peu
importe la démence,
peu
importe la colère
c’est
l’enfance de l’art
de laisser gagner
les
larmes, la rage de vivre,
la
flamme au fond des yeux
mon
cœur aspire
à une mort
de
héros,
quelque chose
de
plus glorieux
tu voudrais me voir à terre
mais
je suis encore là, et je triomphe
à
chacun de mes rires, à chaque
main
glissée dans une culotte
humide,
je m’en prends aux innocents
à la vie
je m’en prends aux Dieux
j’ai
déjà perdu mais je sais
qu’on peut toujours perdre
plus encore
(les Dieux ne pardonnent pas les
coupables)
il
faut pas mal de courage
ou juste une certaine dose
d’inconscience
pour continuer sur cette voie là
hier
j’ai plongé mon regard dans celui
d’une
blonde aux yeux verts
et je n’ai pas aimé ce qui
habitait là
tout comme elle méprise ce
qui brûle au fond du mien
Je
songe que quelque part, dans une autre vie
j’ai
déjà aimé à en mourir, mais cela aussi
semblait
être une erreur, il existait une
part de moi
qui savait
aimer
jusqu’à rendre
divine cette
folie, (l’amour)
je
l’ai tué
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