vendredi 29 avril 2011

Et toutes les nuits les grillons chanteront pour nous car l’été durera éternellement

Assis près d’une rivière
Quelque part
Tu seras là

Je caresserai
Ta longue chevelure
ta peau aura le gout
De la fraise et
tes lèvres
couleur grenadine
réclameront un million
de baisers fous

L’Amour sera
Ton sourire posé sur
ma peau frêle
Un rire et des
lumières folles dans
chacune de nos caresses
Tes cheveux
virevoltants
dans
le vent d’été
une flamme bleue
Au bout de nos regards
De la musique douce
jouée sur un piano rose

Les blessures appartiendront
à d’autres et les cicatrices
Seront pâles

Je me pencherai
Vers toi pour murmurer
A ton oreille

           Nous sommes tous fous
          Nous sommes tous morts
         Ne les laisse pas m’arracher
       Le Cœur


Peut-être qu’en souriant
Tu décideras de me
Sauver

à moins que tu ne préfères
Fumer doucement
une cigarette

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