Au p’tit matin
J’avais fini
chez la blonde magnifique, yeux bleus, seins énormes, cœur d’or
et j’avais deux
doigts dans sa chatte et
Deux doigts dans
son cul
Et trop d’alcool
dans le sang pour bander, il faisait jour
Il y avait un
animal, de l’alcool, du café de la musique
Elle gémissait
et faisait semblant d’oublier que j’étais une déception
De plus dans
Son
plumard
on était
tellement souls mais incroyablement beaux
Et je ne sais
rien de ce qui la poussait à se faire aussi mal
Mais je savais
bien ce qui me poussait à me tuer dans la brûlure
Et les nuits
avec mes potes et potesses
C’était boire et
tenir tant qu’on pouvait sans tomber
Remplis d’alcool
On touchait le
ciel mais le ciel ne pouvait plus rien pour moi
Il avait baissé la
garde mais j’avais refusé l’étreinte
J’voulais plus
jamais d’amour
J’voulais plus
jamais tomber
J’voulais bander
dur comme jamais
Mais pour tout
ça je buvais trop
C’était une
époque étrange, dingue
Je croisais des
âmes déchirées, beautés insolentes aux ailes sombres
J’ai oublié les
noms des villes, oublié les noms des rues
Je me souviens
des caresses et des baisers, des rires incessants
Mais, il ne
suffit pas de prétendre, ces nuits étaient aussi
remplies de
trous noirs et de cassures
Mon monde avait
explosé et je buvais cherchant un regard
Qui avait déjà
oublié à quoi ressemblait le mien dans lequel
Les flammes
S’éteignaient
je savais que
nulle part je ne serais en sécurité
aussi loin que
je rampe
j’avais trop
peur que le rocher tombe pour m’abriter dessous
Dieu était un
silence
Et le diable
c’était moi pour moi
Et dans
n’importe quelle film américain,
Il y aurait eu
des papillons bleus et une héroïne
Délicieusement belle
et pas du tout salope
Pour me ramener
sur le droit chemin
Me tirer par la
main jusqu’au sommet de la montagne
Fille
merveilleuse aux seins de silicone, nez refait
Capable de
déceler en moi un incroyable talent
Dont j’aurais
ignoré l’existence et qui m’aurait tenu à bout de bras
Jusqu’à ce que
je concrétise l’essai
Frappe le
home-run
mais la réalité
ne vit pas à hollywood
Madonna vit à
hollywood
Megan fox vit à
hollywood
Harvey viole à
hollywood
Et moi je crève
à petit feu dans un monde sordide
où les chiens
savent l’amour mais pas nous
Et nos âmes sont
affamées de dollars
De pétrole
Et d’or et nous
crevons d’envie et de besoin
Etranglés dans
l’illusion du confort
The sun always
shines on TV mais pas sur ta gueule
Je croise trop
souvent mon visage dans la glace
Pour ne pas me
donner envie de vomir
Je suis trop
faible pour m’aimer et des fois j’espère que Dieu suce des bites
imagine la
gueule de la manif pour tous le jour du divin Coming’out
Si cette vie m’a
appris quelque chose, c’est bien que
La grande
majorité des fous est en liberté
Alors en
attendant la mort sure
J’ai connu la
beauté, je lui ai même léché la chatte (et la bouche aussi)
Et parfois, je
réussit encore à baiser avec, le pourquoi du
il ne faut pas boire tous les
jours !
Mais ne me
demande pas de t’expliquer d’où provient cette futile attirance
pour le chaos
debout et certaines formes de perversion
vendredi
dernier, une autre blonde aux yeux bleus me disait
« j’ai
songé à faire la pute quand j’avais dix-huit ans »
et je comprenais
son interrogation passée, survivre se fait avec ses propres armes
et à ce sujet
Toutes les putes
n’arpentent pas le trottoir certaines sont de parfaites épouses
Et tous les fils
de putes n’utilisent pas leur poing pour briser une femme
Certains ont
compris que la beauté intérieure aussi se casse
Que les mots
peuvent lacérer une âme plus surement qu’un cutter un visage
la violence est
parfois si sournoise
ce ne serait pas
un si mauvais score si à la toute fin du meeting
je pouvais dire
à Dieu « match nul » !!!
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