Les veines ouvertes à tout vent
Il faut parfois avancer
En se vidant de son sang
Face aux brumes
Aux nuits
Sans lumière
Ni espoir
Quand il ne sert à rien de
Se demander
Où on se perd
Il est si bon parfois
D’hurler
De mordre
J’ai griffé des cœurs
Juste pour protéger le mien
Perdu mes paris
Oublié mes amours
Le temps a saigné le long
De mon chemin
Tortueux
Fou et dangereux pour moi même
bien sur
Qu’elles s’en foutent
Toutes celles pour
Lesquelles
Je suis mort
Un peu
A chaque fois
Comme une goutte de sang versée
sur
la route
tout finit par sécher
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