Cette sensation
étrange
de n’être jamais à sa place
nulle part
d’appartenir à un autre monde
Comment font-ils tous
pour tenir
pour ne pas perdre
la raison ou sortir dans la rue
s’immoler dans la lumière
du matin,
Résister à la tentation
de s’ouvrir la gorge
sur les marches grises
des églises
en remerciant Dieu ?
Nos chaines nous autorisent
si peu de Liberté
De quoi serrer les poings
lever les bras
mais impossible de courir
Aussi fort que soit notre désir
D’étrangler le bourreau
le collier étouffe
les cris au fond de
nos gorges
Si souvent
on aimerait
Planter sa lance
Dans le flanc du Christ
Enfoncer les clous
Un peu plus profond
Et ne pas s’en laver
Les mains
Appelle ça de la rage
De la colère
De l’incapacité à
S’adapter
Le vent souffle et emporte
Tes mots
Et les miens
Seuls résonnent les rires
Des Fous
Ce monde brule
L’incendie nous dévore
Il faut du cran pour tenter
L’éjac faciale sur la
Sainte Vierge
Certains osent
Parfois la nuit,
Je rêve d’un orage
de lave en fusion
Sur un océan de feu
Une fin du monde
En rouge et or
Sur fond de musique douce
Hélas,
toujours
Je me réveille
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Tout simplement s'émanciper et sortir de ces enveloppes qu'on nous enferme depuis notre naissance. Un rêve ? Peut-être, peut-être pas
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