mardi 1 mars 2022

Divine salope, parfait salaud

souvent je suis perdu dans mes pensées et j'ai des trucs bizarres qui émergent
comme le fait que j'ai toujours voulu baiser avec une fille qui s'appellerait Astride
parce-que j'aime bien ce prénom
et que ça n'est jamais arrivé
enfin, ça aurait pu, mais la seule fois ou j'ai rencontré une Astride, ça m'aurait couté 300 euros
de baiser avec elle

C'était à paris et la fille racontait qu'elle s'était faite séquestré par un client chez lui.
elle s'était enfermée dans la salle de bain et avait réussi à appeler la police
qui l'avait délivrée après une intervention musclée
bénissons la téléphonie mobile qui sauve des vies, maudissons les ordures qui violentent les femmes
qu'elles soient prostitués ou non, car, qu'elles se vendent ou non, toutes méritent notre masculin
respect dis-je

Cette petite anecdote sur Astride la fille très belle qui vendait son cul 300 euros pour une heure
me fait réaliser que
je raconte souvent des histoires aussi étranges que mes pensées intimes
Sans doute est-ce du au fait que  je rencontre souvent des gens frappé du sceau de l'étrangeté
eux
aussi
et
que
le fou se lie plus facilement au fou
ou
peut-être que j'ai du mal, avec les gens normaux
ceux qui rêvent d'une carrière aux impôts, de vacances en bord de mer, 15 jours en aout
de retraite complémentaire
de pavillons à crédits en villes dortoirs
je n'ai rien contre eux, de manière générale je ressens assez peu de haine, et de toute façon, 
ces gens là aussi n'éprouvent
pas un immense désir de me fréquenter

En ce qui me concerne
j'ai toujours pensé que si j'avais été une fille incroyablement belle
avec mon manque de morale,
j'aurai été une divine salope, 
et peut-être une catin tout à fait honorable.
je n'ai jamais pensé que vendre son cul était vendre son âme
nous devons tous survivre
et si après l'avoir épousé j'avais du sucer un vieillard de 90 ans milliardaire avec un cancer généralisé et
pas d'enfants pour hériter de sa fortune
bon, disons que j'aurais appris à m'évader de la fellation pour me concentrer sur la liste des courses à venir
chez Gucci
parfois survivre dépend de sa capacité à dissocier

tout ça pour dire que si je préfère fréquenter les putes plutôt que les politiciens
et les docteurs
et les francs-maçons
entre autres,
payer pour baiser m'a toujours refroidi
ça va contre mes idées. A ce jour, je n'ai jamais rencontré personne qui m'ait dit en me
regardant dans le vert sensuel de mes yeux :
déjà enfant, je voulais faire pute.

Bon j'imagine que payer, ça viendra, je suis un homme vieillissant aux principes changeants, 
dis le parfait salaud  
qui, des années après, voyons ça comme de la prévoyance,
a toujours le numéro d'Astride la jolie pute dans son portable




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