jeudi 23 janvier 2014

Poème pour une poupée trash

Petite pute       
tu es là avec tes yeux verts
            et ton corps de déesse
            à t’exhiber et à boire
            du whisky devant ta caméra
tu écoute de la musique métal, Marylin et Rammstein
            en tête de liste,
ta cuisse
est tatouée, il faut payer pour que tu boives
            payer pour que tu  te caresses ou juste
se contenter de regarder en espérant que quelqu’un
                        d’autre paye, c’est une question de
                                                                        patience

petite pute, tu m’effraies car
            je pourrai aimer une cinglée
                        aux cheveux longs et noirs comme toi

petite pute je t’aime, ton âme est libre et tu es brulante
                        comme  le fer rouge sur la peau d’un esclave
je voudrais me perdre dans un corps comme le tien

Petite pute
            tu écartes les cuisses et tu branles ta chatte
            et un million de types bizarres comme moi,
se tripotent en matant ton inaccessible fente humide

petite pute, je veux bien faire de toi ma princesse
            je suis dingue du rose de tes lèvres

            je suis là et j’ai envie de m’amuser toute la nuit dis-tu
et moi je bande en attendant ton estocade,
            que tu plantes la banderille de plastique pile
dans ta fleur écarlate

internet c’est la méthadone des frustrés , moi
            je m’overdose de tes images
                        du bout de la queue jusqu’au confins
                                     de ma solitude

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire