Quelque chose
comme vingt ans en arrière
Ou presque,
peut-être qu’on était là
Pour tourner un
film porno et
peut-être qu’on
a baisé dans un hôtel en Thaïlande
Avec une russe
aux yeux verts
Et surement que
rempli de frime jusqu’aux oreilles
J’ai dit,
« je veux te donner dix orgasmes »
E sans doute
a-t-elle épondu : sur que tu vas m’en donner dix !
Elle savait ce qu’elle voulait
Et j’avais
intérêt à lui donner semblait-il.
J’ai tout de
suite rabattu mon caquet
La parole et la
réalité sont deux dimensions
Très très
différentes.
On a attaqué les
préliminaires et elle s’est mise à
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
j’ai dit « I
wanna fuck you »
avec une
certaine conviction
elle a répondu :
no no no !!!
avec plus de
conviction
Et elle s’est
remise à
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Je me suis
demandé s’il allait falloir que je l’assomme pour qu’elle arrête
Je ne voulais
pas finir là
Enfin
Pas tout de
suite
(Parce que le
jour où il faudra en finir
Pour de bon
Autant que ce
soit dans la bouche
D’une nana canon
Comme elle)
À nouveau, j’ai
dit « I wanna fuck you »
Et elle n’était
pas si contente que j’insiste
mais elle m’a
laissé faire
ce n’était pas
une contrainte non plus
elle savait bien
que ce moment viendrait
c’était juste
une histoire de contrôle sur moi
ou quelque chose
comme ça, son film personnel
qui se déroulait
dans tête, là où je n’étais qu’un accessoire
sur la route
rose de son plaisir
Son cul était
dur comme du bois, deux ans de Taekwondo
Ça vous sculpte
un fessier
J’ai claqué là
de fort belles fessées, mais ce qu’elle préférait
C’était qu’on la
morde dans le creux de l’épaule
Elle voulait des
marques de dents sur sa peau
Elles ont toutes
leurs petits trucs qui les font décoller
Une parole, une
gifle ou une caresse, quelque chose
Qui fait couler
le désir entre leurs cuisses, crier leur
Ventres affamés,
la clef d’un éventuel et sexuel succès
Si tu ne trouves
pas ça, tu ne seras jamais que moyen
Ou pire,
mauvais, un amant vite oublié
J’étais au pays
des putes et je baisais avec cette jolie
Russe aux yeux
verts.
Elle était barge
Adolescente, un
mec avait essayé de la violer
dans la rue
il lui avait
ouvert le crâne avec
Un crochet de
boucher et elle ne devait la vie
Qu’à un voisin
alerté par le bruit.
Le genre
d’expérience
Qui vous laisse
plus que des cicatrices
Sur la tête
J’avais loué une
moto et on s’était barré un matin
Sans casques,
libres. On avait fait des photos sur la plage
Et au pied d’un
bouddha. Libres
Et là on baisait
Libres
Putain la vie
est belle quand on s’éclate en baisant !!!
(Libres)
La veille de son
arrivée, j’avais fini
avec une
hongroise dans un plumard
king Size, complètement bourré
et plus nul que
tout pour le cul
moi j’avais pas
vu ça comme une mise
en couple
mais les femmes
n’ont pas toujours la même vision
de la vie que
les hommes
au fond
de moi,
impatient,
J’attendais la
russe, (on s’était déjà vu à Paris,
On n’avait pas
baisé, on n’aimait pas
Ce non dit entre
nous) et il fallait donc
Que je me débarrasse
de la hongroise
heureusement,
elle était
encore plus infidèle que moi
(parfois les
femmes ont la même vision
de la vie de
couple que les hommes)
dès que je
tournai le dos, elle frappait
aux portes des
chambres des autres
mecs de l’équipe
en pensant que
je ne le saurais jamais
mais je l’ai su,
les gens aiment tellement
raconter
Alors le jour de l'anniversaire de la hongroise
La vengeance au
bout de la langue
J’ai roulé des
patins à
la russe sous ses
yeux noirs et furieux
Elle ne m’a pas
quitté tout de suite
Mais le soir elle
a gueulé dans la rue
« who is
this russian girl ? Don’t go to her,
stay here with
me»
j’ai vu là comme
un vieux relent de guerre froide
et il n’a fallu
qu’un jour ou deux de plus pour que
notre couple finisse
par s’étioler
sous les soleils de Thaïlande
A l’arrivée
Toute forme de
vie sentimentale n’est faite que de ruptures…
… non ?
De toute façon,
le coup était joué
D’avance
j’ai toujours
trouvé les Filles russes
Supérieures aux
autres
Les françaises
me cassent les couilles
et
Les russes n’ont
pas leur pareil pour la baise
Ce qui laissait
peu de chances à la hongroise
Mais n’ôte rien
au fait que je puisse être qualifié
de sale enfoiré de fils de pute
par la faute de
mon comportement envers la divine
gent féminine
Voilà pourquoi
et comment j’ai fini dans cette chambre
à baiser comme
un fou avec la jolie russe aux yeux
verts
(libres)
Elle avait cette
flamme qui brulait en elle
ce truc qui
avait survécu à un violeur en série
recherché par
toutes les polices de Lettonie
un feu de joie incontrôlable
qui vous procurait
rires et désirs ataviques
mon ventre se
tordait, ma queue se dressait
rien qu’en la regardant
Elle était barge
Elle vivait avec
l’intensité de ceux qu’une sale mort
a regardé dans les yeux
avant de les rater de peu
Avec du temps et
de l’entêtement
J’ai réussi à
lui procurer sept orgasmes
Elle s’est
retournée
Et s’est mise à
me sucer
Me sucer
Me suc… et
pan !
Je suis parti
dans sa bouche
Tel un canon à
mitraille lâchant sa
Sentence en une apocalyptique
explosion
(en résumé, tout
à son pouvoir
j’ai joui en criant à réveiller tout l’hôtel)
Ensuite on a
fumé une clope en souriant
Et on a rebaisé.
De son côté
On aurait dit
que la séance précédente
N’était en rien
plus fatigante que
Quand tu sors
ton chien le soir,
Juste avant
d’aller te pieuter.
Cette fille
était increvable
Pas moi
J’ai monté le
score à 9 orgasmes
Je n’ai
Pas trop de
mérite,
Elle partait
vite, bien et souvent,
Il y en a des
comme ça
Puis elle m’a
retourné à nouveau
et s’est mise à
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Me sucer
Puis elle m’a
retourné à nouveau pour
me masser et…
je me suis
endormi comme un connard sous ses caresses
si près du but,
la nuit s’est soldée par
sa totale victoire par K.O
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