samedi 1 juin 2013

L’amour (l’acte)


On connaît tous le goût du sang
            on a tous un amour
            et une fascination pour la mort
comme si tout ça n’était qu’un jeu
comme si tout ça n’était qu’un feu, mais
            la vie, c’est ce qui nous brûle
            J’ai passé du temps à m’enfuir
mais je connais tes cris d’amour,
            j’aime le son de mon prénom
dans ta bouche gémissante,
            bébé je peux griffer et mordre
            claquer ton cul, faire de toi ma pute
où t’aimer comme une princesse de conte de fées
                        au gré du vent inconstant
            rien n’est vrai, rien ne dure et je m’en fous
puisque tout doit mourir, je dévore chaque seconde
                                    au creux de ton cou
                                    au creux de tes cuisses
Voici, ce qui est VRAI

            … et chacun de tes cris est une naissance

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