Il est sacrement tard
Et sans raison, je repense à toi et à ta petite
gueule de pute
Comme j’ai pensé plus tôt à
celle qui m’appellait
Bête de sexe en riant, un
soir on a baisé tellement fort que je lui
ai fait une hémorragie à la
chatte
Ou un truc dans le genre qui
a fini par l’expédier
Chez le gyneco, voilà pour
la petite histoire
Et dans l’aprem, j’ai pensé
à la fille aux yeux noirs
Celle que j’aimais en
silence il n’y a pas si longtemps
et qui n’a
jamais voulu
De moi, un jour on a parlé
un peu de moi et elle a dit, je comprends
mieux pourquoi tu es comme
ça et elle avait de la chance, parce que
moi j’aimerai bien
comprendre pourquoi je suis comme ça
mais
de toute façon il était trop tard
Pour que je la laisse
approcher, elle ou une autre
Parce que
Et merde, je n’aurai plus
jamais vingt ans,
L’amour c’est pour les
adolescents, les adultes connaissent
La raison
Et
Les compromis
De bien tristes mots pour
illustrer l’infidélité et la solitude
Du couple, la réalité la
voici, les sentiments sont un cimetière fleuri
Perso, j’ai fini le cœur
explosé sur le trottoir à compter les malchances
Qu’il me reste, crois-moi je
ne crois plus en rien et surtout pas en moi
la vie est une putain brisée
qu’il faudrait traiter comme une princesse
De contes de fées, ah ah
ah !!! Je porte la marque de la folie
Juste derrière les flammes qui nagent dans
mes yeux égarés
Mais je connais la
vérité :
La vie est une putain au dents carriés qui fait payer
le prix fort
Et
il est bien rare qu’on en ait pour son argent
Et je suis fatigué de toujours,
Toujours
Parier sur le mauvais cheval
Tu sais j’ai joué
comme tous ces mecs qui savent
Déjà qu’ils vont perdre, mais qui donnent tout
En fanfaronnant
C’est pas que je ne sache pas faire profil bas
C’est que la défaite me débecte,
il faut avoir au moins essayé
Pour que j’ai une chance de l’accepter
Et même là, je crois que je
préférais m’empaler
Sur un javelot olympique en chantonnant du
Pascal Obispo
Plutôt que de renoncer, (fanfaronnades)
même si crois moi, je devrais plutôt
Songer à ma retraite au
soleil et trouver un truc… rémunérateur
Plutôt que d’être encore
debout à écrire de la poésie merdique
A cette heure plus que
tardive
Et me demander si tu as finit par vivre avec un type
blindé
Et si tu l’aimes parce que oui, tu es capable d’aimer
même les riches
Et en fait, je m’en fous, j’ai depuis longtemps
Cessés de me détester par ta
faute, j’arrive très bien à me haïr tout seul
Si la vie ne m’avait pas déjà
fait cadeau de la laideur, il y bien longtemps
Que je me serais défiguré le
visage pour ne plus me croiser dans le miroir
Mais aujourd’hui, mes cicatrices
sont mon armure
Et j’ai oublié tout ça, en
bon perdant, j’ai autre chose à penser
Comme trouver une raison de survivre jusqu’à
demain
Et écrire
et aimer à la folie me permettent
de me pardonner après tout
les rêves impossibles justifient les échecs, c’est bon
pour me voiler
ma face de dingue et tant
pis
Si c’est comme sauter à
pieds joints en se disant qu’on va décrocher la lune
Je finirais bien par
apprivoiser mes dépressions chroniques et mon alcoolisme
récurrent, tout ce qui en résulte
Les types comme Marc Levy sont trop propres
sur eux
Pour vomir sur leurs
complets-vestons, moi je m’en fous, je ne porte pas
De costume
Ça me laisse le champ libre
pour libérer mes tripes
Comme
je veux
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire