dimanche 2 juin 2013

Un paradis bientôt perdu

Un corps de flammes contre le mien
            une bouche de feu qui gémit
mon prénom,

je n’ai jamais vraiment su tuer,
et je le regrette,
je sais maintenant ce qu’ils lui ont fait
            mes bras sont trop faibles
            ils n’étoufferont jamais sa douleur
           
son corps de flammes, tout ce qu’elle donne,
de l’amour physique en guise d’issue de secours
            afin que mente la chanson de Serge, voilà
sa fuite

            tes mains… c’est un truc de malade dit-elle
                        j’aime bien quand tu me parles en me caressant

            un corps de flamme contre le mien, le miracle
des femmes danse dans ses yeux dorés,
                        elle partira si elle ne m’aime pas
                        elle partira si elle m’aime
 je mords
la peau de son épaule avec l’envie violente de la marquer
                        et je sais que cela
                        ne la retiendra pas
Il y a du noir en moi prétend-elle
            mais je sais que même son obscurité est une lumière

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