tu te lèves
tu
sais que ton mal de vivre est futile mais tu te
demandes
comment tu vas tenir
jusqu’au jour suivant,
tu connais trop les (dé)raisons de ceux qui s’ôtent
la vie
tu
as besoin de quelque chose,
une flamme ou un désir,
sans ça, tu le sais bien, tu es
perdu
tu attends que la rage
revienne enflammer ton sang
en
attendant, tu fais chauffer des pâtes et un morceau de poulet
il est trop tard, pour croire en une
quelconque
victoire, mais tu aimes boxer les mots et te noyer
dans
le déséquilibre de l’alcool, tu as ça dans le sang,
souvent
tu t’espères immortel mais tu écris car
tu sais
que
tu ne l’es pas
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