dimanche 2 juin 2013

Divagations sur le fil du clavier

 
Il y a des matins où je voudrais apprendre
la souffrance à une fille de riche, effacer
un sourire d’un visage parfait au maquillage
couteux et le remplacer par
des larmes et un masque de
douleur
mais verser le sang
ne sèche jamais celui qui coule de nos
cœurs, dehors il y a de la folie qui chasse
j’ai souvent offert mon flanc à
la
                        lance et je sais
à quel point certains sont seuls
            les illusions sont un voile
noir posé sur le soleil, quand il tombe
les yeux brûlent jusqu’au
cendres,
 je voudrais
qu’un corps de flammes se lie
au mien et
que la lumière
            du jour
se teinte
de
            bleu pâle

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