- les types qui écrivent sont bizarres
parfois, mais pas toi…
je songe à
toutes les ombres qui me dévorent,
je songe que je m’y connais en
alcoolisme, en dépression
en
frustration, en solitude, que j’ai une expérience certaine
en
tentative de suicides à l’âge adulte, que je passe pour un cinglé
pervers un
peu partout où l’on vend de la vodka
dans cette ville
simplement
parce que je préfère parler de cul plutôt que de poésie
dans les bars, bien que soyons
clairs, la poésie, c’est aussi
des
histoires de cul, j’en suis convaincu
je
me souviens vite fait de certaines
de mes
folies, de mes lâchetés, des mauvaises
choses que
j’ai pu faire le sourire aux lèvres très souvent et
je sais
aussi que j’ai des tendances autodestructrices assez prononcées
ce besoin
irrépressible de me brûler et de me crucifier,
je parais
incapable de grandir, de m’intégrer, de m’assumer
d’être
comme les autres, je suis rongé par mes démons,
et celui de
saigner sur le clavier n’est pas le moindre
puis je cesse de réfléchir et je me
dis qu’elle a raison,
je ne suis pas si bizarre que ça
même si
bien sur, rien ne m’ôtera de l’idée que
ceux qui supportent le quotidien
sans broncher sont les plus dingues
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire