Après réflexion et sans
savoir si je suis pour ou contre l’amour
Je m’aperçois que
Ça fait bien longtemps
qu’une jolie pute
Ne s’est pas pointée pour
foutre en l’air
Ma vie
Et mes habitudes
Avec la sérénité de celles
qui connaissent
Leur pouvoir
Pas une jolie salope à
l’horizon
Avec un but caché au fond de
son string
Comme
Danser sur mes couilles en hauts-talons
Boire ma vodka et m’arracher l’âme
en sifflotant
Après m’avoir cassé le palpitant pendant
mon sommeil
Et par moments, la solitude
me laisse respirer
Et
je pourrais presque me croire
En équilibre
Sauvé in-extremis de la démence pure
Je pourrais presque arrêter
la chute éthylique du weekend
Et espérer avoir emmagasiné
assez de folie
Pour poser des mots un bon
bout de temps
Sans prendre d’autres
risques que lâcher mes tripes
Sur le papier
Mais mon instinct n’est pas dupe
c’est l’œil du cyclone, le
moment d’ouvrir l’œil
et d’inspirer à plein poumons, l’instant
où il faut se tenir prêt à
courir vite
tel un chien fou pris entre
deux feux
noyé dans la panique
les Dieux ne sont jamais tendres
et s’ils vous oublient,
c’est l’amour qui vous baise
ou un truc dans le genre
à l’arrivée, on simule au
jour le jour et
on saigne par un trou ou
deux
je me souviens, il y avait
cette lumière aux yeux noirs
dans mon cœur et je lui ai dit
« de tout ce qui peut
me tuer, je préfère encore
que ce soit toi qui le
fasse »
et depuis
je suis mort
et ouais…
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