on boit, pour oublier le moment où on ne se ressemble plus

maintenant
que tout ça s'en est allé, les cunnilingus interminables, les pipes gourmande sur le canapé,
la dépression et les tentatives de suicides
je sais que les femmes sont folles et que chacune d'elle détient le pouvoir de tuer au moins dix hommes
(heureusement, la plupart l'ignorent)

et j'essaie de penser à ça
quand me vient le désir de retomber amoureux
et j'essaie de penser à ça
quand je crois que ce ne sera pas le mème cirque à l'arrivée
et je veux me convaincre que si je veux l'amour, c'est que je ne vais pas
si bien
que
ça

merde souviens toi,
elles ont besoin de choses que je ne possède pas
elles peuvent tenir
sans la tendresse ou une queue qui les conduit à l'orgasme à chaque fois
mais il leur faut des mensonges
pour croire que tu correspond à l'histoire dont elles rêvent, les mensonges que tu prononces
et les autres, ceux qu'ont t'enseigne être le bonheur,  une maison, une carrière, la stabilité et les vacances à la plage... 

derrière le vernis, je ne trouve que des rêves déçus
des parties de baises convenues
si peu de rires

bébé, il aurait fallu que des tornades de gloire me laissent nu et suppliant dans la paume de ta main

tant de regards rieurs
tant de bouches embrassées et presque toujours la certitude que cela ne mènera à rien

tout est question de vibrations
j'ai besoin que ton sourire brûle mes rétines
et que tes lèvres me guérissent du poison

de cette maison, je fais un palais où mourir seul
et je me branle sur du porno gratuit ou sur des photos  et vidéos que m'ont envoyé des jolies femmes
je me branle sur un passé compliqué, tant d'années à se défoncé la gueule pour oublier
que je saigne de tous les trous
et je bois du thé et je lis et je pisse et je chie et je promène le chien et
je savais que ça finirait ainsi avec la folie comme compagne
on s'enferme derrière des murs blancs
mais chacun d'entre nous est une prison d'où il est impossible de s'évader






















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