En 1992 je découvrais
Tennessee Williams, (comme si je sortais
D’une grotte pour enlacer
le soleil)
et toi tu naissais, et en attendant
de retrouver ta bouche insolente sur la mienne
un soir d’été alors que tu allais avoir
bientôt 20 ans, (comme si je dévorais le soleil)
j’ai pris bien soin
de rater tout ce que j’ai entrepris
avec un entêtement certain et je me suis étranglé
dans les mains de ma propre folie et j’ai
hurlé et j’ai perdu
la raison et j’ai écorché vif
mon amour mais sous la peau je n’ai
trouvé nulle âme et tu es venue
et partie et je pense souvent
à ton cœur et au reste moi aussi
et je hais d être si vieux
et je hais d être si fou
mais c’est à ça que je te dois
et je
pourrais laisser aux vents
et aux juges et aux censeurs
tous mes poèmes juste pour rester
allongé dans tes bras et branler
tout doucement ton minuscule clitoris
t’entendre
gémir et attendre la mort
comme ça et rien d’autre ne me paraitrait
comme ça et rien d’autre ne me paraitrait
nécessaire
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