Un soir, j’avais les veines
ouvertes aux quatre vents
La pluie tombait et le monde était un désert mort
battu par le souffle glacé
du désespoir
Et la souffrance était une
luxueuse folie que je ne pouvais me permettre
Un soir, il n’y avait plus
d’amour
Et je devais aimer pour sauver le monde
Mais mon cœur refusait de
battre
Et je saignais
saignais…
Et mon âme exsangue priait
qu’on la sauve
Mais l’amour était mort
Et je saignais
Et quelque part
Quelqu’un riait étrangement
Et je ne savais s’il s’agissait du diable
Ou d’une âme qui avait refusé
de mourir avant de sombrer
et quelque part quelqu’un chantait
et je savais bien que
j’avais perdu
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