vendredi 19 novembre 2021

Lire mon avenir dans ton boule de cristal

Ma tueuse aimait mon corps sec et ma queue qui  pour elle, ne débandait jamais
20 cm qu'elle avalait comme elle voulait, quand elle désirait avec sa chatte ou sa bouche, parfois son cul
j'avais des abdos et je me croyais immortel dans ses bras chauds, 
et la nuit dernière, j'ai du bide, (une ceinture abdos-minables), perdu mes cheveux et mes illusions en route et c'est une blonde jeune
belle
et
sexy
qui prend cher dans les toilettes du bar mais 
ce n'est pas moi qui la fait crier de plaisir
et mon pote qui devrait peindre des choses abstraites mais préfère vendre de l'outillage concret
est dans le chiotte à côté et se demande s'il doit applaudir ou non
et quand elle sort ses joues sont rouges à cause de la baise et le restent un moment et je la trouve craquante
et l'asiatique folle raconte une autre nuit où je n'arrêtais pas de l'appeler car elle ne voulait pas me rejoindre et ou
finalement,
je lui ai envoyé
un taxi contre son gré pour la récupérer  chez elle et qu'elle est arrivée à quatre heure du mat au
comptoir de la discothèque
en pyjama  avec des pantoufles histoire
de bien me montrer sa désapprobation, ce qui ne l'a pourtant pas empêché de picoler à fond
avec votre serviteur
et la fille aux yeux noirs se marre et un mec est au pied de l'asiatique folle (ils sont tous à ses pieds)
elle en fait ce qu'elle veut et ça l'amuse et il aime ça
et la fille aux yeux noirs me dit, "toi tu n'as jamais voulu te poser "et je réponds "toi, 
tu n'as rien compris de moi, c'est tout le contraire et je n'ai jamais été aussi bien quand je l'étais"
et c'est vrai, mais j'ai besoin de l'étincelle dans le regard, hélas elle est si rare
mais peut-être touchons-nous la raison concernant le fait qu'il ne se soit jamais rien passé
entre elle
et
m
o
i
(son mauvais jugement et mon visage me paraissent deux bonnes raisons)
et nous concluons que tous les deux, nous ne pouvons souscrire au rêve du pavillon en banlieue
des 2,1 enfants et de la théorie du compte épargne gonflé à bloc pour la retraite 
et je la fait embrasser sur la bouche par une fille  que je connais et j'adore cette vision comme à chaque
fois que 
deux
filles
s'embrassent devant mon regard de vieux pervers
et je ne bois pas car j'ai promis de conduire et la fille aux yeux noirs enquille les bières comme une grande et en moi hurle
le goût de l'incendie, ô mes amis, vous qui avez succombé aux sirènes de la normalité, vivez-vous
de tels moments de bonheur, ceci est une folie mais une vie sans folie ne nous empêcherait pas de 
mourir
mes amis sont dingues, alcooliques, parfois drogués, aiment le cul et je n'en trouverai pas de meilleurs
et celle qui avait le gout de la liberté comme un papillon posé sur ses lèvres m'a envoyé une blague
sur ma messagerie, (un endroit nommé la levrette où il faut rentrer par derrière), car cela lui a
fait penser à moi et ça me fait rire, j'ai du lui laisser de bons souvenirs me dis-je en souriant comme un con
mais comme toujours, elle ne répond pas à mes messages car son homme me déteste bien 
qu'il ne m'a jamais rencontré
car elle lui a dit que je l'avais libéré sexuellement ce qui est un mensonge, c'est elle qui s'est libérée
de certaines chaines, j'étais juste là quand c'est arrivé
mais j'aime l'idée qu'elle me dise ainsi et de temps en temps, qu'elle pense à moi avec tendresse
et la fille au cul rond est amoureuse je crois bien et n'a jamais appelé, c'est sans doute mieux ainsi
j'aurai pu vouloir lire mon avenir dans ton boule de cristal et cela te rendait infiniment dangereuse
t'ai-je déjà dit que tu avais tout ce qu'il faut pour que je sois mort de trouille ?
ô je n'étais que la flamme approchant l'essence de ton désir et c'était déjà plus que ce que je
mérite, merci de tes rires
et quand je rentre je sais que les murs abritent des âmes mortes et je suis seul comme
nous somme tous seuls et je saigne comme nous saignons tous, des yeux et de tous les trous
et je me déteste de faire partie de ceux qui le ressentent
et dans mon lit, je me branle en imaginant des choses sales pour oublier que je suis l'échec de ma vie
et je m'endors
et d'autre se réveillent et d'autres baisent et d'autres tuent, volent, exploitent, violent
et les gynécologues ont un sommeil satisfait
et je voudrai tenir un cœur dans ma main et lécher sa chatte trempée et murmurer des mots doux
à son oreille, mais ceci n'est que le délire inutile du perdant cherchant à voiler son regard,
la phase un de mon propre déclin
et votre monde vous tuera et le mien a déjà brûlé mon être
et aucune sublime pute ne pose sa jolie langue sur mes couilles, 
égoïstement, 
je trouve cela dommage pour
moi

Je ne vois aucune poésie dans la mort bien que j'en trouve dans chacune de mes morts




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