vendredi 1 avril 2011

Mon âme est fatiguée de s’ouvrir les veines avec les dents

Encore besoin d’une jolie chatte
Pour en faire mon terrain de jeu
favori, sinon
La solitude et la folie
Auront gain de cause
Comme l’usine a eu mon âme
Comme cette brune a eu mon cœur
Comme l’Amour a eu ma peau

Bon OK
je n’aime plus que les putains
Et les folles
Les nymphomanes
Les filles faciles
Tout ça ne tend pas vers une notion
Idéale
De la stabilité

Mais,
à chercher un truc équilibré
Dans un monde qui ne tourne pas
Rond
les filles normales
Sont les plus cinglées
Et ce sont les plus tristes
Et je ne réponds pas vraiment
à leur critères de normalité

Tu bosses dans le porno disent-elles

Merde, les filles devraient remercier
Le porno d’avoir démocratisé la
Fessée

Quand je bossais en usine
Je passais pour un perdant
Maintenant que je monte
Des vidéos porno sur mon
ordinateur
Je passe pour un
pervers, mais
ma vie sexuelle
étant meilleure,
On peut conclure que
Les femmes aiment les pervers
Celles avec lesquelles je couche
En tout cas

Il en faudrait une
Qui soit allongé près de moi
Après l’amour
Et qui dise
Putain, on vieillira
On crèvera
Et on saura
Que seuls des moments comme
Ceux là valaient le coup

Mais celles là sont rares et en règle générale
Elles ne restent pas longtemps
Elles ont un mari et sont revenues
De tout

Bref tout ça ne règle pas mon problème.
Où sont les catins de ma jeunesse
Les filles qui venaient avec le champagne
Et le feu au cul
Celles là ne mentaient pas

Que les politiciens, les dictateurs, les terroristes
Les religieux, les révolutionnaires
fassent péter la planète
Laissez moi une ou deux putes
Aux yeux verts,
Aux corps parfaits et
Brulants
Allongées près de moi
Qui ne demandent rien de plus
Que ce que je peux leur donner

Et si ma vision de l’Amour
Te semble simpliste
Ou stupide
C’est peut-être que tu n’as jamais
Connu la routine du quotidien
Ou les tentatives
De suicide pour un joli cul
Personnellement mon âme
est fatiguée de s’ouvrir les veines
avec les dents

La folie peut prendre différente
Formes
Et la mienne ce matin
Est de ne plus croire
A tout ce qui m’a consumé

Pour ce que j’en sais,
C’est mieux quand les cœurs
Ne saignent pas

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