Il faut que
tu arrêtes de boire me dit-elle,
- je sais
bien, je fais, je suis en train de me tuer
Je pourrai
lui parler, de la solitude et du vide en moi,
du besoin
de ressentir, de vibrer pour combler le manque
d’amour
et lui
conter ma peur de l’amour, la peur de celui
qui a déjà
failli payer le prix fort, je pourrais
trouver un million de raisons,
vraies ou fausses
lâches ou
courageuses
mais elle
aurait encore raison tout comme je sais
que les
plaies et le sang qui en coule les font fuir
alors je me tais comme se tait celui
qui a toujours
aimé se brûler pour s’entendre crier
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