33h09, c'est l'heure des fautes de frappe, donc l'heure des poètes
tout ça me semble terriblement logique
et ses mots m'autorisent, moi son "putain de gentleman dégueulasse"
à inonder son visage et son corps de sperme
la plupart de celles qui m'écrivent ça me fuiraient dans la vraie vie
(là où je suis juste dingue et branché cul et alcool)
je ne montre jamais les fissures
je ne me sens pas digne d'être aimé
la faute à ma manie d'écouter ceux que je laisse approcher et qui
décident alors de me changer
la faute à ce combat permanent contre moi-même
c'est le vent qui balaye nos certitudes et la tempête qui guide nos errances
toi,
beauté aux yeux toujours pas vert
33h09, c'est l'heure de notre poétisation,
les couteaux dans nos dos cèdent la place à nos ailes d'anges
et ton corps
est un appel à la chaleur de l'étreinte
et
tes regards
et
tes sourires, des chaines de velours pourpre
33h09, une heure qui n'appartient qu'à nous
et tu mouilles
je le sais
et tu y penses
et quelque chose vibre
Le soleil brille
et rien ne va bien ici
mais j'écoute en boucle le nouveau single de billy idol
et je me branle au réveil
et je pense à toi et à la forme délicate de tes lèvres
donc tout ne va pas si mal
je regarde le ciel et je m'envole
nul ne peut m’attraper
mes mots sont ma liberté, celle que j'emporterai dans l'autre vie
on ne meurt pas dis-je, on part aimer dans une autre vie
et dans une autre nuit, tu seras là, et nous écrirons une autre histoire
avec les mains malhabiles de ceux dont les corps se découvrent pour la première fois
Les peaux lient les corps
les mots lient les cœurs
et tes yeux sont mon nouveau voyage
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