Sur l’écran
d’ordinateur
En train de
monter une scène de cul
Car il faut
bosser
Pour payer le
crédit et la bouffe, c’est un problème
Tout cet esclavage qui accompagne la
pauvreté
Mon téléphone
sonne
Elle m’envoie un message
d’anniversaire
En retard, mais
c’est volontaire annonce-t-elle
son
merveilleux corps pris au piège virginal
d’une
blanche lingerie
Deux photos… et je reste sur le cul
Elle est ce morceau de beauté divine
Tombée d’un ciel qui l’aurait laissée
S’échapper
Tu es sublime je
dis
Je ne le fais
qu’à toi, tu donneras peut-être plus
de nouvelles
comme ça répond elle
Elle vit loin
maintenant, avec un autre
C’était prévu
comme ça
Je me disais
souvent qu’elle allait me briser le cœur
Et j’étais
préparé
à en crever de
son joli corps
du gout de ses
lèvres et de la fière indépendance
qui régit son cœur
intrépide
et ce n’était
pas si grave, je connais par cœur la douleur
du désamour et
c’est toujours
mieux d’aimer que de cacher son cœur
sous des murs de glaces
mais elle n’est jamais
vraiment partie
comme elle ne s’est jamais vraiment
donnée
tout juste offerte,
quelques nuits ou presque
mais quoi qu’elle fasse, elle l’a
toujours fait sans mentir
et avec plus de douceur que bien des
amantes qui disaient
m’aimer
à
la folie
et là je bave
comme un clébard devant un steak
juteux que remuerait
sa maitresse sous
sa truffe
On est nul pour
prendre des nouvelles
Mais je pense souvent à nos soirées
Ainsi qu’à tout le reste ajoute-t-elle
Elle, ce truc
dingue
un aimant
Ce truc entre
nous
Ce truc à nous
Comme si encore
et encore
Devait survenir
l’instant de se rapprocher un peu plus près
J’y
pense tellement souvent aussi
à
elle et à tout le reste
… bien sur
Une histoire si
peu vécue sur l’écheveau de ma vie étrangement gâchée
putain, il y a des corps et des âmes
qui manquent pour de vrai
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