Mes mains tremblent
Les voix dans ma tête
Me demandent d’où
vient mon gout pour
ma propre souffrance
Au bout de mes doigts
Goutte à goutte
Coule mon âme
Ouvrir mon ventre
Sortir mes tripes
les dévorer
Encore chaudes
Le bien et le mal
Se mélangent, se
Confondent
Je trouve ça beau
Il m’est alors
impossible
De croire que
Je devrais cesser
De me clouer
Contre les murs
De ma prison
mentale
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