samedi 1 février 2014

Hey Chevy Chevy, nos peurs ne nous protégerons jamais de nous

Hey Chevy Chevy,
            le mois s’est terminé hier
et tu n’as pas pointé le bout de ton joli minois
            pourtant tu avais promis Chevy Chevy
les femmes sont inconstantes, je le sais bien
            et leurs promesses sont du vent et du sable
entre nos doigts
            hey
            Chevy Chevy
            ne crois pas que je quémande
et bien sur, j’aurai besoin d’un corps chaud
            qui ne pose pas de question, mais tes rires
            et ta folie me manque, tu sais bien que mon mal
de
vivre
            est une feinte pour contrer les amours défuntes
les corps qui se frottent, ce n’est pas primordial !
tu avais promis, j’ai une dette et tu sais bien que tu peux
venir danser dans tes bottes de velours, il y a des sourires
            qui rendent la lumière obsolète et pour le reste
tu ne crains rien,
une fois de plus je n’ai plus personne dans le cœur
il faut bien que je me guérisse de celle-là et maintenant
            je suis comme un marin sur une mer d’huile,
            il me manque le vent, c’est une question
de patience, Chevy Chevy, tu sais bien que les types
comme moi préfèrent appuyer eux-mêmes sur la gâchette
            alors dis-moi qu’est-ce que tu fous, planqué dans
des photos noirs et blancs, tu es faite pour les rires et
            la dinguerie, libre à toi de prétendre le contraire
  à moi, on ne me la fait pas, peut-être que tu pourrais
            amener tes jolies fesses, ôter le verre de ma main
            et me dire, « pas ce soir Vince, pas ce soir »
                        et ça suffirait,
                        nos peurs, jamais, ne nous protégerons
                                                                                    de nous

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